[Presse] Belgique 6 avril.

Albums, livres, concerts,...
Sur Renaud bien sûr !

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Marie la Belge
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[Presse] Belgique 6 avril.

Message par Marie la Belge »

Plusieurs articles ce jour dans la presse belge, voici la DH.

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Ouvrir dans un nouvel onglet, puis utiliser la loupe. ;-)

La suite (et les versions plus lisibles.....) dans la journée.


En ligne :
http://www.dhnet.be/medias/musique/rena ... 22d6160509
Modifié en dernier par Marie la Belge le 06 avr. 2016, 12:00, modifié 1 fois.
Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
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Marie la Belge
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Marie la Belge »

Sud Presse

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Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
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Marie la Belge
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Marie la Belge »

La Libre.

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Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
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Marie la Belge
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Marie la Belge »

Le Soir
Renaud : « J’étais désabusé par la marche du monde »

THIERRY COLJON

Renaud a passé le week-end de Pâques à Bruxelles pour rejoindre IMuvrini sur scène. Il en a profité pour nous accorder plus d’une heure d’entretien confession.

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Renaud ne boit plus mais il fume. Quitte à ouvrir la porte du local exigu où il nous reçoit, dans son hôtel bruxellois. Durant plus d’une heure, il abordera en notre compagnie tous les sujets, sans éluder les questions. Renaud va bien. Il a la pêche, fier d’un disque réussi, et chaud avant une tournée qui s’annonce triomphale.
Vous avez arrêté de boire mais pas de fumer…
J’ai réussi à descendre à quinze cigarettes par jour en venant de deux paquets et demi, ce que j’ai fumé toute ma vie. J’ai tout essayé. Il n’y a qu’une chose qui marche, c’est la volonté. Pareil pour la boisson. Je ne compte plus les jours mais les mois qui me séparent de l’alcool.
Avant votre propre tournée qui s’annonce très chargée, on vous retrouve aux côtés des Muvrini…
Jean-François (Bernardini) est un ami. C’est un mec extraordinaire. La dernière fois que je l’ai vu, à la Closerie-des-Lilas, je lui ai demandé où on pouvait les voir sur scène. Il me dit Rouen. J’y suis allé. J’ignorais qu’ils allaient chanter « La ballade irlandaise ». Je suis monté sur scène comme un diable qui sort de sa boîte. Ils ont eu la surprise de leur vie. Depuis, partout où ils se produisent, je les rejoins.
Ce n’est pas trop lourd, autant de dates avant votre tournée ?
J’ai besoin de la scène. Ça fait dix ans que je n’en ai plus fait. J’avais annoncé cinq Zénith à Paris, on en fera finalement dix. Ça ne me fait pas peur : je serai à l’eau. J’ai retrouvé ma voix même si quand je parle, ça ne s’entend pas trop. Même si j’ai eu un peu de mal sur certaines chansons. Comme « La vie est moche. C’est trop court»…
Avant que Grand Corps Malade ne vous sollicite, vous n’aviez plus ni l’envie ni l’énergie d’écrire ?
Je n’avais pas l’envie d’avoir envie, comme dit Johnny. J’étais perdu. Mais tous les jours, je recevais des témoignages de gens venant de Belgique, de Suisse, de Hollande, du Danemark, de Suède et de partout en France, des gens qui faisaient des milliers de kilomètres dans le vague espoir (exaucé) de me serrer la main, en me disant : allez Renaud, relève-toi, réécris, rechante, tu nous manques. On a besoin de ton amour, de ta tendresse, de tes mots, de ta colère. Malone, toute ma famille en souffrait. Ils m’ont tellement boosté que je me suis dit : allez, j’arrête mes conneries, j’arrête l’alcool. Et je me suis remis à écrire. Et puis il y a eu la bande à Renaud qui m’a donné tout cet amour.
Sans ça, vous seriez resté au fond du trou ?
Non, je crois que j’en serais sorti tôt ou tard. Je n’avais plus le choix. J’ai fait des examens à Bruxelles après avoir essayé, en vain, de chanter en studio. Je suis allé à la clinique Ste-Elisabeth où les infirmières et tout le service médical ont été des amours. Ils m’ont chouchouté, m’ont mis sous perfusion de potassium. Le médecin m’a dit que si je continuais comme ça, j’allais y passer. J’étais à deux doigts de la crise cardiaque. Là, j’ai eu peur. Depuis, je n’ai plus bu. Et je ne boirai plus une goutte d’alcool de ma vie. Je me suis juste offert une bonne bière le jour du printemps la veille des attentats. Le médecin m’a dit qu’au bout de six mois d’abstinence complète, je pouvais me le permettre. Ce n’est pas l’alcool qui me manque aujourd’hui, c’est l’ivresse.
Cette dépression date de quand exactement ?
Depuis trente ans. C’est venu du désir d’ivresse. J’ai perdu ma première femme après moult années à écluser, à boire sans commune mesure avec ce que mon organisme pouvait supporter. J’ai perdu ma première femme, j’ai perdu la seconde, j’ai eu la chance de retomber amoureux après ma rupture avec Dominique, la femme de ma vie qui est toujours présente et attentive pour me soutenir. J’ai épousé Romane avec qui je suis resté dix ans et que j’ai perdue pour les mêmes raisons. Elle ne supportait plus de me voir me détruire comme ça. On vivait à Meudon où je m’ennuyais à mourir, loin de mes potes et de la Closerie.
C’était plus fort que vous de vous détruire ?
Oui. J’en étais conscient, mais c’était un démon que j’avais en moi et qui m’a chopé autour de la trentaine. Avant, je buvais occasionnellement. Là, je ne mangeais plus rien. Je me nourrissais des calories du pastis. J’ai pris vingt kilos que j’ai heureusement reperdus depuis.
Avant les attentats de janvier 2015 à Paris, rien ne vous inspirait-il pour vous inciter à écrire ?
Je me suis demandé pendant dix ans ce que je pouvais écrire d’autre que je n’avais déjà écrit. À part ce monde dégueulasse que je n’avais plus envie de commenter, de critiquer. J’étais désabusé par la marche du monde. Et puis c’est revenu, j’ai retrouvé des bribes de textes.
Les attentats de « Charlie Hebdo », où vous aviez plusieurs amis, ont-ils été un déclencheur ?
Des amis m’ont dissuadé d’écrire là-dessus. Parce que je risquais de subir des alertes à la bombe à mes concerts, venant de petits plaisantins. Non, je n’ai pas peur. Rassurez-vous, je ne suis pas un écrivain blasphémateur contre l’islam. Je déteste toutes les religions quelles qu’elles soient. Les salafistes, les djihadistes sont une infime minorité. Si on avait enseigné la non-violence à ces gosses qui ont pris une kalachnikov, ils auraient peut-être construit leur vie différemment. Pour se foutre en l’air comme ils font, il ne faut pas aimer la vie, ni la poésie, ni la danse, ni la musique. Ils n’aiment que la mort, la donner et la recevoir pour eux, avec un hypothétique paradis peuplé de vierges. C’est hallucinant comme on peut faire gober des conneries pareilles à des enfants.
Vous avez repris votre chronique dans « Charlie Hebdo ». Quels sujets y abordez-vous ?
Ma vie quotidienne. C’est plus une introspection. Je ne veux pas tomber dans le blasphème ou l’anathème contre l’islam.
« J’ai embrassé un flic » et « Hyper casher » parlent des attentats de Paris de janvier 2015 et de la manif monstre qui a suivi…
« J’ai embrassé un flic » parle de cette image lors du rassemblement du 11 janvier 2015 – 4 millions de personnes, une foule comme je n’en ai jamais vu de ma vie – mais je l’ai écrite après les attentats de novembre.
Une marche contre la peur était prévue à Bruxelles avant d’être annulée pour raisons de sécurité. Vous comptiez y participer, par solidarité avec vos amis belges…
Je suis venu chanter en Belgique la première fois en 1975 (NDLR. Renaud dit : septante-cinq !) et je faisais déjà plus de monde à Charleroi, à Liège, à Bruxelles que je n’en faisais à Paris, Marseille ou Lyon. En 1973, j’ai rencontré à Patmos une famille belge qui m’a fait connaître la Belgique, l’Atomium, le club d’Anderlecht. J’allais au stade avec mon écharpe mauve et blanc. J’étais fasciné par cette équipe. Le gamin de la famille, Nicolas, m’a amené dans son lycée, Berkendael, où j’ai graffité à la bombe : « le prochain album de Renaud, Laisse béton, ce n’est pas de la daube ». Depuis, le public belge m’a toujours suivi avec enthousiasme, chaleur et amour.
Dans « Toujours debout », vous parlez des paparazzis, ces chasseurs de prime…
J’ai fui les projecteurs pendant dix ans. J’ai fui les caméras, les micros. Les paparazzis m’ont harcelé pendant dix ans pour me voir dans des états patibulaires. Les émissions de télé n’ont pas arrêté de faire des reportages sur moi. Je leur ai dit: attendez que je sois mort pour faire Un jour, un destin. Mon destin est loin d’être fini, j’espère. Je touche du bois…


la politique « Hollande, Valls, Macron : de grands naïfs, de grands imbéciles ou de grands criminels »

T. C.
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Avec « Héloïse », qui s’adresse à votre petite-fille, « Petit bonhomme » et « Ta batterie », qui évoquent votre fils Malone, vous renouez avec ces chansons qui, dans le passé, parlaient de votre femme ou de Lolita, de ce qui vous arrivait dans la vie…
Oui, de manière très impudique.
Lolita ne vous a jamais reproché de révéler ainsi sa vie la plus intime ?
Au début, elle aimait bien. C’était sa chanson. Mais avec « Elle a vu le loup », elle m’a dit que j’allais un peu loin. Que je parlais pour elle. C’est pour ça que, dans «Marchand de cailloux », je dis : « Si tu te sers de moi, trouillard, pour chanter tes conneries… »
Maintenant, c’est Héloïse, votre petite-fille, la fille de Lolita et Renan Luce…
Elle va m’inspirer d’autres chansons, j’espère. Celle-là, je l’ai coécrite avec Renan Luce qui m’a fait trois musiques merveilleuses par ailleurs. Je voulais qu’il la chante car après tout, c’est sa fille. Mais il n’a pas voulu car il estimait que c’était une chanson d’un grand-père à sa petite-fille. Au final, ça donne une jolie petite chanson d’amour.
Pour cet album, on retrouve vraiment la famille, la garde rapprochée : Renan, Alain Lanty, Michaël Ohayon votre guitariste, Jean-Pierre Bucolo…
Bucolo un petit peu moins. On a des rapports un peu conflictuels en ce moment. À cause des médias : « Buccolo, le grand ami de Renaud, son mentor… » Il m’a fait de très belles chansons dans le passé, mais j’étais un peu fatigué de ses riffs de guitare californienne, années 80… J’ai voulu un peu changer d’équipe comme de vie. À l’accordéon, il y a Roland Romanelli, un grand qui a accompagné Barbara, Reggiani, Jean Ferrat…
Est-il vrai que vous avez vendu une partie de votre imposante collection de BD, notamment constituée en chinant à Bruxelles…
Une infime partie. 4.500 exemplaires. Il est prévu à ma mort de la léguer à Lolita ou au Musée de la bande dessinée d’Angoulême ou de Bruxelles. De beaux exemplaires, en état neuf… Là, j’ai arrêté. Tous les grands dessinateurs belges sont décédés malheureusement. Morris, j’ai pleuré le jour de sa disparition.
Dans « La vie est moche et c’est trop court », vous évoquez tous ces amis perdus, ceux que vous admiriez le plus : Desproges, Brassens, Coluche…
Pourquoi eux et pas moi ? Franck Langolff, mon ami et compositeur de génie, mort à 50 ans d’un cancer du poumon. Roda-Gil et tant d’autres comme mon vendeur d’articles de pêche à l’Isle-sur-la-Sorgue. Qui était devenu mon ami proche, homme à tout faire. Mort aussi du cancer du fumeur. Et moi je passe à travers. Comme dit la chanson « Toujours debout » : « C’est l’hécatombe, c’est Guernica… Et moi je suis toujours là ».
« Mulholland Drive » tranche un peu… On vous voit mal à Beverly Hills…
J’en ai un peu marre des vies de Renaud qui se situent entre Argenteuil et la Courneuve,. C’est une fiction, oui mais écrite un peu à l’américaine, comme dans les romans de Carver.
« La nuit en taule », c’est aussi une fiction ?
Non, non. C’est 100 % vécu. J’étais complètement saoul sur un scooter, sur l’île grecque de Patmos. J’ai passé la nuit en cellule de dégrisement de deux mètres sur deux. Sans lit. En dormant à même le béton par terre. Le lendemain matin, heureusement, ils m’ont accepté dans le commissariat qui était chauffé et où j’ai pu recevoir mes potes qui m’ont filé de l’argent pour payer mon amende. Car en Grèce, en dessous d’un an de prison, on peut racheter ses jours de peine. 15 euros par jour. Et on est libre. J’ai été condamné à un mois de prison, j’ai pleuré. J’ai payé et je suis sorti avec la banane.
« Petite fille slave » ne parle pas de la crise des réfugiés mais des réseaux de prostitution…
Oui, j’ai eu du mal à écrire sur les réfugiés. Je vais me rendre bientôt à Calais, dans la jungle et essayer de rencontrer des gens, pour qu’ils me racontent un peu leur vie. Pourquoi ils rêvent tellement de l’Angleterre plutôt que de l’Allemagne, qui est ouverte aux réfugiés. J’ai chanté avec les Muvrini et une chorale de réfugiés syriens merveilleux qui se sont rencontrés dans un camp à Stuttgart. Ils ont tous trouvé du boulot, certains dans l’informatique, un autre est professeur d’art…
Dans « Mon anniv », vous dites que vous n’avez jamais pu supporter les anniversaires…
C’est une tradition. Chaque année, on fait ça dans la bonne humeur, la joie, les cadeaux, les bougies, des gâteaux, des textos… Pour moi, c’est un jour de deuil. Un an qui passe, c’est un an de plus gagné sur la mort. La vie qui s’enfuit. C’est une chanson fantaisiste mais avec du fond. « La vie est moche et c’est trop court », c’est une chanson désespérée. La plus désespérée de tout mon répertoire. C’est une des premières que j’ai écrites, quand je n’allais pas encore tout à fait bien. Ça fait vingt ans que je ne vais pas tout à fait bien.
Là, vous allez mieux. Vous prenez des antidépresseurs ?
Non, uniquement un anxiolytique par soir. Pour pouvoir dormir. Je revis. Je fais même du Pilates, un truc de bobo paraît-il. J’ai la chance d’avoir un prof qui vient à domicile, tous les matins à 8h30. Pour une heure de Pilates qui me rebooste.
Il faut bien ça maintenant que vous êtes très sollicité par les médias…
Je fais un tri. J’en fais beaucoup, mais c’est un strict minimum. J’ai des centaines de demandes d’interviews, de presse, de radio, de TV. Je vais ne faire que deux télés : Drucker, où je peux inviter qui je veux, des gens que j’aime, qui ne passent jamais en télé. Et puis je vais faire 30 millions d’amis pour pouvoir parler de la cause animale, de la corrida, de Greenpeace, des baleines, des ours des Pyrénées…
Vous défendez beaucoup de causes. Vous avez même créé une fondation Malone…
Oui, mais elle est tombée à l’eau car pour créer une fondation en France, il faut passer par la Fondation de France, c’est des paperasseries sans nom. Il faut déposer un million d’euros sur un compte bloqué, en cas de faillite, de dépôt de bilan. Je préfère les dépenser pour des gens qui nous lancent des bouteilles à la mer régulièrement. Je donne mon petit capital accumulé en 40 ans de carrière à des associations ou des individus. Comme une femme qui a décidé d’ouvrir une librairie dans son village de 400 habitants très enthousiastes mais il lui manquait cent mille balles. Je lui ai envoyé un chèque pour qu’elle puisse ouvrir sa librairie. Elle m’offre en retour la possibilité de mettre un bandeau : roman vivement conseillé par Renaud.
Par exemple ?
Profession du père de Sorj Chalandon. Je lis beaucoup de polars et de thrillers : Michael Connelly, John Grisham , L’allée du sycomore…
Vous allez encore à la Closerie, pour boire de l’eau ?
Ou du coca, oui. C’est ma cantine. Ils m’ont fait un coin, baie vitrée, fumeur. Je me régale. Je suis trop accro à cette connerie.
Un sujet qui n’est pas abordé dans l’album, c’est Hollande, Valls, Macron…
Ce sont de grands naïfs, de grands imbéciles ou de grands criminels. Je ne le sais pas encore, mais de grands incapables en tout cas. Sous le couvert de libéralisme économique et de lois du marché, ils nous imposent des lois que même la droite n’aurait pas osé voter. Hollande, il a une tête et un discours de parfait honnête homme, mais il se trompe de politique.
On dirait qu’il y a, concernant, la montée du FN, un fatalisme. Plus rien n’est fait pour la contrer…
Par désespoir. On ne sait rien faire contre ça. Sinon trouver du travail aux gens qui votent pour elle. Si, au deuxième tour, on a le choix entre Marine et Juppé, j’irai voter Juppé car c’est un honnête homme, un homme droit dans ses bottes comme il a dit lui-même. Mais si c’est Sarkozy et Marine, j’irai à la pêche à la ligne. Je ferai partie de ces désespérants abstentionnistes. Où est notre Jean Jaurès ? Notre Mitterrand ? Les écolos me déçoivent. Il n’y a pas de relève… Ce qui me fascinait chez Mitterrand, c’était sa culture, plus que sa politique. J’étais admiratif et amoureux de cet homme qui était un puits de culture…
Une bande à Renaud pourrait-elle partir en tournée pour dire : ne votez pas FN, comme il y a eu aux États-Unis en 2008, la tournée Vote For Change anti-Bush ?
Non, je n’ai pas envie d’appeler à l’abstention. Je n’ai pas été sollicité. Mais ça s’est passé, à Charlety, pour le meeting de Ségolène Royal. Il y avait Cali, Yannick Noah…
Mais le grand public le leur a fait payer. Leur succès en a souffert…
Le marché du disque s’est ramassé.
Sauf Stromae…
Je n’aime pas beaucoup. Mais je ne connais pas bien. Il y a le streaming maintenant, mais je ne pense pas que ça va sauver l’industrie. Moi j’ai la chance. Je sors du lot. J’ai vendu 380.000 albums en précommande. Je vais faire un million minimum.

BIOGRAPHIE
Une vie, une carrière
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Une vie, une carrière
1952
Naissance à Paris, le 11 mai.
1975
Premier album, « Hexagone ».
1977
Album « Laisse béton ». 550.000 vendus.
1978
Remporte le premier prix au Festival de la chanson de Spa.
1980
Naissance de Lolita.
1984
L’album « Morgane de toi » se vend à 2 millions d’exemplaires.
1985
L’album « Mistral gagnant » se vend à 2 millions d’exemplaires. Remplit le Zénith de Paris durant un mois.
1991
Album « Marchand de cailloux » (650.000 exemplaires ) qui obtient le Grand Prix de l’Académie Charles Cros.
1992
Tourne dans le film « Germinal » de Claude Berri.
1996
Sortie de « Renaud chante Brassens ».
1999
Tournée « Une guitare, un piano et Renaud » : plus de 200 concerts dans des théâtres.
2001
Victoire d’honneur aux Victoires de la Musique.
2002
Sortie de l’album « Boucan d’enfer » (2 millions 200.000 exemplaires), suivi d’une tournée qui réunit 1 million de spectateurs .
2006
Sortie de l’album « Rouge sang ». Naissance de son fils Malone.
2009
Sortie de « Molly Malone », album d’adaptations de ballades irlandaises (200.000 exemplaires).
2015
S’enferme à Bruxelles au studio pour l’enregistrement du nouvel album éponyme paraissant ce vendredi 8 avril
.
Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
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Tord
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Tord »

"J'ai un peu évolué et les flics aussi... Aujourd'hui ils sont jeunes, ils sont fraternels avec moi. Ils essaient de réprimer les émeutes que les crétins anti-aéroport de Notre Dame des Landes propagent pour lancer des cailloux sur les pauvres crs et les flics."



:D Oh putain !
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adieu minette
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par adieu minette »

:|
Soutien au peuple afghan et aux ukrainiens.
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Marie la Belge
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Marie la Belge »

Tord a écrit :"J'ai un peu évolué et les flics aussi... Aujourd'hui ils sont jeunes, ils sont fraternels avec moi. Ils essaient de réprimer les émeutes que les crétins anti-aéroport de Notre Dame des Landes propagent pour lancer des cailloux sur les pauvres crs et les flics."


:D Oh putain !
Oui hein ça fait plaisir !
Dommage qu'il ait pas Internet, le Frangin :mrgreen: on lui enverrait le lien : http://www.sharedsite.com/hlm-de-renaud ... 13&t=27089
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dd
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par dd »

Tord a écrit :"J'ai un peu évolué et les flics aussi... Aujourd'hui ils sont jeunes, ils sont fraternels avec moi. Ils essaient de réprimer les émeutes que les crétins anti-aéroport de Notre Dame des Landes propagent pour lancer des cailloux sur les pauvres crs et les flics."



:D Oh putain !
celle là aussi elle pas mal

Et je ne boirai plus une goutte d’alcool de ma vie. Je me suis juste offert une bonne bière le jour du printemps :D
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Pierre de Calvingrad
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Pierre de Calvingrad »

Tord a écrit :"J'ai un peu évolué et les flics aussi... Aujourd'hui ils sont jeunes, ils sont fraternels avec moi. Ils essaient de réprimer les émeutes que les crétins anti-aéroport de Notre Dame des Landes propagent pour lancer des cailloux sur les pauvres crs et les flics."



:D Oh putain !

C'est peut-être aussi pour s'acheter un jet privé (que Renaud vend ses originaux puisqu’apparemment,
il souhaite qu'on rase des centaines -si ce n'est des milliers- d'arbres pour construire un aéroport)
"Il faudrait s'efforcer d'être heureux,
ne serait-ce que pour donner l'exemple"

Jacques Prévert
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Lilibellule
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Lilibellule »

Dialogue imaginaire: - moi: Hé Renaud! Renaud: Oui? Moi: TA GUEULE!!
Myr
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Myr »

Tord a écrit :"J'ai un peu évolué et les flics aussi... Aujourd'hui ils sont jeunes, ils sont fraternels avec moi. Ils essaient de réprimer les émeutes que les crétins anti-aéroport de Notre Dame des Landes propagent pour lancer des cailloux sur les pauvres crs et les flics."



:D Oh putain !
Oulà.
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Tord
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Tord »

C'est devenu un peu notre Johnny à nous. :D


Après j'arrive pas à savoir si c'est du premier degré...
J'attends avec impatience ses prochaines interviews !
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Lilibellule
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Lilibellule »

Vu sous cet angle c'est tout de suite nettement plus marrant :D
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bast
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par bast »

Il pète un plomb le vieux la.
Remarque ça doit correspondre pas mal à la mentalité de son nouveau public et de ses collègues sur Facebook Renaud le Phoenix ou j'sais pas quoi.
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Marie la Belge
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Re: [Presse] Belgique 6 avril.

Message par Marie la Belge »

bast a écrit :Il pète un plomb le vieux la.
Remarque ça doit correspondre pas mal à la mentalité de son nouveau public et de ses collègues sur Facebook Renaud le Phoenix ou j'sais pas quoi.
Tout à fait, Bast.
Je le ressens comme toi, voir :
http://www.sharedsite.com/hlm-de-renaud ... 71#p691971
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