LE ZENITH 88
"Visage pâle attaquer Zénith"
Retrouvez le "dictionnaire énervant" (le programme du spectacle) en cliquant ici
Pour la troisième fois en 4 ans, Renaud envahit le Zénith de Paris. Cette fois-ci, c'est pour son album "Putain de Camion".
Cette année, Renaud a choisi une première partie qui devrait chauffer la salle avant son arrivée sur scène. C'est chose faite avec le groupe "Soldat Louis" qui aura enthousiasmé les 6000 personnes présentes dans la salle chaque soir pendant trois semaines.
Renaud peut alors entrer sur scène. Lorsque la lumière s'allume, Renaud est assis sur un banc et entame la chanson Cent ans. Le reste de la salle est alors dans le noir et le public a allumé ses briquets. Une petite mise en scène est faite car Renaud imite un vieillard pendant toute la chanson et se rajeunit en chantant "j'ai pas cent ans, je faisait semblant ", il jette alors la canne qu'il a à la main et se relève.
A la fin de la chanson, la scène se découvre enfin, et on peut voir un arbre immense comme seul décor. Les choristes et le batteur sont perchés dessus. Renaud est en bas, sur la scène, entièrement recouverte de pelouse et de coquelicots (en référence à la pochette du disque).
Pour la chanson Petite, il va expliquer la raison, ou plutôt l'origine de ses paroles : "J'ai hésité avant d'l'écrire, pis finalement j'l'ai écrite. J'ai hésité avant d'l'enregistrer, pis finalement j'l'ai enregistrée. Et j'hésitais même à la chanter, pis finalement, ça fait 14 ans que vous dites que vous m'aimez, alors je vais vous le dire à ma façon à travers cette chanson" et il a bien fait de l'écrire, non ? (NDLR)
Des centaines de briquets s'allument alors comme pour illustrer le premier vers : "Un briquet allumé dans ton p'tit poing levé "pendant que Jean Louis Roques commence l'intro à l'accordéon.
De nombreuses chansons se succèdent alors : Putain de camion, Triviale Poursuite (que Renaud a dédié "à ceux qui n'ont jamais la parole"), Morts les enfants, La pêche à la ligne...
Les choristes habillés en une sorte de vampire avec de longues capes noires sont mis au défi de chanter Tu vas au bal ?, mais ne feront finalement que "la guirlande" pour représenter l'ambiance baloche que Renaud aime tant.
Les trois "oiseaux" comme les appelle Renaud, vont jouer les trouble-fête plusieurs fois pendant le spectacle. Pour Socialiste, Renaud veut "contribuer à détruire la légende selon laquelle il jouerai très mal de la guitare", en jouant seul la chanson. Mais c'est là que les choristes et les techniciens vont arriver un par un, avec leur guitare prétextant que c'est le public qui les a appelé. D'où de nombreux sifflements du public qui veut entendre l'idole jouer seul.
C'est alors que commence un duel de guitaristes entre les choristes qui "ont appris la guitare avec Jimmy Hendrix, et Renaud qui lui a appris avec Hugues Auffray On voit la différence" |
Ils réapparaitront ensuite pour Jonathan, habillés en danseurs Zoulous, et où Renaud improvise une de ces danses inspirées par Johnny Clegg. Pourtant, il avait bien dit "j'ai jamais dansé de ma vie sur scène J'vais pas commencer aujourd'hui" .et si Renaud ! c'est ton public qui te le demande !
Pour Morgane de toi, des cornemuses rentrent sur scène et remplacent l'accordéon dans l'intro de la chanson sur un air de musique celtique.
Voilà, le concert est terminé, les salutations du chanteurs et de tous les musiciens et choristes se font sur des pas de danses Zoulous. Le public hurle et réclame le retour de l'idole
LES ARTISTES :
Chant : Renaud
Guitare : Jean Pierre Alarcen
Batterie : Amaury Blanchard
Basse : Michel Galliot
Claviers / guitares : François Ovide
Claviers / accordéon : Jean Louis Roques
Churs : Luc Bertin, Jean-Pierre Pourret, Alain Labacci
Cornemuses : Loïc Taillebrest, Bruno Le Rouzic (Soldat Louis)