(Renaud Séchan) Dans [E]l'eau de la Sorgue Fan[E7/9]ny
Ne [E7/9]se baignera plus jam[A]ais
La[F#m] rivière pleure dans son[F#m7M] lit
Sa [F#m]Fanny toute rhabillée[B7]
La belle n'ira
plus dans l'eau
Depuis cent ans elle se cache
A l'ombre d'un joli tableau
Qu'un amant fit d'elle à la gouache
Et[A] c'est au bistrot désor[E]mais
Qu'on [A]peut voir dans l'angle d'un [E]mur[E7]
Le [A]cul de Fanny dévoi[E]lé
Pro[G]mettant la bonne aven[C]ture
Au bord de la
Sorgue où Fanny
S'en allait se baigner jadis
Sous les platanes du midi
Les boules de pétanque glissent
Que je pointe
ou bien que je tire
Les miennes finissent dans l'herbe
Je pourrais mieux faire mais faut dire
Je triche un petit peu pour perdre
Pour pouvoir un
jour dans ma vie
Honorer ces divines fesses
Un genou en terre pardi
Ainsi qu'on célèbre une messe
Quel est le crétin
misogyne
Qui décréta, punition
Honteuse ridicule indigne
Cette noble communion
Cette intimité
que je souhaite
De mes lèvres avec ce cul
Qui récompense la défaite
Qui ne brille que pour les vaincus
M'est avis que
ce pauvre naze
Dut passer sa vie à prier
A genoux pour que sa bourgeoise
Lui offre pareil bienfait
Au Pays des Sorgues
Fanny
Peut se vanter d'avoir fait mettre
Un genou à terre à celui
Qui pour aucun dieu ou maître
Nulle loi nulle
discipline
Qui devant nulle autorité
N'aurait jamais courbé l'échine
Jamais n'aurait capitulé
Je me prosternerai
encore
Bien plus et sans honte jamais
Pour un autre bout de ton corps
J'irai Fanny jusqu'à ramper...[C][B7]
J'i[E]rai Fanny [B]jusqu'à ramper[A/F#]...[A]
|