« J’écoute Renaud depuis l'âge de 15 ans. C'est-à-dire
environ 20 ans. J'aime sa sensibilité, ses textes sont superbes, sa
voix me fait vibrer.
Je l’ai vu en concert en 1986 à Nantes. J'avais 20 ans et c'était
merveilleux. J'ai pleuré en le voyant ; puis, en 1988 à Angers.
Renaud sur son arbre, toujours aussi formidable.
D'une certaine façon, je peux considérer qu’il m’a influencée.
J'aimerais beaucoup le rencontrer, parler avec lui des enfants, comment
il a fait avec sa fille et d'autres sujets.
Mistral gagnant, Morgane de toi
et Manu sont mes préférées pour les chansons tendres ; Hexagone,
et d'autres anciennes chansons
"révolte" me plaisent beaucoup.
Sa façon de chanter est très importante, j'adore sa voix.
Je me retrouve mieux dans la période des années 80 car c'est ma
jeunesse, c'était notre pote à tous et je l'aimais énormément.
Sinon, j’écoute Johnny, Bob Marley,
Obispo… Mais cela n’a rien à voir !
Le style musical de Renaud me plaît. Je l'apprécie toujours autant et
ça va continuer.
Je trouve que Boucan d’enfer est dans la lignée du dernier (A la
Belle de mai), c'est du très bon Renaud.
Il est resté lui-même. Il a quand même élargi ses textes sur des
nouveaux sujets
(homo, sa chute perso et sa renaissance), c'est vrai que les épreuves
qu'il a traversées l'ont un peu "assagi" je trouve.
Il a su puiser son courage pour revenir et il doit avoir un regard
différent sur la vie.
Son renouveau est dû à sa motivation
de réussir et de faire plaisir à son entourage. Revenir au top à 50
ans, c'est super.
C'est logique de changer ; la vie est faite de surprises et les
gens changent d'idées. A 50 ans on fait des choses que l'on aurait pas
cru faire à 20 ans.
La vie m'a déjà changée et je pense que j'évoluerai encore. Les
enfants nous font changer.
Quand je l'ai vu chez Drucker, j'ai eu les larmes aux yeux. Je sais
combien c'est difficile d'abandonner l'alcool et tout ce qui va avec.
Bravo Renaud, c'est beaucoup d'émotion qui sort de l'album. Merci de
continuer et à bientôt sur scène ».
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