Scenario de Fred KASSAK
Dialogues de Philippe MADRAL
Réalisation de Miche WYN

Le commissaire Dupuy - Jean Daurand
Alain Barcini Ludwig - Abrami
Monique -Brifitte Ariel
Yves - Renaud Séchan
Eric - Yves Wecker
Le comissaire Gardanne - André Vallardy
Simone Barcini - Jacques Serres
Françoise Christine - Simon

Avec François Perrot, Marco Perrin, Frédérique Meininger, Laurence Badie, Corrine et Floriane Antignac, et Roger Souza

Le sujet :
De nos jours, dans la banlieue parisienne. Un jeune garçon, livré à lui même, s'adonne à la drogue. Pourra-t-il, malgré un entourage néfaste et de mauvaises influences, se libérer de cette terrible aliènation ?

Par une froide journée de décembre, des enfants sortent de l'école. Derrière une palissade délabrée, ils aperçoivent trois "pères Noël" qui jouent de la musique. Les enfants se joignent gaiement à eux. L'un deux fait tomber alors une pochette en plastique.....

Dans ce film, RENAUD, interprête, l'un des "pères Noël". En fait c'est un dealer toximane qui utilise des drogues dures (héroïne).
Comme il fait froid, les "pères noël" décident de faire une pose et pour se réchauffer allument un joint.

Merci à Jean Luc pour toutes ces infos

Interview :
voici un extrait de l'interviex de Fred Kassak (co-scénariste).
Cet extrait est tiré de al revue "temps noir" de mai 2004. Merci à JMD

Claude Loursais, après vingt ans de Cinq dernières minutes, expérimenta pour Antenne 2 une nouvelle série – La Brigade des mineurs – à laquelle vous avez participée. Il semble que cette série vous ait causé quelques soucis…

En 1976, Marcel Jullian alors P.-D.G. d’Antenne 2, eut l’idée d’une nouvelle série policière Brigade des mineurs, dirigée par Claude Loursais, qui avait pour ambition de " dresser un panorama sociologique de la jeunesse contemporaine et de ses grands problèmes. " Loursais estima que pour écrire sur les jeunes, il fallait un jeune et confia les dialogues à un jeune dramaturge d’avant-garde, Philippe Madral, dont il me demanda d’être le co-scénariste. Je collaborai à cinq épisodes : Incidents mineurs, La Neige de Noël, Le Mal du pays (1976) et Play-back et tais-toi et Une absence prolongée (1977). Cette série suscita l’hostilité pour une raison à laquelle personne n’avait pensé – à savoir que la Brigade des mineurs s’occupant de la délinquance des jeunes, nous étions amenés à montrer de jeunes délinquants. Dès la première émission, pour avoir abordé le problème des violences de loubards dans une petite ville de province, on nous accusa pêle-mêle d’ " apologie du sadisme ", d’ " éloge de fascistes et de S.S. " – et de " racisme anti-jeunes ", ce qui fit bien rire l’ex-soixante-huitard qu’était Madral. La deuxième émission, qui abordait le problème de la drogue, n’arrangea rien. Réalisée par Michel Wyn , elle fut déprogrammée trois jours avant la diffusion, des " experts en toxicomanie " (dont on ne connut jamais les noms), l’ayant jugée incitative (à la fin du film, notre jeune personnage principal, sous l’effet d’une hallucination provoquée par l’héroïne, se jetait du sixième étage – ce que je ne considérais pas personnellement comme très incitatif.) Cette déprogrammation ayant suscité une certaine émotion (surtout chez Madral et moi qui nous amusâmes beaucoup à inonder l’A.F.P. et Le Monde de communiqués criant à la censure), l’émission fut finalement reprogrammée dans le cadre d’un Dossier de l’écran – ce qui valut au Premier Ministre une question écrite d’un député indigné. Ce Dossier de l’écran avait d’ailleurs pour thème non le problème de la drogue, mais : " Le public de télévision peut-il tout voir ? ". Le public, appelé à donner son avis après la diffusion du film, estima qu’en tout cas, il pouvait voir ce film-là. Un des interprètes en était Renaud Séchan – qui n’était pas encore Renaud.