Portraits France Soir, le par fr.
Mis en ligne dans le kiosque le 16 novembre 2011.

Renaud "se nourrit d'alcool" : Ses proches s'alarment

Alcool, dépression... Renaud est au plus mal et ses proches, à l'instar de son frère Thierry, semblent désormais craindre pour sa vie. Sur Facebook et dans la presse, ils tentent de faire réagir un artiste brisé.

left « Renaud va mal, très mal »... Ainsi débute, ce mercredi, l'article du Parisien consacré au chanteur. Alors qu'il vient de divorcer de Romane Serda, mère de son fils Malone, 5 ans, l'interprète de Mistral gagnant serait « au bord du gouffre ».

Ce n'est pourtant pas faute d'être entouré. De son frère, d'abord. Sur une page Facebook intitulée Soutenons Renaud Séchan (et qui compte plus de 14.000 fans), Thierry Séchan a publié une lettre ouverte à l'interprète de Mistral gagnant. Une longue missive dans laquelle il retrace le parcours, jalonné de succès mais aussi d'embuches de Docteur Renaud et Mister Renard. Et qui s'achève tristement par ces mots : Ton comportement actuel s'apparente à un lent suicide, un suicide à petit feu. Que faire ? Te regarder sombrer les bras croisés ? Inimaginable ! Pour reprendre le slogan que tu avais fait imprimer dans " Le Matin de Paris" en 1988 afin d'inciter Tonton à se représenter : « Renaud, laisse pas béton ! »

Renaud "se nourrit d'alcool"

Ses amis aussi s'inquiètent et se mobilisent pour l'aider à refaire surface. Tels Hugues Aufray qui lui a proposé de remonter sur scène avec lui. Mais l'interprète de Santiano l'admet dans Le Parisien : Il ne tient pas debout, il n'est pas en état de chanter. Il ne fait que boire, il se nourrit d'alcool. Il est dans un état épouvantable. Une confession pour le faire réagir ?

Car en attendant, si le principal intéressé admet traverser une période un peu difficile, Mister Renard préfère manifestement se voiler la face - ou sauver les apparences - en affirmant, à la terrasse de la célèbre brasserie parisienne La Closerie des Lilas : Je vais bien merci. Il affirme d'ailleurs chercher un appartement à Paris, pour sortir de sa maison de 300 m² à Meudon, où il avait déjà avoué se sentir comme enterré vivant, trop loin de la capitale, de ses amis et de ses bistros habituels.

Pourtant, son alcoolisme - dont Romane Serda semblait l'avoir guéri en l'épousant en 2005 - l'a bel et bien rattrapé. Lui qui refuse d'intégrer une structure adaptée pour se soigner attendrait, selon son frère, le déclic pour écrire de nouveau ou rencontrer une nouvelle femme.

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