Portraits Gala, le par fr.
Mis en ligne dans le kiosque le 16 mars 2016.

Renaud : le mea culpa d'un père

Chez les Séchan, il y a Renaud, mais aussi Lolita, 35 ans, la fille, Malone, 9 ans, le fils, et aussi Héloïse, 5 ans, la petite-fille. Père et grand-père pas toujours présent, Renaud tente aujourd'hui de recol­ler les morceaux. Portrait de famille.

left Tout n'a pas toujours été rose dans la famille Séchan. Renaud, en proie à ses démons - dont l'al­cool - et ses maux - dépres­­sion, hypo­­con­­drie, para­­noïa comme il le confie ce mercredi dans Télé­rama - n'aura pas été un père très présent. Une situa­tion à laquelle il compte bien remé­dier, après avoir déclaré être guéri, et pas prêt de « repiquer ».

Lolita, 35 ans, est de près de trente ans l'aînée de Malone, né de l'union du chan­teur avec Romane Serda. Mariée à Renan Luce depuis 2009, la brunette a grandi entou­rée de photo­graphes et de jour­na­listes. On se souvient de ses appa­ri­tions à la télé­vi­sion où elle faisait le clown, ou bien de ses poses figées sur le papier glacé des maga­zines. Ce qui explique sans doute sa discré­tion actuelle, bien qu'elle ait épousé un chan­teur presque aussi célèbre que son père.

Lola, j'suis qu'un fantôme, quand tu vas où j'suis pas/Tu sais ma môme, que j'suis morgane de toi, chan­tait Renaud dans Morgane de toi, en 1983, magni­fique hommage à sa fille. Elle qui appelle encore Renaud Papou est aujourd'­hui deve­nue écri­vain de livres pour enfants et est l'heu­reuse maman d'une petite Héloïse, âgée de 5 ans. (Ils) me rattachent à la vie et me font avan­cer confiait le chan­teur éner­vant à Paris Match en 2012.

Parmi ceux qui l'aident à renaître de ses cendres, le petit Malone, âgé de 9 ans. Au début, ça a été très dur de parta­ger mon père, aujourd'­hui j'en suis très contente, racon­tait Lolita Séchan en janvier au maga­zine France Soir. Malone, de son côté, a lui aussi eu le droit à sa propre chan­son. Ta batte­rie, sorti cette année, est le fruit de la colla­bo­ra­tion du chan­teur avec Grand corps malade. Plus encore, sa décla­ra­tion d'amour à son fils lui a permis de retrou­ver le goût de l'écri­­ture explique-t-il. Il m'a dit qu'il aime­rait écrire une chan­son pour son fils. Un jour, vers 18-19 heures, on s'est installé. J'ai fait les deux premières phrases. Et il a embrayé. Dans la soirée, la chan­son était écrite, a ensuite confié le slameur au Pari­sien.

Cette année, en partie grâce à l'amour de sa famille, Renaud a fait un nouveau pas vers la guéri­son. Le 21 mars, confirme-t-il à Télé­rama, cela fera exac­­te­­ment six mois que je n'ai pas bu une goutte. Même dans un Mon Chéri. Et je m'en porte à merveille. (?) Il y a eu Renaud le Renard, main­­te­­nant il y a Renaud le phénix. Le Renard est derrière moi, je ne veux plus jamais le revoir.

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