Concerts : Compte-rendus et annonces Le Progrès, le par fr.
Mis en ligne dans le kiosque le 27 mai 2007.

Renaud dans la « Halle aux bestiaux »

Le chanteur n'aime pas la Halle Tony-Garnier, mais son public l'adore...

La dernière fois, Renaud avait installé sa scène dans un village en fête. Le chanteur a pris de la hauteur, et c'est désormais sur les toits d'une ville qu'il s'installe chaque soir, tel les Beatles au sommet de « Saville Row ». Costard noir et cravate rouge, Renaud déboule avec l'hommage à son fils, la bien nommée chanson « Malone ».

« Dire qu'il va grandir dans un pays où il faudra agiter un drapeau tricolore tous les dimanches » commente le chanteur, « ou encore pire : dans un pays avec un ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale ».

Entouré de sept musiciens dont les fidèles Alain Lanty et Jean-Pierre Buccolo, Renaud égrène ses chansons, en toute décontraction. Fini le Renaud bougon de ces dernières années, le chanteur est débonnaire et mutin. « Pour Boucan d'enfer, j'avais un chagrin d'enfer. Maintenant j'ai une patate d'enfer » souligne t-il en lançant « Docteur Renaud, Mister Renard »

Enervant mais acclamé

Puis entre deux chansons, Renaud répète ce qu'il disait récemment sur son blog : il n'aime pas la Halle Tony-Garnier. « J'ai un son pourri dans mon oreillette. C'est une halle aux bestiaux. Il faut demander à Gérard Collomb qu'il construise un Zénith, comme à Saint-Étienne » explique le chanteur énervant.

Et il énerve son public en chantant les louanges du public stéphanois, « champion de France des publics. On y était hier, le public était bien plus chaud que vous » lance t-il au public lyonnais, qui répond par un mélange de hurlements et d'acclamations.

T. M.

Retour le 13 juillet au théâtre antique de Fourvière. Billetterie Le Progrès.

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