Concerts : Compte-rendus et annonces Le Télégramme, le par fr.
Mis en ligne dans le kiosque le 11 novembre 2011.

Trois chanteurs pour le prix d'un

Samedi soir, l'Avel-vor dePlougastel mettra en lumière troistalents de la chanson française. «Seuls à trois» réunit Renan Luce, Alexis HK et Benoît Dorémus le temps d'un concert. Rencontre avec un trio du tonnerre.

Vous venez de démarrer la tournée «Seuls à trois». Pouvez-vous nous raconter votre rencontre ?

ALEXIS HK : Moi j'ai rencontré Renan en 2006, quand il venait de sortir son album Repentis. On avait un ami commun qui était CPE dans un lycée et on devait tous les deux intervenir là-bas. On s'est très bien entendu et, par la suite, quand il a décollé, il m'a fait rencontrer Benoît. Finalement, c'est Renan qui a fédéré ce petit trio.

D'où vous est venue l'idée de ce spectacle ?

RENAN LUCE : De notre amitié, tout simplement. Et puis, du fait que l'on a passé notre temps à faire de la musique ensemble : des chansons sur les albums des uns ou des autres. Mais on va aussi souvent chez Benoît et on s'amuse à jouer seul, en duo ou tous les trois. L'idée, c'est vraiment de rendre le spectacle le plus vivant possible et de casser la routine. Franchement, ça fait du bien.

Et revenir dans le Finistère, qu'est-ce que ça fait ?

RENAN LUCE : J'ai hâte! C'est l'occasion de faire venir les potes à la maison. Quand je vivais près de Morlaix, je rêvais d'être chanteur. Alors c'est chouette de revenir en l'étant devenu.

Sur scène, à quoi ressemble cette nouvelle formule ?

BENOÎT DORÉMUS : Un truc simple et chaleureux, c'est ce qui se dégage soir après soir. On ne savait pas trop à quoi s'attendre au début, vu que nous avons des parcours et des publics différents, mais les gens réagissent très bien. On sent qu'ils sont contents d'être là et qu'ils ont envie de participer. Comme on joue en acoustique dans beaucoup dans des salles assises, on fait pas mal chanter. C'est très convivial.

Au-delà de cette amitié, vous sentez-vous proches musicalement? Chacun se retrouve-il dans la musique de l'autre ?

ALEXIS HK : Oui, bien sûr. Il n'y a pas que le côté copains. Nous sommes amis autant artistiquement que dans la vie! On avait juste envie de partager des scènes ensemble. Entre nous, il y a une réelle complicité d'écriture et une même façon de procéder. On est de la même école, issu d'une même génération qui a grandi en écoutant Renaud.

Justement, c'est Renaud qui vous a découvert, Benoît Dorémus. Les médias vous reconnaissent volontiers comme son «héritier».

BENOÎT DORÉMUS : Il y a une histoire assez forte. C'est lui qui a produit mon premier album. C'est un lien précieux et un superbe compliment, mais j'ai un univers qui m'est propre.

Coïncidence, Renan Luce, vous êtes marié à la fille de Renaud. Entretenez-vous une forme de lien artistique avec lui ?

RENAN LUCE : Non, pas vraiment. Je trouve la question indiscrète.

Et Alexis HK, aucun lien avec Renaud ?

ALEXIS HK : Pas de lien direct, non! (rires) Je suis juste un véritable admirateur. Grâce aux autres, j'ai eu l'occasion de le lui dire.

Pratique «Seuls à trois», samedi à20h30, à l'Avel-Vor (Plougastel). Tarifs: 28 et 25EUR. Tél.02.98.37.57.30.

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