Vos mots, vos textes pour Ingrid et les autres otages
Modérateur : modérateurs
- andré-louis
- Messages : 72
- Enregistré le : 21 sept. 2005, 19:28
- Localisation : citoyen privilégié du monde, car libre, ayant un toit et à manger
La lumiere jaillira
Paroles et Musique: J. Brel/J. Brel-F. Rauber 1958
--------------------------------------------------------------------------------
La lumière jaillira
Claire et blanche un matin
Brusquement devant moi
Quelque part en chemin
La lumière jaillira
Et la reconnaîtrai
Pour l'avoir tant de fois
Chaque jour espérée
La lumière jaillira
Et de la voir si belle
Je connaîtrai pourquoi
J'avais tant besoin d'elle
La lumière jaillira
Et nous nous marierons
Pour n'être qu'un combat
Pour n'être qu'une chanson
La lumière jaillira
Et je l'inviterai
A venir sous mon toit
Pour y tout transformer
La lumière jaillira
Et déjà modifié
Lui avouerai du doigt
Les meubles du passé
La lumière jaillira
Et j'aurai un palais
Tout ne change-t-il pas
Au soleil de juillet
La lumière jaillira
Et toute ma maison
Assise au feu de bois
Apprendra ces chansons
La lumière jaillira
Parsemant mes silences
De sourires de joie
Qui meurent et recommencent
La lumière jaillira
Qu'éternel voyageur
Mon cœur en vain chercha
Mais qui était en mon cœur
La lumière jaillira
Reculant l'horizon
La lumière jaillira
Et portera ton nom
Paroles et Musique: J. Brel/J. Brel-F. Rauber 1958
--------------------------------------------------------------------------------
La lumière jaillira
Claire et blanche un matin
Brusquement devant moi
Quelque part en chemin
La lumière jaillira
Et la reconnaîtrai
Pour l'avoir tant de fois
Chaque jour espérée
La lumière jaillira
Et de la voir si belle
Je connaîtrai pourquoi
J'avais tant besoin d'elle
La lumière jaillira
Et nous nous marierons
Pour n'être qu'un combat
Pour n'être qu'une chanson
La lumière jaillira
Et je l'inviterai
A venir sous mon toit
Pour y tout transformer
La lumière jaillira
Et déjà modifié
Lui avouerai du doigt
Les meubles du passé
La lumière jaillira
Et j'aurai un palais
Tout ne change-t-il pas
Au soleil de juillet
La lumière jaillira
Et toute ma maison
Assise au feu de bois
Apprendra ces chansons
La lumière jaillira
Parsemant mes silences
De sourires de joie
Qui meurent et recommencent
La lumière jaillira
Qu'éternel voyageur
Mon cœur en vain chercha
Mais qui était en mon cœur
La lumière jaillira
Reculant l'horizon
La lumière jaillira
Et portera ton nom
La cité des 3000,
La cité des 4000,
La cité du silence, la cité qui se glace d’un hiver tropical.
3000 larmes, c’est la pluie de leurs peines sans procès légitime,
C’est la pluie qui les noie dans l’oubli des medias.
3000 brillent, les étoiles nous scintillent quand leurs yeux s’épousent là, dans les noces lumineuses d’un soleil solidaire… Une clarté, que tu vois de chez toi, si tu relèves la tête… un ciel où se partagent nos regards qui se plissent d’humanité fleurie.
La cité des 3000 est peuplée de ces fleurs aux couleurs de l’espoir.
La cité du printemps quand on le chantera verra ses papillons pleurer… pleurer de joie.
En toute poésie,
Bruno
La cité des 4000,
La cité du silence, la cité qui se glace d’un hiver tropical.
3000 larmes, c’est la pluie de leurs peines sans procès légitime,
C’est la pluie qui les noie dans l’oubli des medias.
3000 brillent, les étoiles nous scintillent quand leurs yeux s’épousent là, dans les noces lumineuses d’un soleil solidaire… Une clarté, que tu vois de chez toi, si tu relèves la tête… un ciel où se partagent nos regards qui se plissent d’humanité fleurie.
La cité des 3000 est peuplée de ces fleurs aux couleurs de l’espoir.
La cité du printemps quand on le chantera verra ses papillons pleurer… pleurer de joie.
En toute poésie,
Bruno
Ici,
Le 24 octobre 2005,
Ingrid
Je t’écris d’un pays que tu ne connais pas,
Je t’écris dans une langue que je ne maîtrise pas…
Imagine a jumenta chi biaghja quant'u ventu et la belle mischiada sangue e latte…
Des histoires, des fole, que le libbecciu porte entre mare e munte,
Derrière les rochers, entre les torrents, je cherche ma banda qui s’égare sauvage,
Beauté de la macchia, beauté de la nature où l’arbousier pleure, où la myrthe s’effleure…
Pensée d’asphodèle,
Quand la Lune nous épelle…
Chjama e risponde.
Una volta era dans mon cœur ouvert.
Je te parle encore des nuages qui s’accrochent,
Per una branca di un’ Leone
Dans mes cheveux incantade.
Biaghja, biaghja, biaghja!
U cavallu verde
Par ces chemins qui nous ramènent en nous,
Je te parle de ceux que la vie a figés
Dans l’osteria austère des pièges du voyage,
Qui attendent un signe, un mot, un sourire,
Qui attendent qu’on traduise le mot liberté…
Je t’écris d’un pays que tu ne connais pas,
Je t’écris dans une langue que je ne maîtrise pas…
Un jour, je t’inviterai en balanina, sur les rives de Kalyste…
A Pigna, San Antonin, à Isola Rossa… et à Felicetu.
Boire le vin du Reginu, goûter le fromage d’un berger, je t’offrirai comme dans les fole, l’hospitalité.
Pace e salute.
Fola foletta
Schinche rilletta
Dide a vostra
A mea è detta
En toute poésie,
Bruno
PS : l'idée, c'est décrire quelques mots pour Ingrid...
• Un poème, une chanson,
• Une lettre,
• Une pensée,
• Un témoignage du quotidien,
• Une réflexion,
• Un dessin, une image…
• Autres…
Le 24 octobre 2005,
Ingrid
Je t’écris d’un pays que tu ne connais pas,
Je t’écris dans une langue que je ne maîtrise pas…
Imagine a jumenta chi biaghja quant'u ventu et la belle mischiada sangue e latte…
Des histoires, des fole, que le libbecciu porte entre mare e munte,
Derrière les rochers, entre les torrents, je cherche ma banda qui s’égare sauvage,
Beauté de la macchia, beauté de la nature où l’arbousier pleure, où la myrthe s’effleure…
Pensée d’asphodèle,
Quand la Lune nous épelle…
Chjama e risponde.
Una volta era dans mon cœur ouvert.
Je te parle encore des nuages qui s’accrochent,
Per una branca di un’ Leone
Dans mes cheveux incantade.
Biaghja, biaghja, biaghja!
U cavallu verde
Par ces chemins qui nous ramènent en nous,
Je te parle de ceux que la vie a figés
Dans l’osteria austère des pièges du voyage,
Qui attendent un signe, un mot, un sourire,
Qui attendent qu’on traduise le mot liberté…
Je t’écris d’un pays que tu ne connais pas,
Je t’écris dans une langue que je ne maîtrise pas…
Un jour, je t’inviterai en balanina, sur les rives de Kalyste…
A Pigna, San Antonin, à Isola Rossa… et à Felicetu.
Boire le vin du Reginu, goûter le fromage d’un berger, je t’offrirai comme dans les fole, l’hospitalité.
Pace e salute.
Fola foletta
Schinche rilletta
Dide a vostra
A mea è detta
En toute poésie,
Bruno
PS : l'idée, c'est décrire quelques mots pour Ingrid...
• Un poème, une chanson,
• Une lettre,
• Une pensée,
• Un témoignage du quotidien,
• Une réflexion,
• Un dessin, une image…
• Autres…
Lucas (mon fils), trois ans, à peine :
A propos d'Ingrid, de mon soutien :
"d'accord papa, si un jour, tu m'emmènes voir des gens en prison, je vais les déprisonnier"...
Il m'a dit, il y a peu de temps qu'il fallait faire un trou dans la télé pour aider les gens...
Le trou, il est déjà sur l'écran, c'est le trou de l'oubli.
En toute poésie,
Bruno
A propos d'Ingrid, de mon soutien :
"d'accord papa, si un jour, tu m'emmènes voir des gens en prison, je vais les déprisonnier"...
Il m'a dit, il y a peu de temps qu'il fallait faire un trou dans la télé pour aider les gens...
Le trou, il est déjà sur l'écran, c'est le trou de l'oubli.
En toute poésie,
Bruno
- andré-louis
- Messages : 72
- Enregistré le : 21 sept. 2005, 19:28
- Localisation : citoyen privilégié du monde, car libre, ayant un toit et à manger
Chanson écrite par un Isèrois de 15 ans...
Ton sourire qui désarme
Tu compte p't'etre les étoiles
Qui te serve de repère
Au milieu de ces males
Qui t'ont fait prisonnière
Bientôt trois ans q'tu souffle
Dans la brume chaque matin
Accrochée à un gouffre
Qui t'écorche les mains
Et la lutte que tu mène
En levant ton regard
Face à ces types obscènes
Qui parlent encor d'victoire
La beauté qu il te reste
Et cette force de toujours
Malgré l'horreur qui peste
Tu survie chaque jours
Refrain : C' est aussi pour ton charme
Que je suis ton combat
Et q'ton sourire désarme
Même le pire des malfrats
Croire en la liberté
Dans un monde corrompu
Ou le faible est damné
A nourrir ces faux-culs
En voulant apportée
La paix dans ton pays
En voulant affronter
Leurs rêves , leurs utopies
Ces faibles ont crus malin
De s'en prendre à une femme
Qui serre encore les points
Et qui brandit la flamme
La beauté que tu as
Et la force de toujours
Malgré ceux autours d'toi
Tu survie chaque jours
Refrain : C'est aussi pour ton charme
Que je suis ton combat
Et q'ton sourire désarme
Même pire le pire des malfrats
Tes enfants comme moi
Crient chaque jours « libertad »
Pour l'absence qui se noie
Dans un bruit de grenade
Engagez eux aussi
Pour l'amour d'une maman
Ils éclairent tes nuits
Illuminent chaque instant
Des otages comme toi
Qui se sentent oubliés
Sache qu'on s'ra toujours la
Pour s'unir et chanter
La beauté que tu garde
Et la force de toujours
Au mépris d'ces malades
Tu survie chaque jours
Refrain : C'est aussi pour ton charme
Que je suis ton combat
Et que ton sourire désarme
Même le pire des malfrats .
j.carcel
voila ma chanson fortement inspirée par celle de renaud mais avec mes mots
a moi .j\' espere qu elle vous plaira car je me sens engagez grace à renaud
encore puis j habite en isere et j ai 15 ans
Ton sourire qui désarme
Tu compte p't'etre les étoiles
Qui te serve de repère
Au milieu de ces males
Qui t'ont fait prisonnière
Bientôt trois ans q'tu souffle
Dans la brume chaque matin
Accrochée à un gouffre
Qui t'écorche les mains
Et la lutte que tu mène
En levant ton regard
Face à ces types obscènes
Qui parlent encor d'victoire
La beauté qu il te reste
Et cette force de toujours
Malgré l'horreur qui peste
Tu survie chaque jours
Refrain : C' est aussi pour ton charme
Que je suis ton combat
Et q'ton sourire désarme
Même le pire des malfrats
Croire en la liberté
Dans un monde corrompu
Ou le faible est damné
A nourrir ces faux-culs
En voulant apportée
La paix dans ton pays
En voulant affronter
Leurs rêves , leurs utopies
Ces faibles ont crus malin
De s'en prendre à une femme
Qui serre encore les points
Et qui brandit la flamme
La beauté que tu as
Et la force de toujours
Malgré ceux autours d'toi
Tu survie chaque jours
Refrain : C'est aussi pour ton charme
Que je suis ton combat
Et q'ton sourire désarme
Même pire le pire des malfrats
Tes enfants comme moi
Crient chaque jours « libertad »
Pour l'absence qui se noie
Dans un bruit de grenade
Engagez eux aussi
Pour l'amour d'une maman
Ils éclairent tes nuits
Illuminent chaque instant
Des otages comme toi
Qui se sentent oubliés
Sache qu'on s'ra toujours la
Pour s'unir et chanter
La beauté que tu garde
Et la force de toujours
Au mépris d'ces malades
Tu survie chaque jours
Refrain : C'est aussi pour ton charme
Que je suis ton combat
Et que ton sourire désarme
Même le pire des malfrats .
j.carcel
voila ma chanson fortement inspirée par celle de renaud mais avec mes mots
a moi .j\' espere qu elle vous plaira car je me sens engagez grace à renaud
encore puis j habite en isere et j ai 15 ans
courage et à bientot
ps:CLAP CLAP CLAP pour la chansons du jeune isérois
ps:CLAP CLAP CLAP pour la chansons du jeune isérois
Un petit musée virtuel consacré au chanteur ... http://www.facebook.com/renaudrgi
Ingrid-graphie
Ingrid,
Tes grilles…
Dans la forêt grise,
Où la pluie te grime
En otage qu’ils greffent
Sans couleur et grêle.
Ingrid,
Tes grilles…
Comme l’arbre sans graine
Gardé par des ogres,
Ta vie qu’ils dénigrent,
Au gré de leurs grades.
Ingrid,
Vos grilles…
Pliées, rabougries,
Malgré le chagrin,
Vos cimes amaigries
Grimpent et grognent puis grondent.
Ingrid-graphie
Sur nos troncs se gravent,
Libertad en gras,
Vos branches comme des griffes
Donnent des fruits en grappes.
En toute poésie,
Bruno
PS : l'idée, c'est décrire quelques mots pour Ingrid...
• Un poème, une chanson,
• Une lettre,
• Une pensée,
• Un témoignage du quotidien,
• Une réflexion,
• Une image, un dessin
• Autres…
Ingrid,
Tes grilles…
Dans la forêt grise,
Où la pluie te grime
En otage qu’ils greffent
Sans couleur et grêle.
Ingrid,
Tes grilles…
Comme l’arbre sans graine
Gardé par des ogres,
Ta vie qu’ils dénigrent,
Au gré de leurs grades.
Ingrid,
Vos grilles…
Pliées, rabougries,
Malgré le chagrin,
Vos cimes amaigries
Grimpent et grognent puis grondent.
Ingrid-graphie
Sur nos troncs se gravent,
Libertad en gras,
Vos branches comme des griffes
Donnent des fruits en grappes.
En toute poésie,
Bruno
PS : l'idée, c'est décrire quelques mots pour Ingrid...
• Un poème, une chanson,
• Une lettre,
• Une pensée,
• Un témoignage du quotidien,
• Une réflexion,
• Une image, un dessin
• Autres…
Modifié en dernier par Bruno le 26 oct. 2005, 00:37, modifié 1 fois.
j'suis pas chanteur
j'suis pas poete
je suis juste humain
ma plus grande qualité c'est l'altruisme
mon plus grand defaut c'est ma colere
ma haine contre l'inegalité, l'insecurité
les voleurs les violeurs les tueurs
les teles ne montrent que ce qu'elles veulent
que ce qui fait de l'audimat
pendant 40 jours on nous bassine mais apres...
on oublie les 1300 autres...
les familles elles n'oublient pas
alors nous non plus ne les oublions pas
la force d'une chaine reside en son maillon le plus faible
individuellement nous ne sommes pas grand chose
ensemble nous sommes fort
courage
j'suis pas poete
je suis juste humain
ma plus grande qualité c'est l'altruisme
mon plus grand defaut c'est ma colere
ma haine contre l'inegalité, l'insecurité
les voleurs les violeurs les tueurs
les teles ne montrent que ce qu'elles veulent
que ce qui fait de l'audimat
pendant 40 jours on nous bassine mais apres...
on oublie les 1300 autres...
les familles elles n'oublient pas
alors nous non plus ne les oublions pas
la force d'une chaine reside en son maillon le plus faible
individuellement nous ne sommes pas grand chose
ensemble nous sommes fort
courage
refait surface et respire à plein poumons
le cerveau en hypoxie reprend conscience d'un manque et s'y habitue
c'est la vie qui continue
le cerveau en hypoxie reprend conscience d'un manque et s'y habitue
c'est la vie qui continue