Lettre ouverte à Madame la défenseure des enfants
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Didier Lembrouille
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Blaise Poulossière
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Ca sent la dernière cartouche, là, DidierDidier Lembrouille a écrit :Citer Carlos dans un sujet sur l'autorité à l'école c'est comme citer Sarkozy dans un sujet sur la responsabilisation du monde politique.
Soundtrack of my life
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
"Officier & gentleman"Yann quib a écrit :Lembrouille est un fan de top gun , surtout a la fin quand Richard Geere dit "je ne vous oublierai jamais chef" au sergent black qui l'a fait chier pendant 1an !
C'est con une foule. Elle suit toujours un dingue, et un dingue se trouve toujours dans une foule.
ha oui ! c'est vrai, dans top gun il la baise .... tiens, ç'aurait ete marrant qu'il se tape le sergent black, Richard Geere ....NON a écrit :"Officier & gentleman"Yann quib a écrit :Lembrouille est un fan de top gun , surtout a la fin quand Richard Geere dit "je ne vous oublierai jamais chef" au sergent black qui l'a fait chier pendant 1an !
E kreiz an avel, atao!
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Didier Lembrouille
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Richard Gere a vraiment joué dans Top Gun ???
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"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
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On parle beaucoup, on remue beaucoup de vent, à propos de cetet hsitoire d’un prof qui aurait selon certain abuse de son autorité (qu’il n’arrivait pourtant pas à imposer – la preuve) en foutant une claque à un élève, et de l’abus d’autorité du père du morveux qui a porté plainte et fait incarcéré le type en question pour si peu.
Alors on débat et ion devise, mais on ne connait pas les circonstances. D’aucuns vont prétendre que le prof l’a bien cherché parce que c’est un connard d’alcoolique, d’autres que le gamin ne mérite pas mieux.
Pour vous dire la banalité de la chose, je vais vous raconter une histoire similaire. Ca sera plus facile d’en débattre, vu que je connais les circonstances et que je pourrais presque vous la raconter comme si j’y étais.
Hier, un gosse sort de la classe, parce que la leçon ne l’intéresse pas. L’instit’ va le chercher dans le couloir, car il ne peut rester sans surveillance. En général, quand rien ne l’intérese, il reste dans son coin. Le gosse refuse de revenir en classe. L’instit’, calmement, lui dit qu’il ira dans une autre classe, ça le calmera. Il refuse, veut rentrer dans sa classe. « Suis-moi alors »
- Non !
Faut savoir.
Elle le prend par le bras, sans agressivité, se contenant, pour l’entrainer vers la classe.
« T’es chiante. »
« Ben ouais. »
« T’es conne. »
« Pardon ? »
« GROSSE CONNE ! »
Elle lui demande des excuses, il se tape une crise d’hystérie. Il se cache derrière les manteaux, devient insaisissable ..
« Puisque c’est comme ça, je veux me casser une jambe. » et il enjambe la balustrade pour sauter dans l’escalier.
L’instit le rattrape.
Bref, je vous passe la suite. Gamin incontrôlable. L’instit’ à les mains liées, elle ne peut rien faire. C’est tous les jours comme ça.
Et vous savez la meilleure ? C’est pas un mioche de 11 ans qui dit connard, non.
C’est un gamin DE SIX ANS qui traite sa prof de grosse conne. Qui avait traité un peu plus tôt une camarade de classe de « pétasse ». Qui empêche sa classe d’apprendre à lire en foutant le bronx 5 heures sur 6. Mais le pire qu’on sache faire, c’est l’envoyer au bureau de la directrice … où il met tout par terre dans des accès de rage.
Voilà, j’admire le sang-froid de l’instit’, hier. Je n’aurais pas tenu. Le gamin n’accepte, en reconnait aucune autorité d’une femme. Il est pareille avec sa mère, qui dit ne rien pouvoir faire de plus …
Vous allez dire que c’est bien, qu’il faut laisser couler. Ouais, mais en attendant, l’instit’, elle prend tout dans la gueule. Pour un sale marmot qui n’est pas à sa place dans une école normale mais qu’on refuse de transférer dans un établissement où les adultes qui encadrent sont formés pour traiter ce genre de cas, pour ça, elle remet toute sa carrière en cause ; elle perd la vocation, le goût de son métier. C’est très dur.
Et là aussi, on va dire, comme la psy de l’éducation nationale l’avait insinué, que c’est la faute des instit’ ?
Faites-moi encore rire avec vos théories d’enfants-rois à la mords-moi-l’nœud !
Alors on débat et ion devise, mais on ne connait pas les circonstances. D’aucuns vont prétendre que le prof l’a bien cherché parce que c’est un connard d’alcoolique, d’autres que le gamin ne mérite pas mieux.
Pour vous dire la banalité de la chose, je vais vous raconter une histoire similaire. Ca sera plus facile d’en débattre, vu que je connais les circonstances et que je pourrais presque vous la raconter comme si j’y étais.
Hier, un gosse sort de la classe, parce que la leçon ne l’intéresse pas. L’instit’ va le chercher dans le couloir, car il ne peut rester sans surveillance. En général, quand rien ne l’intérese, il reste dans son coin. Le gosse refuse de revenir en classe. L’instit’, calmement, lui dit qu’il ira dans une autre classe, ça le calmera. Il refuse, veut rentrer dans sa classe. « Suis-moi alors »
- Non !
Faut savoir.
Elle le prend par le bras, sans agressivité, se contenant, pour l’entrainer vers la classe.
« T’es chiante. »
« Ben ouais. »
« T’es conne. »
« Pardon ? »
« GROSSE CONNE ! »
Elle lui demande des excuses, il se tape une crise d’hystérie. Il se cache derrière les manteaux, devient insaisissable ..
« Puisque c’est comme ça, je veux me casser une jambe. » et il enjambe la balustrade pour sauter dans l’escalier.
L’instit le rattrape.
Bref, je vous passe la suite. Gamin incontrôlable. L’instit’ à les mains liées, elle ne peut rien faire. C’est tous les jours comme ça.
Et vous savez la meilleure ? C’est pas un mioche de 11 ans qui dit connard, non.
C’est un gamin DE SIX ANS qui traite sa prof de grosse conne. Qui avait traité un peu plus tôt une camarade de classe de « pétasse ». Qui empêche sa classe d’apprendre à lire en foutant le bronx 5 heures sur 6. Mais le pire qu’on sache faire, c’est l’envoyer au bureau de la directrice … où il met tout par terre dans des accès de rage.
Voilà, j’admire le sang-froid de l’instit’, hier. Je n’aurais pas tenu. Le gamin n’accepte, en reconnait aucune autorité d’une femme. Il est pareille avec sa mère, qui dit ne rien pouvoir faire de plus …
Vous allez dire que c’est bien, qu’il faut laisser couler. Ouais, mais en attendant, l’instit’, elle prend tout dans la gueule. Pour un sale marmot qui n’est pas à sa place dans une école normale mais qu’on refuse de transférer dans un établissement où les adultes qui encadrent sont formés pour traiter ce genre de cas, pour ça, elle remet toute sa carrière en cause ; elle perd la vocation, le goût de son métier. C’est très dur.
Et là aussi, on va dire, comme la psy de l’éducation nationale l’avait insinué, que c’est la faute des instit’ ?
Faites-moi encore rire avec vos théories d’enfants-rois à la mords-moi-l’nœud !
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Didier Lembrouille
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Ah ?
Et donc ?
Explique nous pourquoi le gamin est comme ça avant de balancer des conneries. A côté de chez moi y a un institut spécialisé pour les gamins en manque de repères (et c'est un euphémisme). Lorsque j'avais rencontré le directeur il m'avait clairement expliqué que généralement les gamins en arrivent à ce comportement parce que les parents ont soit toujours tout passé soit ont démissionné. Et bien souvent (en tout cas dans cet établissement) les gamins sont issu plutôt des milieux défavorisés mais malgré tout on leur achète les baskets dernier cri à 150 euros la paire même s'il n'y a plus grand chose à bouffer pour la fin du mois (oui je sais c'est du n'importe quoi. Mais ce n'est pas de moi, c'est du directeur dudit institut).
Et donc ?
Explique nous pourquoi le gamin est comme ça avant de balancer des conneries. A côté de chez moi y a un institut spécialisé pour les gamins en manque de repères (et c'est un euphémisme). Lorsque j'avais rencontré le directeur il m'avait clairement expliqué que généralement les gamins en arrivent à ce comportement parce que les parents ont soit toujours tout passé soit ont démissionné. Et bien souvent (en tout cas dans cet établissement) les gamins sont issu plutôt des milieux défavorisés mais malgré tout on leur achète les baskets dernier cri à 150 euros la paire même s'il n'y a plus grand chose à bouffer pour la fin du mois (oui je sais c'est du n'importe quoi. Mais ce n'est pas de moi, c'est du directeur dudit institut).
Si les morpions votaient, vous auriez la vérole !
je suis pas dans sa famille, l'instit' non plus, et stricto sensu, on ne devrait pas avoir à le savoir pour donner des leçons à un marmot de CP.Didier Lembrouille a écrit :Ah ?
Et donc ?
Explique nous pourquoi le gamin est comme ça
Il n'accepte pas l'autorité des femmes ? Je suppose qu'à la base c’est un gosse qui est subversif à l’autorité, laquelle sa mère n’a jamais su lui imposer. Et c’est pas à l’école, où les instit’ ne peuvent rien faire et ne sont pas là pour ça, qu’il va apprendre à se maitriser et obéir. Enfin, c’est ce que je pense, mais me demande pas pourquoi, je ne sais pas ce qu’il a reçu pour Noël et dans quelle mesure ses parents (divorcés) se privent de tout pour le gâter.
Conneries ? EJ ne fais que donner une autre histoire, pour prouver la banalité des faits, mais jsutement reprocher le fait que ce soit devenu une banalité ? Tu t'atends à quoi ? Je vois pas où sont les conenries, puisque vu tes posts dans d'autres forums, nous sommes d'acc' à 98 %Didier Lembrouille a écrit :avant de balancer des conneries.
ouais, l'enfant-roi. M'en parle pas. Et si on trouve ça dans les milieu défavorisés, c'est jsutment parce que les parents, regrettant leur propre enfance où ils ont connu des privations, veulent éviter cela à leurs gosses. Et en font de trop dans le sens inverse !Didier Lembrouille a écrit :A côté de chez moi y a un institut spécialisé pour les gamins en manque de repères (et c'est un euphémisme). Lorsque j'avais rencontré le directeur il m'avait clairement expliqué que généralement les gamins en arrivent à ce comportement parce que les parents ont soit toujours tout passé soit ont démissionné. Et bien souvent (en tout cas dans cet établissement) les gamins sont issu plutôt des milieux défavorisés mais malgré tout on leur achète les baskets dernier cri à 150 euros la paire même s'il n'y a plus grand chose à bouffer pour la fin du mois (oui je sais c'est du n'importe quoi. Mais ce n'est pas de moi, c'est du directeur dudit institut).
Je me souviens de ce que Georges Simenon écrivait dans ses mémoires. Petit, enfant de basse moyenne classe, il n’était pas gâté. A Noël, il recevait des trucs utiles, pas des jouets, surtout pas des trucs chers.
Par contre, la plupart des enfants de mineurs du quartier d’à côté, alors que toute la famille se baladait crade dans des vêtements pouilleux et n’avaient pas de quoi bouffer convenablement, la plupart de ses enfants recevaient des cadeaux que le petit Georges n’aurait même pas rêvé recevoir. Des voitures à pédales, etc.
Et c’était …. Dans les années 20 !
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Eddy Cordy
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- Localisation : You know I love this place, more than it shows on my face.