La preuve que les combattants des Farc dormaient
Raul Reyes était encore en caleçon :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... _du_c.html :
cliquer sur Galerie Photos
les photos du cadavre de Raul Reyes.
Sur la Jornada (journal mexicain) l'action menée par la Colombie est qualifiée de Crime de Guerre (Convention de Genève de 1977).
Voici le texte pour ceux qui comprennent l'espagnol :
Crimen de guerra
De la redacción
Según el protocolo adicional a la Convención de Ginebra de 1977, añadido al protocolo original de 1949, el asesinato de un miembro de un ejército adversario mientras existen negociaciones de paz es un crimen de guerra bajo el rubro de perfidia.
“Se prohíbe matar, herir o capturar a un adversario recurriendo a la perfidia. Actos que invitan a la confianza del adversario y que lo llevan a creer que está bajo protección de las leyes internacionales aplicables a un conflicto armado y el traicionar esa confianza constituye perfidia”, señala el texto del documento.
Una de las definiciones de perfidia, establece la Convención, es la de matar, herir o capturar a un adversario mientras existe un proceso de negociación abierto.
La Convención de Ginebra, por ser un tratado de regulación del derecho internacional, obliga a todos los países, por encima de sus propias constituciones nacionales, a respetar lo estipulado en el documento, en cuanto a respeto a los derechos humanos y leyes de combate.
Ingrid Betancourt est "très malade", ...
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Les autorités colombiennes accusent le Venezuela d'avoir donné 300 millions de dollars aux FARC
03.03.2008
Les tensions ne désenflent pas entre Bogota et Caracas. Les autorités colombiennes ont accusé lundi le Venezuela d'avoir financé les rebelles des FARC. Le président Hugo Chavez aurait apporté "un financement de 300 millions de dollars" (313 mio de fr.) aux rebelles. Bogota s'appuyerait sur l'ordinateur du no 2 des FARC, Raul Reyes, tué samedi. Celui-ci mettrait aussi en évidence une alliance d'armes entre la guérilla et le Venezuela. Les FARC auraient aussi envoyé de l'argent à H.Chavez lorsque celui-ci était en prison (1992-94). Le Venezuela a démenti ces informations, les qualifiant de "mensonges".
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSe ... 4577167000
---------
Ban Ki-moon inquiet de l'escalade entre la Colombie et ses voisins
NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est "préoccupé" par l'augmentation des tensions entre la Colombie et ses voisins et appelle à la retenue, a indiqué lundi son service de presse.
M. Ban est "préoccupé par la montée des tensions et de la rhétorique relevée au cours du weekend entre la Colombie et ses voisins, l'Equateur et le Venezuela", déclare un communiqué.
"Il exhorte à la retenue et appelle les trois pays à résoudre les questions qui les préoccupent dans l'esprit de dialogue et de coopération qui caractérise traditionnellement leurs relations", ajoute le texte.
L'élimination en territoire équatorien par l'armée colombienne du numéro deux de la guérilla marxiste colombienne des Farc, Raul Reyes, a provoqué une escalade de tensions entre la Colombie et ses voisins, l'Equateur et le Venezuela, la plus grave crise depuis plus d'une décennie dans cette région d'Amérique latine.
Le Conseil permanent de l'Organisation des Etats américains (OEA) se réunira mardi à Washington pour évoquer "la crise", a indiqué lundi le secrétaire général de l'organisation, Jose Miguel Insulza.
http://www.romandie.com/ats/news/080303 ... y4c7r4.asp
03.03.2008
Les tensions ne désenflent pas entre Bogota et Caracas. Les autorités colombiennes ont accusé lundi le Venezuela d'avoir financé les rebelles des FARC. Le président Hugo Chavez aurait apporté "un financement de 300 millions de dollars" (313 mio de fr.) aux rebelles. Bogota s'appuyerait sur l'ordinateur du no 2 des FARC, Raul Reyes, tué samedi. Celui-ci mettrait aussi en évidence une alliance d'armes entre la guérilla et le Venezuela. Les FARC auraient aussi envoyé de l'argent à H.Chavez lorsque celui-ci était en prison (1992-94). Le Venezuela a démenti ces informations, les qualifiant de "mensonges".
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSe ... 4577167000
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Ban Ki-moon inquiet de l'escalade entre la Colombie et ses voisins
NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est "préoccupé" par l'augmentation des tensions entre la Colombie et ses voisins et appelle à la retenue, a indiqué lundi son service de presse.
M. Ban est "préoccupé par la montée des tensions et de la rhétorique relevée au cours du weekend entre la Colombie et ses voisins, l'Equateur et le Venezuela", déclare un communiqué.
"Il exhorte à la retenue et appelle les trois pays à résoudre les questions qui les préoccupent dans l'esprit de dialogue et de coopération qui caractérise traditionnellement leurs relations", ajoute le texte.
L'élimination en territoire équatorien par l'armée colombienne du numéro deux de la guérilla marxiste colombienne des Farc, Raul Reyes, a provoqué une escalade de tensions entre la Colombie et ses voisins, l'Equateur et le Venezuela, la plus grave crise depuis plus d'une décennie dans cette région d'Amérique latine.
Le Conseil permanent de l'Organisation des Etats américains (OEA) se réunira mardi à Washington pour évoquer "la crise", a indiqué lundi le secrétaire général de l'organisation, Jose Miguel Insulza.
http://www.romandie.com/ats/news/080303 ... y4c7r4.asp
Le raid contre les Farc déclenché à la suite d'une info américaine
Agence France-Presse
Bogota
Le raid de l'armée colombienne, qui a causé samedi la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, a été déclenché à la suite d'une information des renseignements américains, a indiqué lundi à l'AFP un haut responsable du ministère colombien de la Défense.
«Les États-Unis ont fourni aux services de renseignement de la police (colombienne) l'identification du téléphone satellitaire» de M. Reyes, leur permettant de le localiser, a indiqué cette source qui a requis l'anonymat.
suite ici:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 14/CPMONDE
Agence France-Presse
Bogota
Le raid de l'armée colombienne, qui a causé samedi la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, a été déclenché à la suite d'une information des renseignements américains, a indiqué lundi à l'AFP un haut responsable du ministère colombien de la Défense.
«Les États-Unis ont fourni aux services de renseignement de la police (colombienne) l'identification du téléphone satellitaire» de M. Reyes, leur permettant de le localiser, a indiqué cette source qui a requis l'anonymat.
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http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 14/CPMONDE
Le Brésil contre l'opération colombienne
Le ministre des Affaires étrangères du Brésil, poids lourd diplomatique de la région, a condamné lundi l'attaque lancée samedi par la Colombie contre un camp des Farc en Equateur et appelé Bogota à présenter des excuses." Le Brésil condamne toute violation territoriale", a-t-il déclaré.Il a également estimé que gouvernement Uribe devait présenter des excuses "explicites" afin de contenir la vive crise diplomatique provoquée par cette attaque lors de laquelle le numéro deux des Farc, Raul Reyes, a été tué.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/interna ... html?popup
Le ministre des Affaires étrangères du Brésil, poids lourd diplomatique de la région, a condamné lundi l'attaque lancée samedi par la Colombie contre un camp des Farc en Equateur et appelé Bogota à présenter des excuses." Le Brésil condamne toute violation territoriale", a-t-il déclaré.Il a également estimé que gouvernement Uribe devait présenter des excuses "explicites" afin de contenir la vive crise diplomatique provoquée par cette attaque lors de laquelle le numéro deux des Farc, Raul Reyes, a été tué.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/interna ... html?popup
«Uribe se fout des otages»
Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, est ulcéré par l'attitude du président colombien.
Angélique Mounier-Kuhn
Mardi 4 mars 2008
Le Temps: L'offensive militaire de Bogota contre les FARC signifie-t-elle un retour en arrière dans le processus engagé par les efforts pour la libération des otages?
Fabrice Delloye: Je m'interroge sur les agissements du président Uribe. Il est très clair qu'il ne veut pas entendre parler d'un accord humanitaire avec les FARC. En maintenant l'état de guerre, il assure son succès auprès du peuple colombien. Cela lui permet aussi d'occulter tous les dossiers paramilitaires qui le gène. Il y a des témoignages et des procès en cours très compromettants pour son entourage et des membres de sa famille.
Uribe est un manipulateur de génie: il parvient à créer des situations qui à chaque fois le montrent comme un président ferme. Il se fout des otages qui pourrissent dans la jungle.
- Vous dites manipulateur?
- Les FARC, qui étaient figées, sont maintenant dans un processus de mouvement et disposées à négocier. Et Uribe tue leur numéro deux! Celui-là même avec qui la communauté internationale, la France, l'Espagne et la Suisse, négociaient la libération des otages. C'est une manipulation. Uribe a montré qu'il n'était pas loyal avec la communauté internationale.
La mort de Reyes est aussi un vrai succès militaire. Il lui a permis d'éviter qu'en rentrant à Bogota ce week-end, les quatre otages libérés mercredi passé n'émeuvent et ne retournent l'opinion par leurs déclarations.
- Redoutez-vous que les otages soient l'objet de représailles?
- Les FARC ont réagi immédiatement et dans l'apaisement. Dans un communiqué, elles ont souligné que Raul Reyes était mort en héros, mais elles ont dit qu'elles continuaient à demander un accord humanitaire. Cette maturité laisse entendre que les otages ne seront pas l'objet de représailles.
- Peut-on encore espérer une libération des otages?
- Si les FARC libèrent tous leurs otages civils, ainsi que les policiers et les militaires malades, et qu'elles s'engagent à ne plus prendre d'otages, elles seront éligibles au statut de belligérant. En vertu de la Convention de Genève, Alvaro Uribe devra alors négocier.
En chef d'Etat qui ne montre aucune considération pour les otages, dont certains ont animé la vie politique colombienne et œuvré pour la paix, comme Ingrid Betancourt, Uribe va finir par faire passer les FARC pour des gentils.
- En optant pour la pression militaire, Bogota n'a-t-elle aucune chance d'obtenir la libération des otages?
- Anéantir les FARC prendrait du temps. La guérilla compte 17000 hommes, implantés dans des régions perdues de Colombie et très aguerris. Il n'y a pas mieux que la création d'un espace humanitaire. Vouloir libérer les otages par la force, c'est tous les condamner à mort.
http://www.letemps.ch/template/tempsFor ... cle=226891
Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, est ulcéré par l'attitude du président colombien.
Angélique Mounier-Kuhn
Mardi 4 mars 2008
Le Temps: L'offensive militaire de Bogota contre les FARC signifie-t-elle un retour en arrière dans le processus engagé par les efforts pour la libération des otages?
Fabrice Delloye: Je m'interroge sur les agissements du président Uribe. Il est très clair qu'il ne veut pas entendre parler d'un accord humanitaire avec les FARC. En maintenant l'état de guerre, il assure son succès auprès du peuple colombien. Cela lui permet aussi d'occulter tous les dossiers paramilitaires qui le gène. Il y a des témoignages et des procès en cours très compromettants pour son entourage et des membres de sa famille.
Uribe est un manipulateur de génie: il parvient à créer des situations qui à chaque fois le montrent comme un président ferme. Il se fout des otages qui pourrissent dans la jungle.
- Vous dites manipulateur?
- Les FARC, qui étaient figées, sont maintenant dans un processus de mouvement et disposées à négocier. Et Uribe tue leur numéro deux! Celui-là même avec qui la communauté internationale, la France, l'Espagne et la Suisse, négociaient la libération des otages. C'est une manipulation. Uribe a montré qu'il n'était pas loyal avec la communauté internationale.
La mort de Reyes est aussi un vrai succès militaire. Il lui a permis d'éviter qu'en rentrant à Bogota ce week-end, les quatre otages libérés mercredi passé n'émeuvent et ne retournent l'opinion par leurs déclarations.
- Redoutez-vous que les otages soient l'objet de représailles?
- Les FARC ont réagi immédiatement et dans l'apaisement. Dans un communiqué, elles ont souligné que Raul Reyes était mort en héros, mais elles ont dit qu'elles continuaient à demander un accord humanitaire. Cette maturité laisse entendre que les otages ne seront pas l'objet de représailles.
- Peut-on encore espérer une libération des otages?
- Si les FARC libèrent tous leurs otages civils, ainsi que les policiers et les militaires malades, et qu'elles s'engagent à ne plus prendre d'otages, elles seront éligibles au statut de belligérant. En vertu de la Convention de Genève, Alvaro Uribe devra alors négocier.
En chef d'Etat qui ne montre aucune considération pour les otages, dont certains ont animé la vie politique colombienne et œuvré pour la paix, comme Ingrid Betancourt, Uribe va finir par faire passer les FARC pour des gentils.
- En optant pour la pression militaire, Bogota n'a-t-elle aucune chance d'obtenir la libération des otages?
- Anéantir les FARC prendrait du temps. La guérilla compte 17000 hommes, implantés dans des régions perdues de Colombie et très aguerris. Il n'y a pas mieux que la création d'un espace humanitaire. Vouloir libérer les otages par la force, c'est tous les condamner à mort.
http://www.letemps.ch/template/tempsFor ... cle=226891
COLOMBIE - VENEZUELA
La crise se durcit entre le Venezuela et la Colombie
Mardi 04 mars 2008
Le Venezuela, qui a expulsé l'ensemble des diplomates colombiens de son territoire, assure avoir failli libérer Ingrid Betancourt.
CARACAS, 4 mars (Reuters) - Le Venezuela a expulsé l'ensemble des diplomates colombiens de son territoire, a annoncé lundi le ministre vénézuélien des Afaires étrangères.
Cette décision s'inscrit dans la vive crise diplomatique qui oppose les pays alliés du Venezuela et de l'Equateur à la Colombie, à la suite de l'attaque menée samedi par Bogota contre un campement des Farc en territoire équatorien.
Le Venezuela assure avoir failli libérer Ingrid Betancourt
Les équipes vénézuéliennes de négociation avec les Farc se sont plusieurs fois trouvées sur le point d'obtenir la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a assuré lundi le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Ramon Rodriguez.
L'ex-sénatrice est détenue depuis plus de six ans par les Forces armées révolutionnaires de Colombie.
http://www.france24.com/fr/20080304-col ... =AMERIQUES
La crise se durcit entre le Venezuela et la Colombie
Mardi 04 mars 2008
Le Venezuela, qui a expulsé l'ensemble des diplomates colombiens de son territoire, assure avoir failli libérer Ingrid Betancourt.
CARACAS, 4 mars (Reuters) - Le Venezuela a expulsé l'ensemble des diplomates colombiens de son territoire, a annoncé lundi le ministre vénézuélien des Afaires étrangères.
Cette décision s'inscrit dans la vive crise diplomatique qui oppose les pays alliés du Venezuela et de l'Equateur à la Colombie, à la suite de l'attaque menée samedi par Bogota contre un campement des Farc en territoire équatorien.
Le Venezuela assure avoir failli libérer Ingrid Betancourt
Les équipes vénézuéliennes de négociation avec les Farc se sont plusieurs fois trouvées sur le point d'obtenir la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a assuré lundi le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Ramon Rodriguez.
L'ex-sénatrice est détenue depuis plus de six ans par les Forces armées révolutionnaires de Colombie.
http://www.france24.com/fr/20080304-col ... =AMERIQUES
L'attaque contre Reyes a empêché la libération de Betancourt
QUITO - Le président équatorien Rafael Correa a affirmé lundi soir dans une intervention télévisée que l'attaque colombienne contre le camp en Equateur où le numéro deux des Farc Raul Reyes a été tué avait empêché la libération d'Ingrid Betancourt et d'autres otages.
"Je regrette de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", a affirmé le dirigeant dans un message à la nation.
"Tout a été compromis par des mains guerrières et autoritaires. Nous ne pouvons écarter que cela ait été une des motivations de l'incursion (ndlr: colombienne) et de l'attaque de la part des ennemis de la paix", a-t-il ajouté.
http://www.romandie.com/ats/news/080304 ... 0yjwu9.asp
QUITO - Le président équatorien Rafael Correa a affirmé lundi soir dans une intervention télévisée que l'attaque colombienne contre le camp en Equateur où le numéro deux des Farc Raul Reyes a été tué avait empêché la libération d'Ingrid Betancourt et d'autres otages.
"Je regrette de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", a affirmé le dirigeant dans un message à la nation.
"Tout a été compromis par des mains guerrières et autoritaires. Nous ne pouvons écarter que cela ait été une des motivations de l'incursion (ndlr: colombienne) et de l'attaque de la part des ennemis de la paix", a-t-il ajouté.
http://www.romandie.com/ats/news/080304 ... 0yjwu9.asp
Les Etats-Unis demandent à la Colombie et à l'Equateur de résoudre leur divergence par le dialogue
2008-03-04
WASHINGTON, 3 mars (Xinhua) -- Les Etats-Unis ont déclaré lundi que la Colombie et l'Equateur doivent résoudre leur dispute par le dialogue et non par le biais d'une action militaire.
La dispute entre les deux pays a débuté après le bombardement colombien et l'envoi de troupes en Equateur lors d'un raid en fin de semaine qui a tué un chef rebelle colombien dans son camp en pleine jungle.
"Le moyen pour résoudre tous les différends sur cette action militaire particulière doit passer par le dialogue entre les deux pays. C'est dans l'intérêt de tous, et il est sûr que nous encourageons les gouvernements colombien et équatorien à le faire", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Tom Casey.
Les Etats-Unis soutiennent une proposition présentée par l'Organisation des Etats américains pour fournir un forum de médiation entre les deux pays, a jouté M. Casey.
De plus, le porte-parole a démenti tout rôle joué par les Etats- Unis dans l'attaque de la Colombie, qui est une alliée importante des Etats-Unis en Amérique du Sud.
http://www.french.xinhuanet.com/french/ ... 589567.htm
2008-03-04
WASHINGTON, 3 mars (Xinhua) -- Les Etats-Unis ont déclaré lundi que la Colombie et l'Equateur doivent résoudre leur dispute par le dialogue et non par le biais d'une action militaire.
La dispute entre les deux pays a débuté après le bombardement colombien et l'envoi de troupes en Equateur lors d'un raid en fin de semaine qui a tué un chef rebelle colombien dans son camp en pleine jungle.
"Le moyen pour résoudre tous les différends sur cette action militaire particulière doit passer par le dialogue entre les deux pays. C'est dans l'intérêt de tous, et il est sûr que nous encourageons les gouvernements colombien et équatorien à le faire", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Tom Casey.
Les Etats-Unis soutiennent une proposition présentée par l'Organisation des Etats américains pour fournir un forum de médiation entre les deux pays, a jouté M. Casey.
De plus, le porte-parole a démenti tout rôle joué par les Etats- Unis dans l'attaque de la Colombie, qui est une alliée importante des Etats-Unis en Amérique du Sud.
http://www.french.xinhuanet.com/french/ ... 589567.htm
Ingrid Betancourt aurait pu être libérée "plusieurs fois", selon Caracas
L'otage franco-colombienne des Farc Ingrid Betancourt aurait pu "plusieurs fois" être libérée en étant remise par la guérilla colombienne aux autorités du Venezuela, a affirmé lundi devant le presse le ministre vénézuélien de l'Intérieur Ramon Rodriguez Chacin.
"Ils disent de moi que je suis un interlocuteur (des Farc), bien sûr que je le suis. Comment pense-t-on que l'on peut obtenir la libération d'otages et que nous ayons été plusieurs fois sur le point d'obtenir qu'Ingrid Betancourt nous soit remise", a déclaré M. Chacin, en réponse aux affirmations de Bogota l'accusant de liens avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).
suite ici:
http://www.metrofrance.com/fr/article/a ... /index.xml
L'otage franco-colombienne des Farc Ingrid Betancourt aurait pu "plusieurs fois" être libérée en étant remise par la guérilla colombienne aux autorités du Venezuela, a affirmé lundi devant le presse le ministre vénézuélien de l'Intérieur Ramon Rodriguez Chacin.
"Ils disent de moi que je suis un interlocuteur (des Farc), bien sûr que je le suis. Comment pense-t-on que l'on peut obtenir la libération d'otages et que nous ayons été plusieurs fois sur le point d'obtenir qu'Ingrid Betancourt nous soit remise", a déclaré M. Chacin, en réponse aux affirmations de Bogota l'accusant de liens avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).
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Betancourt: Reyes est mort en essayant de programmer une rencontre des FARC avec Nicolas Sarkozy, selon la guérilla
AP | 04.03.2008 | 17:14
Le N°2 des FARC Raul Reyes est mort au cours d'une mission qui visait à mettre au point une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy en vue d'un échange de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, ont annoncé mardi les Forces armées révolutionnaires de Colombie dans un communiqué.
Les guérilleros ont indiqué que Luis Devia, alias Raul Reyes, avait été tué "pendant sa mission visant à mettre au point, via le président (du Venezuela, Hugo) Chavez, une entrevue avec le président (français, Nicolas) Sarkozy pour trouver une solution à la situation d'Ingrid Betancourt et au projet d'échange humanitaire".
Raul Reyes sera remplacé dans la hiérarchie des FARC par Milton de Jesús Toncel, alias Joaquín Gómez, ont-ils ajouté dans ce communiqué diffusé par l'agence de presse bolivienne ABP. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... r_une.html
---------
Crise Colombie/Equateur: Bush appelle Uribe pour le soutenir
WASHINGTON - Le président américain George W. Bush a appelé son homologue colombien Alvaro Uribe, dans une manifestation de soutien à son action contre la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a indiqué la Maison Blanche mardi.
M. Bush a "remercié" M. Uribe pour son action "forte" contre les Farc, a dit un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.
Il s'agit d'une claire marque de soutien à un moment où une incursion colombienne en Equateur contre les Farc provoque une grave crise diplomatique non seulement avec l'Equateur, mais aussi avec le Venezuela, qui est l'allié de l'Equateur et dont le président Hugo Chavez est la bête noire de l'administration Bush.
http://www.romandie.com/ats/news/080304 ... 9ki0vr.asp
AP | 04.03.2008 | 17:14
Le N°2 des FARC Raul Reyes est mort au cours d'une mission qui visait à mettre au point une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy en vue d'un échange de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, ont annoncé mardi les Forces armées révolutionnaires de Colombie dans un communiqué.
Les guérilleros ont indiqué que Luis Devia, alias Raul Reyes, avait été tué "pendant sa mission visant à mettre au point, via le président (du Venezuela, Hugo) Chavez, une entrevue avec le président (français, Nicolas) Sarkozy pour trouver une solution à la situation d'Ingrid Betancourt et au projet d'échange humanitaire".
Raul Reyes sera remplacé dans la hiérarchie des FARC par Milton de Jesús Toncel, alias Joaquín Gómez, ont-ils ajouté dans ce communiqué diffusé par l'agence de presse bolivienne ABP. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... r_une.html
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Crise Colombie/Equateur: Bush appelle Uribe pour le soutenir
WASHINGTON - Le président américain George W. Bush a appelé son homologue colombien Alvaro Uribe, dans une manifestation de soutien à son action contre la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a indiqué la Maison Blanche mardi.
M. Bush a "remercié" M. Uribe pour son action "forte" contre les Farc, a dit un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.
Il s'agit d'une claire marque de soutien à un moment où une incursion colombienne en Equateur contre les Farc provoque une grave crise diplomatique non seulement avec l'Equateur, mais aussi avec le Venezuela, qui est l'allié de l'Equateur et dont le président Hugo Chavez est la bête noire de l'administration Bush.
http://www.romandie.com/ats/news/080304 ... 9ki0vr.asp
Colère des proches de Betancourt contre le président colombien
04/03/2008 - CyberPresse, Le Temps
Les proches d'Ingrid Betancourt ont laissé éclater mardi leur colère contre le président colombien Alavo Uribe après des informations selon lesquelles l'attaque contre le numéro 2 des Farc, Raul Reyes, a compromis une libération de l'otage franco-colombienne.
Le président équatorien Rafael Correa a affirmé lundi soir que l'attaque colombienne samedi contre un camp en Equateur, où Raul Reyes a été tué, est intervenu alors que «des conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt».
«Je suis horrifié par le comportement du président Uribe qui sabote en permanence toutes les possibilités qui peuvent permettre aux otages de revenir», a déclaré à l'AFP Fabrice Delloye, ex-mari de l'otage et père de ses deux enfants.
«Je trouve que c'est absolument dégueulasse, absolument ignoble, absolument épouvantable ce qu'il fait parce que si cela continue, il aura lui aussi la mort d'Ingrid et celle d'autres otages sur les bras», a-t-il ajouté.
«Le président Uribe savait parfaitement et depuis longtemps où se trouvait Raul Reyes, et il savait également que le président Correa, à travers son ministre de l'Intérieur, avait des relations strictement humanitaires avec Raul Reyes pour essayer de trouver une solution au problème des otages», a assuré M. Delloye.
«Le comité n'a pas de mots pour exprimer sa déception et sa désillusion», a déclaré dans un communiqué Hervé Marro, du comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB), proche de la famille de l'ex-candidate à la présidentielle, détenue depuis plus de six ans.
«Quand la porte de sortie était grande ouverte, des intentions obscures ont préféré la claquer violemment et avec fracas. Or, nous n'avons plus de temps à perdre avec ce type d'attitude peu propice alors qu'Ingrid et d'autres otages sont en train de mourir», a-t-il ajouté.
De son côté, Olivier Roubi, vice-président de la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (Ficib), a estimé que le «fait que le président Uribe ait choisi de mener cette opération au moment où des négociations étaient en cours, n'est pas une bonne nouvelle».
«Nous demandons à nouveau au président Sarkozy une réunion d'urgence et nous lui demandons de déclarer publiquement et avec fermeté l'opposition de la France à toute action ou mouvement militaire», a-t-il déclaré à l'AFP.
Plus tôt, le premier ministre français François Fillon avait, une nouvelle fois, réclamé «la libération immédiate pour des raisons humanitaires» d'Ingrid Betancourt, en très mauvaise santé, et prévenu la guérilla des Farc que la mort de l'otage «ne leur apporterait que la réprobation du monde entier».
http://www.betancourt.info/indexFr.htm
04/03/2008 - CyberPresse, Le Temps
Les proches d'Ingrid Betancourt ont laissé éclater mardi leur colère contre le président colombien Alavo Uribe après des informations selon lesquelles l'attaque contre le numéro 2 des Farc, Raul Reyes, a compromis une libération de l'otage franco-colombienne.
Le président équatorien Rafael Correa a affirmé lundi soir que l'attaque colombienne samedi contre un camp en Equateur, où Raul Reyes a été tué, est intervenu alors que «des conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt».
«Je suis horrifié par le comportement du président Uribe qui sabote en permanence toutes les possibilités qui peuvent permettre aux otages de revenir», a déclaré à l'AFP Fabrice Delloye, ex-mari de l'otage et père de ses deux enfants.
«Je trouve que c'est absolument dégueulasse, absolument ignoble, absolument épouvantable ce qu'il fait parce que si cela continue, il aura lui aussi la mort d'Ingrid et celle d'autres otages sur les bras», a-t-il ajouté.
«Le président Uribe savait parfaitement et depuis longtemps où se trouvait Raul Reyes, et il savait également que le président Correa, à travers son ministre de l'Intérieur, avait des relations strictement humanitaires avec Raul Reyes pour essayer de trouver une solution au problème des otages», a assuré M. Delloye.
«Le comité n'a pas de mots pour exprimer sa déception et sa désillusion», a déclaré dans un communiqué Hervé Marro, du comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB), proche de la famille de l'ex-candidate à la présidentielle, détenue depuis plus de six ans.
«Quand la porte de sortie était grande ouverte, des intentions obscures ont préféré la claquer violemment et avec fracas. Or, nous n'avons plus de temps à perdre avec ce type d'attitude peu propice alors qu'Ingrid et d'autres otages sont en train de mourir», a-t-il ajouté.
De son côté, Olivier Roubi, vice-président de la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (Ficib), a estimé que le «fait que le président Uribe ait choisi de mener cette opération au moment où des négociations étaient en cours, n'est pas une bonne nouvelle».
«Nous demandons à nouveau au président Sarkozy une réunion d'urgence et nous lui demandons de déclarer publiquement et avec fermeté l'opposition de la France à toute action ou mouvement militaire», a-t-il déclaré à l'AFP.
Plus tôt, le premier ministre français François Fillon avait, une nouvelle fois, réclamé «la libération immédiate pour des raisons humanitaires» d'Ingrid Betancourt, en très mauvaise santé, et prévenu la guérilla des Farc que la mort de l'otage «ne leur apporterait que la réprobation du monde entier».
http://www.betancourt.info/indexFr.htm
La France confirme avoir été en contact avec le Nº2 des FARC Raul Reyes avant sa mort
AP | 04.03.2008 | 17:48
Les autorités françaises ont confirmé mardi qu'elles étaient en contact avec le N°2 des FARC Raul Reyes avant qu'il ne soit tué par les forces colombiennes en territoire équatorien, et ont souligné que la Colombie était informée de ces contacts.
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pascale Andreani a déclaré lors d'un point presse que la France, travaillant de concert avec l'Espagne et la Suisse pour obtenir la libération des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, avait noué des contacts avec Reyes, dont l'élimination samedi a fortement tendu les relations de la Colombie avec l'Equateur et le Venezuela.
"Dans le cadre de la facilitation que nous faisions -Espagne, Suisse, France- nous avions des contacts avec Raul Reyes et je peux vous dire que les Colombiens étaient au courant", a déclaré Mme Andreani.
Egalement mardi, les FARC ont affirmé que Reyes a été tué au cours d'une mission qui visait à mettre au point une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy en vue d'un échange d'Ingrid Betancourt contre des rebelles détenus par les autorités colombiennes.
Lundi soir, le président équatorien Rafael Correa -que la Colombie a accusé de collusion avec les FARC- avait indiqué de son côté que les rebelles marxistes avaient offert de libérer en mars 12 otages, dont Ingrid Betancourt et trois Américains. Les contacts entre le gouvernement équatorien et les FARC avaient pour but d'organiser ces libérations, selon M. Correa. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... _des_.html
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Rafael Correa se rend à Lima pour évoquer la crise avec la Colombie
LIMA — Le président équatorien Rafael Correa a entamé mardi à Lima une tournée régionale d'urgence pour s'entretenir avec son homologue péruvien Alan Garcia de la crise que traverse le pays après l'incursion de soldats colombiens sur son territoire lors d'une opération contre les FARC.
Rafael Correa a commencé ainsi un voyage qui inclura également le Brésil, le Venezuela, le Panama et la République dominicaine dans le but de communiquer sur "les événements graves survenus à la frontière avec la Colombie le 1er mars, qui ont donné lieu à une violation de la souveraineté nationale par l'armée et la police colombiennes", a indiqué la Chancellerie équatorienne.
Le président équatorien est arrivé par un vol commercial spécial, accompagné d'une trentaine de journalistes équatoriens et a été accueilli dans la zone militaire de l'aéroport de Lima.
La tension est vive entre la Bogota et Quito, après l'opération colombienne qui a coûté la vie au No2 des FARC, Raul Reyes, en territoire équatorien. Le Venezuela et l'Equateur ont massé des troupes à leur frontière avec la Colombie, malgré les excuses présentées par Bogota pour l'incursion de samedi. Par ailleurs, l'Equateur a annoncé lundi la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie.
http://canadianpress.google.com/article ... ik5Pn6p-2Q
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L'UE appelle le Venezuela au calme
L'Union européenne a appelé le Venezuela, la Colombie et l'Equateur à "éviter toute escalade" dans la crise déclenchée par une opération de l'armée colombienne contre la guérilla des Farc.
Source: AFP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/ ... -calme.php
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"Les Colombiens étaient au courant" des contacts européens avec Reyes
Les autorités colombiennes "étaient au courant" des contacts de la France, l'Espagne et la Suisse avec le numéro 2 des Farc Raul Reyes dans le cadre des efforts pour libérer la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a souligné mardi le ministère français des Affaires étrangères.
suite ici:
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Home/ar ... eyes.dhtml
AP | 04.03.2008 | 17:48
Les autorités françaises ont confirmé mardi qu'elles étaient en contact avec le N°2 des FARC Raul Reyes avant qu'il ne soit tué par les forces colombiennes en territoire équatorien, et ont souligné que la Colombie était informée de ces contacts.
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pascale Andreani a déclaré lors d'un point presse que la France, travaillant de concert avec l'Espagne et la Suisse pour obtenir la libération des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, avait noué des contacts avec Reyes, dont l'élimination samedi a fortement tendu les relations de la Colombie avec l'Equateur et le Venezuela.
"Dans le cadre de la facilitation que nous faisions -Espagne, Suisse, France- nous avions des contacts avec Raul Reyes et je peux vous dire que les Colombiens étaient au courant", a déclaré Mme Andreani.
Egalement mardi, les FARC ont affirmé que Reyes a été tué au cours d'une mission qui visait à mettre au point une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy en vue d'un échange d'Ingrid Betancourt contre des rebelles détenus par les autorités colombiennes.
Lundi soir, le président équatorien Rafael Correa -que la Colombie a accusé de collusion avec les FARC- avait indiqué de son côté que les rebelles marxistes avaient offert de libérer en mars 12 otages, dont Ingrid Betancourt et trois Américains. Les contacts entre le gouvernement équatorien et les FARC avaient pour but d'organiser ces libérations, selon M. Correa. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... _des_.html
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Rafael Correa se rend à Lima pour évoquer la crise avec la Colombie
LIMA — Le président équatorien Rafael Correa a entamé mardi à Lima une tournée régionale d'urgence pour s'entretenir avec son homologue péruvien Alan Garcia de la crise que traverse le pays après l'incursion de soldats colombiens sur son territoire lors d'une opération contre les FARC.
Rafael Correa a commencé ainsi un voyage qui inclura également le Brésil, le Venezuela, le Panama et la République dominicaine dans le but de communiquer sur "les événements graves survenus à la frontière avec la Colombie le 1er mars, qui ont donné lieu à une violation de la souveraineté nationale par l'armée et la police colombiennes", a indiqué la Chancellerie équatorienne.
Le président équatorien est arrivé par un vol commercial spécial, accompagné d'une trentaine de journalistes équatoriens et a été accueilli dans la zone militaire de l'aéroport de Lima.
La tension est vive entre la Bogota et Quito, après l'opération colombienne qui a coûté la vie au No2 des FARC, Raul Reyes, en territoire équatorien. Le Venezuela et l'Equateur ont massé des troupes à leur frontière avec la Colombie, malgré les excuses présentées par Bogota pour l'incursion de samedi. Par ailleurs, l'Equateur a annoncé lundi la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie.
http://canadianpress.google.com/article ... ik5Pn6p-2Q
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L'UE appelle le Venezuela au calme
L'Union européenne a appelé le Venezuela, la Colombie et l'Equateur à "éviter toute escalade" dans la crise déclenchée par une opération de l'armée colombienne contre la guérilla des Farc.
Source: AFP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/ ... -calme.php
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"Les Colombiens étaient au courant" des contacts européens avec Reyes
Les autorités colombiennes "étaient au courant" des contacts de la France, l'Espagne et la Suisse avec le numéro 2 des Farc Raul Reyes dans le cadre des efforts pour libérer la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a souligné mardi le ministère français des Affaires étrangères.
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Fabrice Delloye exprime sa colère à l'égard du président colombien
AP | 04.03.2008 | 19:06
Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, détenue par les FARC depuis plus de six ans, a fait part mardi de ses sentiments "d'immense frustration" et "de colère" à l'égard du président colombien Alvaro Uribe après l'attaque des forces colombiennes qui s'est soldée par le décès du N°2 des FARC.
Il a vivement déploré cette attaque qui coûté la vie à Raul Reyes, "l'homme avec qui nous étions en contact pour réussir l'accord humanitaire, pour réussir la libération des otages", a-t-il affirmé sur France-5.
"Ce qu'a fait Uribe est totalement scandaleux", a-t-il dénoncé. "Il a démonté toute la médiation Chavez, qui était une vraie réussite. (...) Il ne l'a jamais admis," a-t-il regretté, tout en estimant qu'il fallait "calmer le jeu" entre les présidents colombien, vénézuelien et équatorien.
Fabrice Delloye s'est dit convaincu qu'Alvaro Uribe a décidé l'incursion en territoire équatorien samedi "pour empêcher qu'il puisse y avoir un accord humanitaire parce qu'il savait par ailleurs qu'il y avait des négociations avec (Rafael) Correa, le président équatorien, et que les FARC continuaient à libérer des otages".
suite ici:
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... ident.html
AP | 04.03.2008 | 19:06
Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, détenue par les FARC depuis plus de six ans, a fait part mardi de ses sentiments "d'immense frustration" et "de colère" à l'égard du président colombien Alvaro Uribe après l'attaque des forces colombiennes qui s'est soldée par le décès du N°2 des FARC.
Il a vivement déploré cette attaque qui coûté la vie à Raul Reyes, "l'homme avec qui nous étions en contact pour réussir l'accord humanitaire, pour réussir la libération des otages", a-t-il affirmé sur France-5.
"Ce qu'a fait Uribe est totalement scandaleux", a-t-il dénoncé. "Il a démonté toute la médiation Chavez, qui était une vraie réussite. (...) Il ne l'a jamais admis," a-t-il regretté, tout en estimant qu'il fallait "calmer le jeu" entre les présidents colombien, vénézuelien et équatorien.
Fabrice Delloye s'est dit convaincu qu'Alvaro Uribe a décidé l'incursion en territoire équatorien samedi "pour empêcher qu'il puisse y avoir un accord humanitaire parce qu'il savait par ailleurs qu'il y avait des négociations avec (Rafael) Correa, le président équatorien, et que les FARC continuaient à libérer des otages".
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