Chávez assistera au Sommet Unasur en Colombie et abordera le sujet de l'échange humanitaire
TeleSUR _ 28/02/08
Le président vénézuélien, Hugo Chávez, a confirmé sa présence au prochain Sommet de l'Union des nations sud-américaines (Unasur), qui aura lieu les 28 et 29 mars à Carthagène des Indes, en Colombie, et a assuré qu'il fera une proposition pour avancer vers un échange humanitaire dans le pays andin.
"Nous allons continuer à travailler. Il y a maintenant un sommet très important en Colombie, à Carthagène, le sommet Unasur où j'irai avec respect, malgré ce qui c'est passé. Je vais déjà faire une proposition, je suis embarqué dans ce processus ", a indiqué Chávez lors d'une rencontre mercredi avec les quatre ex congressistes libérés par les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC) et leurs parents.
Chavez a assuré que le sommet servira de tribune pour faire connaître de nouvelles propositions visant à la recherche de la paix en Colombie à travers le processus d'intégration Sud Américain.
"Que le président (colombien, Álvaro Uribe) me soutienne ou non, je suis déjà embarqué" et "personne ne va m' arrêter, il faut continuer à élaborer des propositions" pour mettre fin "à la guerre civile" colombienne, a dit Chávez, qui depuis fin 2007 maintient des relations froides avec ses homologues colombiens, après que ces derniers est coupé cour soudainement à la médiation vénézuélienne.
Après avoir insisté sur le fait qu'il existe "un grand groupe" de pays disposés à former un bloc médiateur pour cet accord de paix, Chavez a regretté que cette proposition doive faire face "au blocus" du Gouvernement Uribe, "qui nous savons a beaucoup de pressions".
Chávez a dit que dans la recherche d'une solution au conflit armé en Colombie il dispose de la collaboration "d'hommes comme Lula (Da Silva, président du Brésil), avec lequel j'ai beaucoup parlé de ce sujet, et la presidente Cristina (Fernández, d'Argentine)".
Il a ajouté que le président Équatorien, Rafaël Correa, "est aussi disposé à aider, jusqu'à disposer du territoire équatorien pour des échanges, il soutient celà sans aucune restriction".
Il a aussi mentionné que les présidents de la Bolivie, Evo Morales ; Daniel Ortega du Nicaragua, Tabare Vázquez d'Uruguay et du chef de la révolution cubaine Fidel Castro, pourraient prendre part cette initiative.
"Geste" nécessaire du gouvernement colombien
Le mandataire vénézuélien a souligné que "même si le Gouvernement colombien ne donne pas de réponse claire, il faut lui demander un certain geste, une certaine réponse, directe ou indirecte".
Chávez a en outre regretté que Bogota insiste sur le fait que "il n'y aura pas démilitarisation" des territoires comme le demande le groupe insurgé des FARC des départements Florida et Pradera, pour entamer les négociations.
"Il y a tant de formules qui peuvent être essayés ; chercher des formules intermédiaires. J'ai foi que nous ne serons pas bloqué en chemin", a t-il souligné.
En s'adressant aux quatre ex congressistes libérés, Gloria Polanco de Lozada, Orlando Beltrán Cuéllar, Luis Eladio Pérez Bonilla et Jorge Eduardo Gechem Turbay, le chef d'État vénézuélien a insisté sur le fait qu'ils auront un rôle important afin d'obtenir du président Uribe qu'il accepte la conformation d'un groupe de pays.
http://www.telesurtv.net/secciones/noti ... manitario/
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Otages des Farc: Chávez s'active
Le président vénézuélien propose l'intervention d'un groupe de pays amis. Nicolas Sarkozy se dit, lui, prêt à aller sur place chercher Ingrid Betancourt, qui, pour sa part, réclamerait la reconnaissance politique des Farc.
LIBERATION.FR (AVEC SOURCE AFP)
Initiatives et propositions se multiplient pour obtenir la libération des 41 otages «politiques» des Farc, échangeables contre 500 guérilleros emprisonnés dans le cadre d’un accord humanitaire. Au lendemain de la fin de la captivité de quatre ex-parlementaires colombiens, le président du Venezuela, Hugo Chávez, a proposé qu’un groupe de pays amis latino-américains reçoive des responsables colombiens et des Farc afin de négocier la remise en liberté de tous les détenus de la guérilla.
Dans un message téléphonique à la chaîne de télévision d’Etat VTV, le chef de l'Etat vénézuélien a affirmé que «c’est une idée qui est en train de prendre forme au sein de ce groupe (de pays amis) capable de se former immédiatement et de recevoir un émissaire de Manuel Marulanda (chef des Farc) et un responsable colombien pour commencer à discuter de la libération de tous les otages». Chávez a ajouté que cette option était considérée comme prioritaire par son gouvernement et il a évoqué la création d’un groupe de pays de type «Contadora» (créé en 1983 pour faire face à la situation explosive en Amérique centrale).
suite ici:
http://www.liberation.fr/actualite/monde/312857.FR.php
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Les Colombiens, las des violences
Jooneed Khan
La Presse
Les Colombiens sont fatigués de la guerre, tant du côté de l'armée et des paramilitaires que de celui de la guérilla. Aucun des acteurs armés n'a de projet valable pour le pays. Ce qu'ils veulent, c'est un projet inclusif, qui sorte la Colombie de l'opposition implacable entre la guerre antiterroriste des riches et la guérilla des pauvres.
suite ici:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 14/CPMONDE
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Colombie/Venezuela
Otages : Bogota et Caracas continuent de s'opposer
Article publié le 29/02/2008
Une pression régionale élargie à la France. C'est la dernière proposition du président vénézuélien, pour tenter de faire libérer les otages de Colombie. Hugo Chavez envisage des négociations conduites conjointement avec le Brésil, l'Equateur et l'Argentine. Le problème, c'est que « tout le monde est d'accord sauf Uribe », regrette le président du Venezuela, qui reste aujourd'hui le seul interlocuteur des FARC, après les quatre récentes libérations et les nouvelles très préoccupantes d'Ingrid Betancourt. Dans un entretien avec RFI, son ancien compagnon de détention, Luis Eladio Perez, rapporté la teneur de la dernière conversation qu'il avait eu avec la franco-colombienne. C'était le 4 février.
suite ici:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/098/article_63364.asp
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La constance de Chavez
29/02/2008
Rio de Janeiro Lamia Oualalou
Les libérations d'otages successives, rendues possibles par le président vénézuélien, sont les seules intervenues au cours des deux mandats du chef de l'État colombien Uribe.
Hugo Chavez a peu à peu fait de la libération des otages colombiens un des étendards de sa politique étrangère, à côté de la diplomatie pétrolière, qui lui permet de financer des pays ou des mouvements politiques amis, et de s'attacher ainsi leur loyauté. En apparaissant comme le porteur de paix dans un conflit vieux de quarante ans, il affaiblit la rhétorique américaine qui veut le faire passer pour le «principal facteur de déstabilisation» de la région. Les images des retrouvailles des otages avec leurs familles étouffent les critiques. L'espoir d'une libération d'Ingrid Betancourt a fait de Nicolas Sarko-zy l'avocat d'Hugo Chavez en Europe. Aux États-Unis, les familles des trois mercenaires otages des Farc multiplient les appels au président vénézuélien et embarrassent Wa-shington. En Amérique latine, les détracteurs du régime vénézuélien baissent la garde. Le Sénat brésilien, opposé depuis des mois à l'entrée du Venezuela dans le Mercosur, le marché commun d'Amérique du Sud, a changé de discours après la libération des otages.
La stratégie de Chavez n'est pas sans risque. Elle dépend du bon vouloir de guérilleros qui n'ont pas hésité à lui faire faux bond lors des premières négociations. Elle peut surtout conduire à une dangereuse escalade entre la Colombie et le Venezuela, attisée par les États-Unis.
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http://www.lefigaro.fr/international/20 ... iques-.php
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Luis Eladio Pérez : ''La solution est politique, Monsieur le président Uribe ''
TeleSUR _ 28/02/08
Luis Eladio Pérez a avancé que les 4 ex otages ont une proposition "à formuler aux présidents Uribe, Sarkozy et évidemment au président Chávez", afin d'apporter une solution au conflit colombien. Toutefois il a ajouté que cette proposition sera rendue publique une fois que ces trois personalités en seront informés.
Ces quatre ex sénateurs libérés mercredi par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), ont exprimé devant la presse leur disposition à travailler pour la libération de de tous ceux qui sont restés dans la forêt et pour la paix en Colombie.
Ils ont réitéré leur appel à une solution politique en rejetant catégoriquement une option militaire. L'ex otage Luis Eladio Pérez s'est adressé au chef d'état colombien en ces termes, "la solution est politique, Monsieur le président Uribe", durant la conférence de presse.
"La solution est politique Monsieur le président Uribe", a t-il répété, en signalant que "si il persiste dans cette voie de sauvetage militaire, le président Uribe aura 40 ou 50 cadavres de ces concitoyens d'ici les 8,.9 ou 10 prochaines années" retenues dans la forêt.
Eladio Pérez a estimé que "il est absurde de penser un sauvetage militaire avec des conditions comme celles que nous avions, celà sera un massacre".
Il a avancé que lui et les trois autres otages libérés ont une proposition "à formuler au président Uribe, au président Sarkozy et évidemment au président Chávez". Toutefois il a ajouté que cette proposition sera rendue publique au moment où les trois mandataires en auront pris connaissance.
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http://www.telesurtv.net/secciones/noti ... nte-uribe/