ROUGE SANG... même couleur d'où qu'il vienne.
Modérateur : modérateurs
...dans ce contexte, je voudrais poster un peau aime de Rilke
...un poème qui m'a toujours énormément touchée c'est La panthère de Rainer Maria Rilke.
R.M. Rilke (né à Prague 1875, mort en Suisse 1926. Il a vécu dans de différents pays...en Autriche, en Allemagne, en Suisse, en Italie... et aussi en France...à Paris, il a travaillé pour Auguste Rodin)
C'est quand R.M. Rilke a été à Paris qu'il a écrit son poème La panthère...après avoir regardé...pendant des heures entières... une panthère enfermée dans une cage au jardin des plantes.
Je vous mets, ici, l'original pour ceux parmi vous qui comprennent l'allemand ...et une traduction pour les autres.
J'en suis consciente qu'une traduction ne peut être qu'une béquille...mais, j'aime tant ce poème que je voulais le partager avec vous...et cette traduction me paraît assez réussie...(bien que je n'aie pas les mêmes sensations, pas les mêmes frissons quand je la lis en français...)
Der Panther
Im Jardin des Plantes, Paris
Rainer Maria Rilke
Sein Blick ist vom Vorübergehn der Stäbe
so müd geworden, dass er nichts mehr hält.
Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe
und hinter tausend Stäben keine Welt.
Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte,
der sich im allerkleinsten Kreise dreht,
ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte,
in der betäubt ein großer Wille steht.
Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille
sich lautlos auf --. Dann geht ein Bild hinein,
geht durch der Glieder angespannte Stille --
und hört im Herzen auf zu sein.
Traduction:
Panthère
Au Jardin des Plantes, Paris
Rainer Maria Rilke.
Son regard, à force d'user les barreaux
s'est tant épuisé qu'il ne retient plus rien.
Il lui semble que le monde est fait
de milliers de barreaux et au-delà rien.
.
La démarche feutrée aux pas souples et forts,
elle tourne en rond dans un cercle étroit,
c'est comme une danse de forces autour d'un centre
où se tient engourdie une volonté puissante.
.
Parfois se lève le rideau des pupilles
sans bruit. Une image y pénètre,
parcourt le silence tendu des membres
et arrivant au coeur, s'évanouit.
Liebe Grüße
alpha
...un poème qui m'a toujours énormément touchée c'est La panthère de Rainer Maria Rilke.
R.M. Rilke (né à Prague 1875, mort en Suisse 1926. Il a vécu dans de différents pays...en Autriche, en Allemagne, en Suisse, en Italie... et aussi en France...à Paris, il a travaillé pour Auguste Rodin)
C'est quand R.M. Rilke a été à Paris qu'il a écrit son poème La panthère...après avoir regardé...pendant des heures entières... une panthère enfermée dans une cage au jardin des plantes.
Je vous mets, ici, l'original pour ceux parmi vous qui comprennent l'allemand ...et une traduction pour les autres.
J'en suis consciente qu'une traduction ne peut être qu'une béquille...mais, j'aime tant ce poème que je voulais le partager avec vous...et cette traduction me paraît assez réussie...(bien que je n'aie pas les mêmes sensations, pas les mêmes frissons quand je la lis en français...)
Der Panther
Im Jardin des Plantes, Paris
Rainer Maria Rilke
Sein Blick ist vom Vorübergehn der Stäbe
so müd geworden, dass er nichts mehr hält.
Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe
und hinter tausend Stäben keine Welt.
Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte,
der sich im allerkleinsten Kreise dreht,
ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte,
in der betäubt ein großer Wille steht.
Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille
sich lautlos auf --. Dann geht ein Bild hinein,
geht durch der Glieder angespannte Stille --
und hört im Herzen auf zu sein.
Traduction:
Panthère
Au Jardin des Plantes, Paris
Rainer Maria Rilke.
Son regard, à force d'user les barreaux
s'est tant épuisé qu'il ne retient plus rien.
Il lui semble que le monde est fait
de milliers de barreaux et au-delà rien.
.
La démarche feutrée aux pas souples et forts,
elle tourne en rond dans un cercle étroit,
c'est comme une danse de forces autour d'un centre
où se tient engourdie une volonté puissante.
.
Parfois se lève le rideau des pupilles
sans bruit. Une image y pénètre,
parcourt le silence tendu des membres
et arrivant au coeur, s'évanouit.
Liebe Grüße
alpha
Tousse pour un, rhume pour tousses.
- Blaise Poulossière
- Messages : 3878
- Enregistré le : 12 juin 2006, 14:01
- Localisation : Meyzin-Peutard (Jura)
Je trouve anormale la souffrance des animaux, mais ce n'est que par projection. On voit dans la souffrance animale ce qui nous rappelle la souffrance humaine. Donc finalement, défendre les animaux, c'est aussi considérer que l'homme est supérieur.
http://www.cordeverte.c.la
Lucyanne a écrit :
Jul, je t'aime....
Désolé de pas élever le débat, mais les chiffres sur mes oeufs sont aps les mêmes que ceux que tu as posté, Alpha
Du coup, j'ai aps trouvé de 1, 2 ou 3, alors peut-être que ma méconnaissance du bordel fait souffrir les poules
Bref, c'est une norme européenne, ce marquage sur les oeufs ?
Du coup, j'ai aps trouvé de 1, 2 ou 3, alors peut-être que ma méconnaissance du bordel fait souffrir les poules
Bref, c'est une norme européenne, ce marquage sur les oeufs ?
Soundtrack of my life
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
J'ai rien lu, je suis juste tombé là.jul a écrit :Je trouve anormale la souffrance des animaux, mais ce n'est que par projection. On voit dans la souffrance animale ce qui nous rappelle la souffrance humaine. Donc finalement, défendre les animaux, c'est aussi considérer que l'homme est supérieur.
J'arrive vraiment pas à comprendre ta phrase. La souffrance n'est pas propre à l'Homme, et on arrive à comprendre la souffrance d'un animal évidemment parce que l'on sait ce que c'est , mais le truc, c'est que je vois pas le rapport avec la supériorité de l'Homme.
heu voili voila.
Modifié en dernier par Tord le 17 oct. 2006, 17:24, modifié 1 fois.
Dans mon 2 pieces je vis la meme chose. Personne ne me plaint, les salauds... Meme pas mon chat il projette pas la souffrance humaine sur lui..alpha a écrit :...heu...c'est quoi, ce silence..?
z'êtes éblouis par la beauté de ce peau aime..?
même pas un issa nissa qui me contredis..?!
...ça craint...
"La glace m’avait appris ce que je savais depuis toujours : j’étais horriblement naturel.
Je ne m’en suis jamais remis. »
Je ne m’en suis jamais remis. »
J'ai pas dit que la souffrance était le propre de l'homme. J'ai dit que ce qui nous poussait à défendre les animaux qui souffrent c'est qu'on y voit un rappel de la souffrance humaine. En gros, ce qui choque dans la souffrance animale, c'est ce qui la rapproche de la souffrance humaine. Par exemple, on sera plus choqué par un animal qui crie ou qui gesticule, ou plus touché par la souffrance des vertébrés parce que justement ils sont plus proches de l'homme.Tord a écrit :
J'arrive vraiment pas à comprendre ta phrase. La souffrance n'est pas propre à l'Homme, et on arrive à comprendre la souffrance d'un animal évidemment parce que l'on sait ce que c'est que la souffrance, mais le truc, c'est que je vois pas le rapport avec la supériorité de l'Homme.
heu voili voila.
Ce que je veux dire, c'est que combattre la souffrance animale, c'est une démarche anthropocentriste.
A côté de ça, certaines personnes qui défendent les animaux ont un discours universaliste qui fait semblant de considérer l'animal comme son égal, ou de le respecter comme il respecte la vie. En fait, l'homme ne respecte que lui-même et quand il défend un animal, en réalité, il défend ce qui, chez l'animal, lui rappelle l'homme.
C'est pour ça que je dis que la défense des animaux place l'homme au-dessus.
http://www.cordeverte.c.la
Lucyanne a écrit :
Jul, je t'aime....
Bouais n'empêche que je suis d'accord avec toi, mais bon
mais le truc aussi, c'est que tout se raccroche à l'Homme, de la volonté de garder les forêts jusqu'au reste.
ça veut rien dire ce que je dis, mais j'avais envie de dire un truc.
Ce que je veux dire, c'est que combattre la souffrance animale, c'est une démarche anthropocentriste
mais le truc aussi, c'est que tout se raccroche à l'Homme, de la volonté de garder les forêts jusqu'au reste.
ça veut rien dire ce que je dis, mais j'avais envie de dire un truc.
...mais bien sûr que l'Homme est supérieur.jul a écrit :Je trouve anormale la souffrance des animaux, mais ce n'est que par projection. On voit dans la souffrance animale ce qui nous rappelle la souffrance humaine. Donc finalement, défendre les animaux, c'est aussi considérer que l'homme est supérieur.
Il est le SEUL de toute la création qui est (?soit) capable de faire pèter la planète..!
Et pour cela, il devrait se sentir pluS responsable aussi.
@Peps: normalement, c'est une norme européenne.
Scanne tes oeufs qu'on puisse voir.
Tousse pour un, rhume pour tousses.
Non mais oh, hé !
Merde quoi !
Mes oeufs à moi sont pas tatoués, mais ils seraient "0" : élevés au grand air et massés régulièrement
Soundtrack of my life
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
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