[Presse] Communiqué presse EMI Music Canada

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La_prisonnière
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[Presse] Communiqué presse EMI Music Canada

Message par La_prisonnière »

Cet article rejoindra un des 956 articles de presse (journaux, web, etc) du Kiosque du

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Communiqué de presse EMI Music Canada publié le 5/11/2009 ! Y'a des chances que ça serve aux journalistes pour pondre leurs articles au Québec !

En tout cas, ça fait une belle histoire, épique de la façon dont elle est (bien) racontée ! (et qui remet Renaud au coeur de la chanson - aprés 10 ans de promo centrée autour de sa propre vie (la dépression, le bonheur retrouvé) ).

J'en avais jamais autant lu sur la tournée en Irlande de 1997 de Renaud, je me demande s'ils en rajoutent pas...jusqu'à maintenant on était à 2-3 concerts, maintenant on est à au moins 6 :D (mais si y'en a qu'on des infos sur cette tournée en Irlande, dans le détail, je suis preneur).

J'y apprend aussi la participation comme musicien de :
-Paul Harrigan (virtuose des « Uilleann pipes », la cornemuse irlandaise)
-Emer Mayock (flûtiste et violoniste qui a accompagné de nombreux artistes irlandais ou français comme Alan Stivell).


RENAUD

MOLLY MALONE-BALADE IRLANDAISE

Le nouvel album en magasin le 24 novembre

Depuis 1991 et La Ballade Nord irlandaise, Renaud nourrissait le rêve de consacrer un album
entier à l’Irlande. Ce rêve se concrétise enfin après 16 ans de réflexion. Un album composé de
13 titres adaptés de classiques irlandais chantés depuis la nuit des temps dans les pubs.
Il a fallu 2 années de travail à Renaud pour adapter ces chansons, des textes lus, relus et
revus à sa manière. C’est un projet ambitieux, comme Renaud sait les mener.
Quand, en 1991, Renaud enregistre La Balade nord irlandaise, ses amis et ses fans ne s’y
trompent pas : il existe entre l’artiste et l’Irlande une filiation manifeste. Le titre restera
d’ailleurs un incontournable sur scène. Tout était déjà dans cette adaptation très personnelle
de The water is wide, chanson traditionnelle reprise par Bob Dylan, Joan Baez, Neil Young et
tant d’autres encore, et qui, dès le XVIIème siècle, voyageait d’Irlande en Ecosse : le dégoût
de la guerre, l’amour de la liberté, de la terre et de l’océan, et enfin, surtout, l’amitié scellée
par la musique et le rire autour d’une pinte de bière.

Depuis lors, Renaud confiera régulièrement à ses proches son désir de chanter l’Irlande. Ce
n’est une surprise pour personne : que l’artiste se fût pris d’amour pour un peuple d’insurgés,
d’insoumis, qui pansent les plaies de l’histoire en chantant dans les pubs relevait de
l’évidence.

En 1997, Renaud organise d’ailleurs, pour le plaisir, une tournée confidentielle en Irlande.
Avec une poignée de musiciens et un technicien, il part chanter, en français, dans les pubs de
Dublin, Derry, Belfast, Cork, Galway, Limerick… Sa seule promo : une affichette collée
quelques jours plus tôt sur la vitrine de l’établissement. C’est un spectacle insolite et
réjouissant que de le voir chanter sur des scènes minuscules, à la lumière d’une simple
ampoule, pendant que le public irlandais, perplexe, découvre ce drôle de Français dont la
plupart n’a jamais entendu parler. Il faut imaginer la tête des quelques Français qui, passant
là par hasard, se demandent presque s’il s’agit bien du véritable Renaud Séchan ! Il faut aussi
imaginer celle de Renaud en découvrant le poster posé par le patron du pub de Limerick sur sa
vitrine, annonçant le concert du soir : « Tonight: Renaud, French gipsy political troubadour* ».
Les années passent, le projet mûrit, grandit dans un coin de sa tête, devient presque une
arlésienne jusqu’à ce qu’enfin il voie le jour, après seize ans de gestation.

En octobre 2007, Renaud décide de concrétiser ce vieux rêve et d’enregistrer Molly Malone,
son album irlandais, qui sera dans la lignée des albums comme Le P'tit Bal du samedi soir et
autres chansons réalistes, Renaud chante Brassens ou Renaud cante el’ Nord, où il rendait
déjà un hommage aux hommes et aux terres qu’il aime.

Les musiques sont déjà là, certaines depuis plusieurs siècles, et la plupart ont fait leur preuve
chaque vendredi soir dans les pubs de Dublin et d’ailleurs, ou bien sur scène avec des groupes
de légende comme les Chieftains, les Dubliners ou les Fureys. Pourtant, quand pour la
première fois on entend Renaud fredonner les ébauches de ses chansons irlandaises, comme
ça, au coin d’une table, on est saisi par une impression troublante : cela lui ressemble
tellement que les mélodies semblent avoir été écrites pour lui, par lui. Mais est-ce si
étonnant ? Ce petit chanteur de rue, forçant l’accent titi parisien, ne fut-il pas, au fond, autant
influencé par les protest song-writers anglo-saxons que par les géants de la chanson
française ? Qui n’a jamais remarqué, caché derrière l’accordéon parisien, l’accent folk de ses
tout premiers albums ? Renaud étant fan de Dylan, la musique irlandaise a déjà fait un
détour en pays yankee avant d’arriver jusqu’aux oreilles du « bluesman » de la Porte
d’Orléans.

Côté textes, il faudra plus d’un an de travail à Renaud pour adapter les treize titres qu’il a
choisis. Mêlant adaptation fidèle et réinterprétation libre, il s’approprie la substantifique moelle
de ces classiques de la musique irlandaise. Tout en conservant leur sens et leur rythme
originels, ces titres deviennent du Renaud, du vrai Renaud. Les deux univers se marient si
bien que les deux champs lexicaux ne font plus qu’un : liberté, amour, révolte contre
l’oppression, mélancolie, exil, affection pour le petit peuple et les petits brigands... Dans
Belfast Mill, on retrouve la nostalgie du monde ouvrier et on revoit presque le paternel se
demandant, alors que l’usine a fermé, ce qu’il va faire de son bleu. Dans Adieu à Rhondda
(qui, bien que chantée par de nombreux irlandais, fait en réalité référence au Pays de Galles),
on s’attache à ces mineurs rêvant d’ailleurs, ceux-là mêmes que Renaud côtoyait déjà en
chantant le Nord en 1993. Dans Dubliners, c’est l’amour de la ville et de ses quartiers
populaires. Et l’inanité de la mort d’un jeune garçon fauché par la guerre dans Willy McBride
ne fait-elle pas écho au Morts les enfants de l’album Mistral gagnant ?

Pour la réalisation, Renaud s’entoure à nouveau de ceux qui avaient travaillé, entre autres,
sur Marchand de cailloux : l’Irlandais Pete Briquette, ancien bassiste des Boomtown Rats,
réalisateur de Bob Geldof et dont le nom évoque lui-même la tourbe des terres d’Irlande, et
l’Écossais Thomas Davidson Noton, musicien, producteur et complice de longue date. Quant
aux musiciens, Renaud est allé les chercher et les enregistrer chez eux, à Dublin, au
studio Windmill Lane : Geoffrey Richardson, le plus irlandais des Anglais (qui a déjà collaboré
avec Renaud, mais aussi avec Caravan, Bob Geldof, Murray Head ou Chris de Burgh), Terry
Woods (guitariste des Pogues), Paul Harrigan (virtuose des « Uilleann pipes », la cornemuse
irlandaise), Emer Mayock (flûtiste et violoniste qui a accompagné de nombreux artistes
irlandais ou français comme Alan Stivell), et enfin Robbie Harris (percussionniste de
Riverdance). Là encore, l’évidence frappe. Les chansons de Renaud ne sont pas faites
exclusivement pour être jouées par une cavalerie de musiciens sur de grandes scènes
nationales. Elles sont aussi faites pour être jouées, avec à peu près rien, au fond d’un pub
enfumé jusque tard dans la nuit. Un violon, une guitare, des percussions, et la magie opère.
Ces treize titres ne sont pas seulement un hommage à une terre et un peuple que Renaud
affectionne. Ils forment un album à part entière, un album original. À chaque nouvelle
chanson, on finit par se demander si ce huguenot du quatorzième arrondissement ne nous
aurait pas caché qu’il avait un peu de sang irlandais. C’est sans doute que l’amour et
l’insurrection n’ont pas de patrie…

* Ce soir : Renaud, troubadour politique franco-manouche.

Henri Loevenbruck

SIX media marketing-Simon Fauteux-514-544-7013-simon@sixmedia.ca

source : http://www.sixmedia.ca/pdf/RENAUD-communiqueSIX.pdf
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Trudo
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Re: [Presse] Communiqué presse EMI Music Canada

Message par Trudo »

C'est écrit par Henri Loevenbruck, auteur de romans - polar, thriller, suspense, aventure..., et ami de Renaud depuis quelques années.

http://www.henriloevenbruck.com/

Renaud lui a sûrement demandé d'écrire quelque chose sur son nouvel album ; on risque de retrouver ce texte un peu partout...
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Marie la Belge
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Re: [Presse] Communiqué presse EMI Music Canada

Message par Marie la Belge »

Il était sur MySpace à la grande époque, non ?
Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
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