7 sur 7
Modérateur : modérateurs
7 sur 7
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1529/Musique ... -mal.dhtml
Renaud est un homme touchant. On le sait pour l'avoir déjà rencontré à plusieurs reprises. Il a toujours reconnu sans honte que sa voix
n'est plus ce qu'elle était. Ses fans avaient déjà pu le constater sur scène, notamment lors de sa dernière tournée: des années de clopes et d'alcool ont complètement détruit ce qui lui restait de voix. Et là, sur son nouveau disque, Molly Malone - Balade irlandaise, c'est tout simplement abominable. Du coup, on ne comprend pas la démarche.
Certes, l'artiste s'est offert un petit plaisir en allant débusquer des standards irlandais, -ça fait un moment qu'il y pensait-, et il nous offre musicalement une jolie carte postale, verte et pluvieuse. Pour le reste, au secours! Sa voix ne suit pas les mélodies, se décroche tant et plus, et ça fait juste mal aux oreilles. Renaud est intelligent, il a dû se rendre compte que le résultat était difficilement audible. On se demande même si ce disque va réellement faire plaisir aux fans indulgents du... chanteur... Qu'ils n'hésitent pas à se manifester si c'est le cas.
Dé.L.
Renaud est un homme touchant. On le sait pour l'avoir déjà rencontré à plusieurs reprises. Il a toujours reconnu sans honte que sa voix
n'est plus ce qu'elle était. Ses fans avaient déjà pu le constater sur scène, notamment lors de sa dernière tournée: des années de clopes et d'alcool ont complètement détruit ce qui lui restait de voix. Et là, sur son nouveau disque, Molly Malone - Balade irlandaise, c'est tout simplement abominable. Du coup, on ne comprend pas la démarche.
Certes, l'artiste s'est offert un petit plaisir en allant débusquer des standards irlandais, -ça fait un moment qu'il y pensait-, et il nous offre musicalement une jolie carte postale, verte et pluvieuse. Pour le reste, au secours! Sa voix ne suit pas les mélodies, se décroche tant et plus, et ça fait juste mal aux oreilles. Renaud est intelligent, il a dû se rendre compte que le résultat était difficilement audible. On se demande même si ce disque va réellement faire plaisir aux fans indulgents du... chanteur... Qu'ils n'hésitent pas à se manifester si c'est le cas.
Dé.L.
-
- Messages : 11
- Enregistré le : 25 nov. 2009, 01:53
- Localisation : nord pas de calais
Re: 7 sur 7
bonsoir, je viens de lire l article de 7 sur7 et je trouve honteux de faire un article comme ca sur un chanteur qui serte a la voie détraqué par les saletés de clopes mais je suis sur que le journaliste qui a pondu ce torchon n a même pas eu la peine d écouté l album jusqu'a la fin ,mais Renaud restera un très bon chanteur
mais merci svpat pour avoir mis ce lien
mais merci svpat pour avoir mis ce lien
Re: 7 sur 7
On dit journaleux, pas journaliste.
Petit rappel de définition :
Le journaliste écrit des critiques objectives mais néanmoins positives sur les albums de Renaud dans des canards respectables (aperès avoir écouté le bijou à maintes reprises), tandis que le journaleux crache jalousement sa bile fétide sur Renaud dans des torchons qui méritent de périr par les flammes sans même avoir pris la peine d'écouter l'objet de leurs critiques subjectives, donc négatives.
Petit rappel de définition :
Le journaliste écrit des critiques objectives mais néanmoins positives sur les albums de Renaud dans des canards respectables (aperès avoir écouté le bijou à maintes reprises), tandis que le journaleux crache jalousement sa bile fétide sur Renaud dans des torchons qui méritent de périr par les flammes sans même avoir pris la peine d'écouter l'objet de leurs critiques subjectives, donc négatives.
Soundtrack of my life
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
Re: 7 sur 7
En plus signer Dé.L. on sent bien l'individu qui n'assume pas, surement un frustré de la vie
qui refuse que d'autres soient capables de faire ce que lui meme aimerait tant faire...
Comme il est dans l'incapacité intellectuelle de créer , ils se fait passer pour un critique. Encore un raté, jaloux du talent des autres !
qui refuse que d'autres soient capables de faire ce que lui meme aimerait tant faire...
Comme il est dans l'incapacité intellectuelle de créer , ils se fait passer pour un critique. Encore un raté, jaloux du talent des autres !
E kreiz an avel, atao!
- Milou !
- Messages : 222
- Enregistré le : 22 févr. 2004, 05:02
- Localisation : Enfin avec mon cœur :!: ;-)
Re: 7 sur 7
Morte de rirePeps a écrit :On dit journaleux, pas journaliste.
Petit rappel de définition :
Le journaliste écrit des critiques objectives mais néanmoins positives sur les albums de Renaud dans des canards respectables (aperès avoir écouté le bijou à maintes reprises), tandis que le journaleux crache jalousement sa bile fétide sur Renaud dans des torchons qui méritent de périr par les flammes sans même avoir pris la peine d'écouter l'objet de leurs critiques subjectives, donc négatives.
Scusez, c'est la déformation professionnelle qui m'a poussée à réagir. Au-delà de l'ironie (excellente, Peps), je serais néanmoins curieuse de discuter avec toi de ce que tu entends par "objectivité" et son contraire "subjectivité" dans l'exercice du métier de scribouillard.
Ou c'est mal, ou c'est bien, ou je suis marteau
De l'avis général c'est pas comme il faut
De laisser ses valises aux 4 points cardinaux
Re: 7 sur 7
Quand tu veux
Un début :
Les faits sont objectifs, leur interprétation/analyse est subjective.
Au-delà de ça, j'aurais tendance à croire que l'objectivité n'existe pas chez les journalistes, sauf à la rubrique chiens écrasés. Quoique l'existence de cette rubrique (faits divers) me semble déjà une preuve de subjectivité.
Un début :
Les faits sont objectifs, leur interprétation/analyse est subjective.
Au-delà de ça, j'aurais tendance à croire que l'objectivité n'existe pas chez les journalistes, sauf à la rubrique chiens écrasés. Quoique l'existence de cette rubrique (faits divers) me semble déjà une preuve de subjectivité.
Soundtrack of my life
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
Re: 7 sur 7
Allez, un petit aphorisme de Peps :
"Un avis est objectif quand on le partage."
"Un avis est objectif quand on le partage."
Soundtrack of my life
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
- Milou !
- Messages : 222
- Enregistré le : 22 févr. 2004, 05:02
- Localisation : Enfin avec mon cœur :!: ;-)
Re: 7 sur 7
bien, bien : ravie de cette discussion
Je suis très d'accord avec toi sur la non objectivité. Ce qu'écrit le journaliste, ce qu'il filme, ce qu'il enregistre, est forcément subjectif : c'est SA vision des choses, ne serait-ce que dans l'ordonnancement des phrases, le montage des images.
Y compris à la rubrique chiens écrasés. J'allais même dire surtout... si tu savais à quel point un simple mot peut présenter, par exemple, l'interpellé placé en garde à vue comme coupable... alors qu'au regard de la loi, il reste innocent jusqu'à condamnation. Et même, en théorie, jusqu'à condamnation définitive. C'est à dire une fois passés l'appel et la cassation... ce qui prend des années.
Il me semble en revanche qu'un avis n'est pas objectif parce qu'on le partage. Le fait de vouloir échanger montre sans doute qu'on est soucieux de se rapprocher au plus près de la vérité, de la réalité. Mais un "avis" reste "subjectif".
Après m'être pas mal trituré les méninges, j'en suis arrivée à la déduction suivante : en journalisme, l'objectivité est un leurre. Il est par contre du devoir du journaleux de tendre le plus possible vers la NEUTRALITE. Enquête croisée, parole donnée à toutes les parties...
Sauf que, je me rends bien compte que cette "neutralité" rencontre un écueil : la presse d'opinion ; ce qu'on attend d'elle est bien l'énoncé d'une opinion, non ? Pas de neutralité qui tienne dans ses colonnes, donc ?
Ebauche de conclusion rapide : les Anglos-Saxons sont sans doute plus près que nous d'arriver à résoudre ce paradoxe. Au début de chaque papier, ils précisent s'il s'agit de commentaire, d'éditorial, de reportage, de compte rendu ou d'analyse... Ce qui permet au moins de faire la distinction entre les faits et l'interprétation des faits, qui chez nous restent trop souvent embourbés dans un joyeux mélange, au sein d'un même article "fourre-tout" pas clair.
Je suis très d'accord avec toi sur la non objectivité. Ce qu'écrit le journaliste, ce qu'il filme, ce qu'il enregistre, est forcément subjectif : c'est SA vision des choses, ne serait-ce que dans l'ordonnancement des phrases, le montage des images.
Y compris à la rubrique chiens écrasés. J'allais même dire surtout... si tu savais à quel point un simple mot peut présenter, par exemple, l'interpellé placé en garde à vue comme coupable... alors qu'au regard de la loi, il reste innocent jusqu'à condamnation. Et même, en théorie, jusqu'à condamnation définitive. C'est à dire une fois passés l'appel et la cassation... ce qui prend des années.
Il me semble en revanche qu'un avis n'est pas objectif parce qu'on le partage. Le fait de vouloir échanger montre sans doute qu'on est soucieux de se rapprocher au plus près de la vérité, de la réalité. Mais un "avis" reste "subjectif".
Après m'être pas mal trituré les méninges, j'en suis arrivée à la déduction suivante : en journalisme, l'objectivité est un leurre. Il est par contre du devoir du journaleux de tendre le plus possible vers la NEUTRALITE. Enquête croisée, parole donnée à toutes les parties...
Sauf que, je me rends bien compte que cette "neutralité" rencontre un écueil : la presse d'opinion ; ce qu'on attend d'elle est bien l'énoncé d'une opinion, non ? Pas de neutralité qui tienne dans ses colonnes, donc ?
Ebauche de conclusion rapide : les Anglos-Saxons sont sans doute plus près que nous d'arriver à résoudre ce paradoxe. Au début de chaque papier, ils précisent s'il s'agit de commentaire, d'éditorial, de reportage, de compte rendu ou d'analyse... Ce qui permet au moins de faire la distinction entre les faits et l'interprétation des faits, qui chez nous restent trop souvent embourbés dans un joyeux mélange, au sein d'un même article "fourre-tout" pas clair.
Ou c'est mal, ou c'est bien, ou je suis marteau
De l'avis général c'est pas comme il faut
De laisser ses valises aux 4 points cardinaux