Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Tout ce que vous voulez savoir, ou raconter sur la tournée.

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Jeep
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par Jeep »

A la une du Courrier Picard de ce 6 novembre 2016.

Pour lire l'article et l'histoire de Manu abattu en 1991, voir le sujet ailleurs sur le forum sur ce lien :
http://www.sharedsite.com/hlm-de-renaud ... 25#p707625

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SVPat
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par SVPat »

korrigan a écrit : Je viens juste de découvrir que j'avais 2 notifications, faudra qu'un jour tu m'expliques comment ça marche.
Si je me trompe pas les Notifications te signalent que tu as des réponses dans un post que tu as fait ou dans lequel tu as mis un commentaire !
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korrigan
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par korrigan »

Merci, super, j'ai tout compris ...... :wink:
"...à part Brassens et les oiseaux, quoi écouter..."
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par SVPat »

Renaud fait son grand retour: voici les artisans de sa résurrection
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:D La Libre.be
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Re: Le Journal du Renaud Phénix Tour. Saga 2016/2017

Message par SVPat »

A verser au dossier
Miossec parle de Renaud

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Myr
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par Myr »

ben je suis d'accord avec Miossec !
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par SVPat »

Renaud a enchanté ses fans à Forest National
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Mister Renard était de sortie à Forest National pour la première de deux dates belges de son "Phénix Tour". Un retour gagnant pour son public.

Il est un peu plus de 20h30 lorsqu’après une première partie assurée par le jeune français Gauvain Sers, Renaud monte sur la scène de Forest National accompagné par la clameur du public.
Celui-ci est venu en masse voir la résurrection de Docteur Renaud au détriment de Mister Renard. Mais les débuts sont hésitants. Sur "Toujours Debout", le titre d’ouverture, la voix peine à se faire entendre. On se demande si le chanteur va tenir le coup ne serait-ce que 10 minutes. On a l’impression de voir un boxeur qui vient de subir les coups de son adversaire pendant six rounds. Le tonnerre d’applaudissement qui suit ce premier morceau balaye ce sentiment d’un coup. L’ovation ressemble déjà à un rappel. Elle va galvaniser le chanteur énervant qui redressera la tête au fil de la soirée.

"Je donne tout ce que j’ai"
Pendant deux heures et demie, Renaud va enchaîner une petite trentaine de titres, de quoi clouer le bec ses détracteurs, tous ceux qui jugent qu’il n’est plus capable de chanter. C’est vrai que la voix n’y est plus. Lui-même l’admet quand il égraine les qualificatifs qu’utilisent les journalistes pour la caractériser désormais : rocailleuse, caverneuse. "S’ils veulent des mots en ‘euse", ils peuvent ajouter ‘généreuse’", lâche ironiquement le chanteur, "parce que je donne tout ce que j’ai". Et c’est vrai qu’il a mis du cœur à l’ouvrage ce mardi soir à Bruxelles. Jusqu’à mettre dans son tour de chant des chansons très douces qui mettent sa voix en avant et donc l’exposent à la critique. Mais il tient à chanter les titres qui lui tiennent à cœur comme "Les mots", "Morgane de toi" ou "Son bleu". " Voici une nouvelle chanson qui ne marche jamais. Chaque fois que je la chante, je fais un bide. Mais je m’en fous, je la chante quand même parce que je l’aime bien", dit-il au moment d’entamer "Ta batterie".

De la petite bière
Renaud n’en fait qu’à sa tête et c’est tant mieux. "Docteur Renaud, Mister Renard", "La pêche à la ligne", "A la téloche", "Etudiant-Poil aux dents", "500 connards sur la ligne de départ", il passe en revue son vaste répertoire que reprend en chœur son public. A l’applaudimètre, c’est certain, ce sont les titres les plus anciens qui l’emportent : "Marche à l’ombre", "Dans mon HLM", "Manu", "Germaine" et l’incontournable "Dès que le vent soufflera". Sans oublier les moments de grâce avec "Mistral gagnant", élue chanson préférée des Français mais qui n’est que de la petite bière au regard des œuvres de Brel, Brassens, Ferré au Caussimon insiste Renaud. Et le chanteur énervant de dévoiler l’œuvre de son répertoire qui a ses faveurs : le magnifique "En cloque".

Au courage
Comme un boxeur, c’est au courage qui Renaud enchaîne les titres et gagne en assurance. Entre ses chansons, il se montre plutôt bavard. Il a un mot touchant pour l’équipe des cliniques Sainte-Elisabeth, à Bruxelles, qui l’a guéri de 15 ans d’alcoolisme. Il invite ses plus jeunes fans à venir au premier rang pour qu’ils puissent voir convenablement le spectacle. Et des jeunes, il y en avait. On est venu en famille voir Mister Renard. C’est le cas de Corinne qui est accompagnée par son fils Thomas. Fervente adepte de Renaud, elle se souvient l’avoir vu à Cuesmes devant 300 personnes. C’était il y a 35 ans. Mardi soir, à Forest National, au moment où les lampes se sont rallumées, elle était radieuse. "Tout le monde était anxieux avant le début du concert. On craignait le pire, mais au final il sort vainqueur. On sait que sa voix est foutue mais on est heureux de le voir de retour", confie-t-elle des étoiles plein les yeux.

Vainqueur
S’il s’abreuve désormais uniquement à l’eau minérale, une fois sur scène, Renaud est plus chargé qu’un Lance Armstrong au sommet de sa gloire. Il est littéralement dopé à l’amour que lui porte son public. On en veut pour preuve la standing ovation et les chants qui ont précédé le rappel. "J’ai le meilleur public du monde. Ca me touche infiniment", confie-t-il.
S’il a commencé son concert comme un boxeur acculé dans les cordes et roué de coups, Renaud l’a terminé en vainqueur. Si ce n’est par K.O, c’est au moins une victoire aux points.

8) La Libre.be

La setlist

- Toujours debout
- Docteur Renaud, Mister Renard
- En cloque
- La pêche à la ligne
- Marche à l’ombre
- Les mots
- Etudiant - Poil aux dents
- J’ai embrassé un flic
- Déserteur
- La médaille
- Héloïse
- A la téloche
- Hyper Casher
- Dans mon HLM
- Ta batterie
- Morts les enfants
- Manhattan-Kaboul
- Manu
- La ballade nord-irlandaise
- C’est mon dernier bal
- Morgane de toi
- 500 connards sur la ligne de départ
- Son bleu
- Germaine
- Dès que le vent soufflera
- Mistral gagnant
- La vie est moche et c’est trop court
Rappel
- Marchand de cailloux
- Medley : Chanson pour Pierrot-Hexagone-Laisse béton-It is not because you are- Miss Maggie-La mère à Titi-Fatigué
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Jeep
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par Jeep »

Sur le site de la radio-tv nationale francophone :

http://www.rtbf.be/vivacite/article/det ... id=9450993

Forest National en communion avec Renaud !

Ce mardi soir, Renaud a donné le coup d'envoi de ses deux dates de concerts belges. Il se produira à nouveau à Forest ce mercredi soir. En deux heures trente de show, Renaud a balayé tous ses tubes devant un public conquis d'avance. Communion à la grand messe.

Evacuons le problème, vocalement c'est la catastrophe. Mais ce n'était déjà pas terrible il y a 10 ou 15 ans. Et on le savait tous en entrant dans Forest National hier. On n'est pas venu voir Adèle, Céline Dion ou Pavarotti. La voix de Renaud est très abîmée, c'est un fait. Et le groupe de six musiciens qui l'accompagne écrase trop souvent ce qui lui reste de cordes vocales. Les titres en acoustique passent beaucoup mieux.

Mais l'essentiel n'est pas là. Le public est venu retrouver les titres qui ont marqué leurs vies. Et Renaud leur en a donné sans interruption durant un show long de deux heures trente mais qui passe en un clin d'oeil. Oui, il a chanté La pêche à la ligne, Manu, Dans mon HLM, Manhattan Kaboul... Et à la fin lorsqu'on se dit : "oh c'est dommage, il n'a pas fait La mère à Titi, Hexagone ou It is not because", Renaud nous les offre en rafale dans un medley. A côté de ces titres éternels, il se fait plaisir avec les chansons extraites de son dernier album. C'est d'ailleurs Toujours debout (massacrée et en dehors de la rythmique de la chanson, avouons-le) qui ouvre le show.

Le spectacle est plus que réussi

D'abord parce que les six musiciens multi-instrumentistes assurent derrière le chanteur. Il y a là le fidèle Evert Verhees à la basse (Maurane, Axelle Red), Jean-François Berger aux claviers (Marc Lavoine) et le réalisateur du dernier album, Michaël Ohayon, à la guitare.

Visuellement, c'est aussi très beau. En fond de scène, d'immenses écrans nous offrent des projections colorées et très bien réalisées. On passe tour à tour d'une rue de Paris à une librairie (pour le titre Les mots), d'une foule en playmobil convergeant vers la Place de la République (pour J'ai embrassé un flic), à un ciel étoilé ou une petite fille qui danse (pour Mistral gagnant).

Entre les titres, Renaud papote avec le public. Ses propos sont cohérents et souvent très drôles. Malgré les prompteurs, il se trompe deux-trois fois dans les paroles des nouveaux titres, il en plaisante (ah, non, c'est pas ça) et le public lui pardonne. Forcément.

Communion et tendresse

On a d'ailleurs rarement vécu pareille communion dans la salle forestoise. Son public, d'une fidélité sans faille, le porte dans cette tournée colossale. Plus de 50 dates (avant les festivals cet été ?). Hier, il y avait beaucoup de jeunes dans la salle. Les collègues de Renaud de la même génération (Souchon, Voulzy, Julien Clerc) ont un public bien plus vieillissant.

Cet amour n'est que justice. Renaud nous a offert tout au long de sa carrière des chansons qui nous ont touchées. Avec de bonnes mélodies. Dont les textes léchés veulent dire quelque chose et racontent notre société. Renaud, c'est un bout de notre histoire.

Hier soir, on a vu sur scène un artiste qui a marqué plusieurs générations. C'était aussi le cas de Balavoine et de Berger mais ils ne sont plus là. Jean-Jacques Goldman est toujours aux abonnés absents. Quel artiste d'aujourd'hui sera encore là dans 40 ans pour nous balancer 40 tubes ?

Rempli d'énergie, le public à la sortie de Forest avait le sourire aux lèvres et la banane. Durant deux heures trente, Renaud nous a déconnecté du monde réel pour nous offrir sa tendresse. Le retour à la réalité ce matin s'avère encore plus rude.
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par Jeep »

http://www.moustique.be/16961/renaud-5- ... t-national

Renaud: 5 trucs à retenir de son retour à Forest National

Mister Renard donnait ce mardi le premier de ses deux concerts bruxellois. Le son et la voix étaient catastrophiques mais l'émotion était au rendez-vous. Il nous reviendra cet été.

La technique KO


Dès l'entame du premier morceau, c'est la catastrophe. Le son est pourri et la voix de Renaud catastrophique. Pendant les nombreux interludes parlés entre les chansons, les spectateurs autour de nous n'arrêtent pas de répéter: "qu'est-ce qu'il a dit, qu'est-ce qu'il a dit?". Même si l'oreille s'habitue peu à peu à ces mauvaises conditions techniques, tout ça reste en dessous de l'acceptable. On sait que Renaud ne s'est jamais distingué pour ses aptitudes vocales, on sait que Forest National a une mauvaise réputation pour son acoustique, mais on connaît aussi beaucoup d'ingénieurs du son capables d'instaurer un confort d'écoute optimal dans cette salle. Ce mardi, c'était la bouillie et le chanteur au bandana rouge n'est pas le principal responsable.

L'émotion OK

Dès la fin du premier morceau, on a compris. Jeunes, moins jeunes et même beaucoup moins jeunes réservent à Renaud une ovation à donner des frissons. Riche de plus d'une trentaine de morceaux, le répertoire est connu de tous, même les petites dernières qu'il puise de manière généreuse dans son album "Renaud" paru au printemps dernier. "Mon public me pardonne tout", expliquait encore récemment Renaud dans les colonnes du quotidien Le Parisien. "D'ailleurs, au lieu de m'oublier après toutes ces années, les gens se sont multipliés." C'est vrai. Ce mardi, à Forest, les enfants ont pu s'installer au bord de la scène. Et dans les premiers rangs, on voit beaucoup d'ados portant le "costume" de leur héros: cuir noir, foulard, cheveux en bataille et le jeans fatigué. Très belle émotion aussi pendant le medley final où les "anciens" revivent une partie de leur jeunesse et de leurs années "rebelles". Oui, même avec ce son horrible, un concert de Renaud rend heureux et le chanteur au au bandana en est le principal responsable.

L'autodérision au top

Renaud sait qu'il chante faux. Il sait que ses longues années d'alcoolisme lui ont donné du bide et des tremblements dans ses mains. Il vit avec. Et son public l'accepte. C'est cool. "Voix rocailleuse, voix caverneuse... Moi j'ajouterais "voix généreuse", déclare Renaud pendant son concert. "Je donne tout ce que j'ai." Plus loin, il présente Ta batterie, extrait de son dernier album, de la manière suivante. "Chaque fois que je chante cette chanson, je me prends un bide, mais je m'en fous." En début de concert, il revient sur ce sondage où Mistral Gagnant a été élue chanson préférée des Français. "Je ne suis pas d'accord. Mistral Gagant, c'est de la petite bière à côté de Brel, de Brassens ou de Ferré", dit-il. "D'ailleurs moi, Mistral Gagnant n'est pas ma chanson préférée. C'est celle que je vais vous interpréter maintenant. Elle s'appelle En cloque." Sur HLM, il prend une guitare, tente deux ou trois accords et se retourne dépité vers son guitariste: "fais-le toi même". Il ne sait plus très bien jouer, sa voix est foutue, mais il est debout et le reste chaque soir pendant deux heures et trente minutes. Respect. Présents dans la salle, les responsables du studio ICP de Bruxelles (où il a enregistré son dernier album) et les médecins de Sainte-Elisabeth "pour m'avoir guéri de quinze ans d'alcoolisme".

Un visuel en 3D

Les rues de Paris constituent le décor principal de cette Phénix Tour. On est envoyé dans le quartier de l'Hyper Casher juste avant et après la prise d'otages sanglante. On vole d'une étagère à l'autre sur l'émouvant Les mots (sur lequel, miracle, la voix est juste) et on débarque au milieu de milliers de Playmobil qui manifestent place de la République pendant J'ai embrassé un flic.

Et la suite

Renaud a d'ores et déjà annoncé qu'il allait jouer dans les festivals d'été. On le verra en Belgique, reste à sa voir où. Pour la fin 2017, Renaud annonce un nouvel album (en partie déjà enregistré) destiné aux enfants. Il est réalisé avec son ex-gendre Renan Luce.
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

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http://www.cinetelerevue.be/fr/renaud-s ... s_id=39286

Renaud, superbe à Forest National

En plein "Phénix Tour", le chanteur a livré un premier concert belge du feu d'anar hier soir, devant une salle comble et conquise.

Alors que nous avions encore le bonheur d'ignorer que, de l'autre côté de l'Atlantique, le monde sombrait, nous avons passé hier une superbe soirée en compagnie de Renaud, à Forest National, pour la première date belge du "Phénix Tour". Petite info: il restait à 20 heures quelques places pour le concert de ce soir…

Ce mardi, la salle était pleine et, à 64 ans, le chanteur énervant a livré un récital de très exactement 2 heures 23 minutes au cours duquel on l'a senti de plus en plus en forme, en voix, oserait-on dire. Car bien sûr la question qu'on a tous à l'esprit quand résonne le premier son de guitare, qu'on soit fan absolu ou pas, c'est dans quel état est réellement, cette voix. Il a dit que les médecins ont fait des miracles, mais bon, il avertit aussi qu'il a une bronchite, pas de bol…

Le démarrage en force avec "Toujours debout" fait peur, il faut l'avouer, le voile de brume et de coton donne à sa voix un timbre de crachin sur le matin froid. C'est pas grave, le public, conquis d'avance, assure déjà une standing-ovation préliminaire à l'artiste ! Qui enchaîne avec "Mister Renard".

Plusieurs fois Renaud reviendra sur sa voix « caverneuse comme disent les journaleuses, qui devraient, si elles aiment les rimes en ''euse', ajouter'' ''généreuse'', car je fais ce que je peux. » D'accord, elle fait du yoyo, elle expectore par moments, mais on était pas là pour écouter Céline Dion, de toute façon.

Galvanisé par l'accueil de ses fans, Renaud chante ce qu'il présente comme "son titre préféré" à lui - non pas "Mistral Gagnant", qui viendra plus tard, mais "En cloque" - et aligne ses titres avec une vigueur retrouvée, avec humour et amour. Se risquant aux ballades qui expose sa voix aux reproches : "Héloïse", "Son bleu", "La médaille" - où il s'enmmêle joyeusement dans un refrain -, "Les mots". Y ajoutant "Manu", "Morgane de toi" et quelques chansons "vénères" : "Déserteur", "A la téloche", "Etudiants, poil aux dents", "500 connards sur la ligne de départ".

Quand il apparaît en ombre chinoise à la fin de "Ta batterie", dédiée à son fils Malone, et chante "Oublie tous les vautours, ton papa est bien là", on a un frisson. Renaud est là, oui, il emporte la partie haut la main, causant avec son public, heureux de partager ce moment, comme nous. Il peut se faire plaisir, car c'est réciproque et partagé. Alors en plus de son nouvel album ("J'ai embrassé un flic", "Hyper casher"), il revisite ses vieux titres : "Mon dernier bal", "Germaine", "La ballade nord-irlandaise", "Marchand de cailloux", pour finir sur un medley énorme – à la hauteur de son répertoire.

"Rouge sans" et "Putain de camion" sont restés en carafe, comme "Où c'est qu'j'ai mis mon flingue", devenue bien difficile à chanter, mais à la place, il a fait résonner "Morts les enfants", tellement d'actualité.

« Merci Renaud », « Renaud président », scande à un moment la salle. Oui, on aurait préféré ce président-là !
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par SVPat »

Une double page dans le programme du Forest
Exclusivité bruxelloise !


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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par Memesse »

SVPat a écrit :Une double page dans le programme du Forest
Exclusivité bruxelloise !
euh, non, pas exclusivité, c'était dans le programme dès la première date...
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par SVPat »

Memesse a écrit :
SVPat a écrit :Une double page dans le programme du Forest
Exclusivité bruxelloise !
euh, non, pas exclusivité, c'était dans le programme dès la première date...
O.K ! :oops:
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par SVPat »

DOUAI
Renaud: quand le Phénix renaît à Gayant-expo
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Fini le temps des bars parallèles. Après des années d’errances alcoolisées, Renaud s’est remis en cale sèche. Et le voilà, renaissant, tel le Phénix. L’animal mythique a d’ailleurs donné son nom à la tournée en cours. Longue de plus de cent dates, elle passait jeudi soir par Gayant-expo.

Les vieux rockers, comme les cow-boys, ne meurent jamais, ils s’absentent. Rien d’autre. Renaud, c’est exactement pareil. Combien de fois l’a-t-on dit au bout du rouleau, fini ? Et pourtant, il est toujours revenu.

Quarante ans d’abus en tout genre n’ont pas réussi à l’abattre. Et le voici, tel le Phénix, renaissant de ses cendres. Comme jeudi soir, à Gayant-expo. Devant quelque 6 500 spectateurs, il est sorti du tunnel, projeté sur écran derrière lui, pour leur lancer « Ça va les Ch’tis », avant d’attaquer son Mister Renaud, Mister Renard « Du temps ou j’étais petit, un peu con… » par la face nord. Le ton est donné.
La voix ? Elle caverneuse, laryngiteuse… Lui dit qu’elle est juste « généreuse ! » « Je donne tout ce que je peux… » Et au cas où elle viendrait à manquer, son public est là pour reprendre en chœur ses titres.
Vient ensuite ce que certains ont qualifié de chanson préférée des Français : Mistral gagnant. Lui s’en amuse. « Et Brel, et Ferré, et Brassens, c’est quoi alors ? Faut pas exagérer. »
Belles émotions encore avec En cloque ou La Pêche à la ligne. Toujours des poèmes, accompagnés par une tripotée d’excellents musiciens et des projections bien choisies.
De temps en temps, il ressort sa vieille guitare. En s’excusant presque. « Ça fait 9 ans que je l’avais pas touchée. Elle est rouillée. Mes doigts aussi… »
Quand il reprend Marche à l’ombre, la salle exulte. « Vous êtes des vrais mauvais garçons. Et c’est pour ça que je vous aime. »
Alors papy Renaud (64 ans), continue de faire de la résistance.
Et c’est avec plaisir qu’on le retrouve aussi révolté que lorsqu’il avait 20 ans. Prêt à hisser le drapeau noir – celui de l’anarchie, pas de Daesh – même s’il n’aime toujours pas les drapeaux. Aux tablettes et à Internet, il préfère la téloche. Mais surtout les vérités qui dérangent (Hyper Casher, La Balade Nord Irlandaise… ) Et les mots.

Alors avec lui, on se quitte en y croyant. C’est dire si on rêve !

http://www.lavoixdunord.fr/72443/articl ... ayant-expo
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Re: Presse, articles divers sur le Phénix Tour

Message par SVPat »

Renaud Sechan Tour Phénix 2016-2017. NIORT

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La 17 e date de la grande tournée de retour de Renaud est passée hier par L’Acclameur, devant 3.500 fans conquis. C’était hésitant, mais tellement bon, aussi bon qu’un mistral gagnant.
On lui pardonnera de ne pas avoir réussi à accrocher le rythme de « Toujours vivant », la première chanson de son concert. Hier soir à L'Acclameur à Niort, les 3.500 fans venus assister au grand retour de Renaud sur scène – une tournée baptisée « Phénix Tour » – ont vécu un grand moment. Certes – à quoi bon le nier ? – Renaud a perdu sa voix et chante faux. Même pas grave : pour « Manu », « En cloque », « Mistral gagnant », « La pêche à la ligne » « Lola » et tous ses autres chefs-d'œuvre, c'est de toute façon le public qui chante à sa place.
Renaud fait preuve d'une telle générosité que la salle tout entière est vite passée outre. Et ce, même si une maudite bronchite et une vilaine grippe sont venues achever définitivement ses cordes vocales. « Je chante avec tout ce que je peux, avec tout ce que j'ai », a-t-il d'ailleurs dit dès le début de sa prestation, comme pour s'excuser. Pas besoin. Renaud, le public t'aime. Dans un décor résolument urbain, le chanteur énervant – comme il se qualifiait lui-même dans les années 80 – s'est assagi, résolument, sous le poids de la vie. Mais une chose n'a pas changé : Renaud fait toujours preuve d'une tendresse immense avec son public.
Et puis, plus que tout, bien ou mal chantés, ses textes restent fabuleux. Renaud est l'un des tout meilleurs compositeurs de la chanson française. Que l'on cautionne ou non ce retour sur la scène (la tournée de trop ?), les 3.500 spectateurs de L'Acclameur sont repartis hier soir chez eux avec le sentiment d'avoir vécu un moment en dehors du temps. Merci Renaud. Veinards les Bordelais qui te verront ce soir !

Texte : Xavier Le Roux Photos : Éric Pollet fans de la première heure

http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux ... -!-2906731
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