Le concert du 3 mai2007 à BRUXELLES était un concert "de soutien" spécialement dédié à Ingrid Betancourt et aux autres séquestrés de Colombie .
Renaud abandonne son cachet, qui sera versé à une organisation choisie par lui en Colombie
et il écrivait dans le Bistrot de la tournée:
En 2017, faites vos CR§ flamme
Je préfère manger une pomme de terre debout qu'un steak à genoux !
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Ça ne lui était jamais arrivé dans ce lieu qu'il a si souvent fréquenté : Renaud a dû se produire dans une salle à moitié remplie, mercredi2 mai à Forest-National, remettant ça le lendemain. On peut toujours en trouver les raisons du côté de la Champions League, du match Ségo-Sarko ou de son nouveau tourneur.
Je préfère manger une pomme de terre debout qu'un steak à genoux !
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En tout cas, pas de pluie, pas de boue et pas de glissades comme en 2007
papillons 2007.jpg
Mais nous ne savons pas si Renaud a renouvelé le geste qu'il fît en 2007
A savoir :
" On se souviendra aussi de Renaud, qui a ressorti du passé son fameux Hexagone pour cause d'élections récentes et eût la gentillesse d'aller manger avec les bénévoles avant de monter sur scène..." (Ouest France ) *
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pauliiine a écrit : ↑20 juil. 2017, 12:34
En effet, ce n'est pas vraiment le genre des blagues de Renaud... Avec tous ses amis qu'il a vu s'en aller...
"Je voudrais être un arbre, boire l'eau des orages
Me nourrir de la terre, être ami des oiseaux"
La place de l’hôtel de ville avait pris de belles couleurs avec Zoé puis Laurent Voulzy, même si ce dernier a planté son dernier quart d’heure “Rockcollection”. Renaud, devant une foule incroyablement compacte, jusqu’aux derniers rangs du carré VIP, a mis la touche finale à ce tableau. C’est pourtant avec 35 minutes de retard que le “chanteur énervant” s’est présenté sur scène.
Arrivé tardivement à Spa en famille, accompagné de son épouse Romane Serda et de leur fils Malone, Renaud ne s’est donc pas pressé pour entamer son concert. Une vilaine chute dans les escaliers à son hôtel aurait même hypothéqué un temps le concert. Avant qu’on ne le convainque d’assumer ses obligations.
Point de courbatures apparentes, pourtant, à l’entame de son spectacle, qui débute sur un air de flûte de pan pour “Malone”, dédiée à son marmot qu’il décrit ensuite comme “surdoué”, déjà en âge (précoce) d’articuler un “Fuck You Sarko” ou de rappeler les 1975 jours de détention d’Ingrid Bétancourt. Renaud abat ses cartes: c’est le teigneux qui est en scène, teigneux qui poursuit son concert avec un “Marchand de cailloux” aux sonorités irlandaises, avant sa diatribe déjà ancienne sur le Paris-Dakar, “500 connards sur la ligne de départ”. Pas question pour le Renard d’en changer la moindre ligne; au contraire même: taper sur le clou. Etre le chanteur énervé plutôt que le Renaud de “Boucan d’enfer”, un Renaud avec “une patate d’enfer, en Belgique, vous dites une frite“, plaisante-t-il. Un Renaud à favoris et bandana, comme en ses plus jeunes heures.
Qu’attendre d’autre de Renaud en 2007 sinon que cette présence de poil à gratter indolore? Une voix: il n’a pas fallu attendre les premiers mots de “Malone” pour savoir qu’elle n’est pas là, et qu’elle ne viendra pas du tout. La faute à la clope, et à des cordes vocales tapissées de goudron “depuis 40 ans.” Et d’y aller de sa rengaine “Arrêter la clope”. Comme si, au bout du compte, chacun des morceaux venait illustrer le propos tenu l’instant d’avant par le “chétron sauvage”. Pas la voix, donc, mais cette complicité forgée au fil des ans avec son public, et qui repose aussi sur des chansons qui défient le temps, des classiques comme “En cloque”, “Morgane de toi” - où une seconde voix vient pallier le souffle court de RS. Qu’importe que Renaud soit devenu le moins bon chanteur de ses morceaux, ça assure derrière lui, avec le fidèle JP Buccolo. Et les chansons existent absolument par elles-mêmes, plongeant l’auditoire dans sa mémoire radiophonique. Les nouveaux morceaux comme les anciens, parmi lesquels “Baby-Sitting Blues”, de nouveau d’actualité”, “Etre né sous le signe de l’Hexagone” ou “Dès que le vent soufflera”, avec lesquels le concert touche doucement à sa fin. Sous la pluie. Mais il n’y a que quelques vilains esprits pour avoir invoqué un lien de cause à effet.
Article du journal "Le Soir" :
Posté le 22 juillet 2007
Je préfère manger une pomme de terre debout qu'un steak à genoux !
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