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Le grand attendu de la soirée était Renaud. D'entrée, sur "Toujours vivant", sa voix se faisait le témoin d'années de tourments et de perdition. L'assistance devenant, de facto, divisée entre les éberlués et les fascinés. Les premiers devant l'homme diminué, les seconds par l'idole inébranlable face à l'adversité. En clair, le personnage fascine autant qu'il dérange oscillant de gestes mal contrôlés en coups de gueule assumés. D'antan, Renaud a conservé sa gouaille, son foulard rouge, non plus autour du cou, mais enroulé au poignet, et son regard azur, hagard par instants. Mais les textes balancés à coup d'uppercuts n'ont pas pris une ride. "En cloque", "Dans mon HLM", "Mistral gagnant", "Marche à l'ombre"... C'est en clair ce que l'on retient de Renaud. Ou plutôt ce que l'on veut retenir.