Il est où ce putain de topic ciné ?

[loopy]

J'ai été voir Le noel de Mr Scrooge ou quelque chose dans le genre, me suis endormie...

[Tha_moumou]

Et je sens que Lily Cole va pas tarder à entrer dans le cercle de mes égéries celluloïdales...

Tu m'étonnes !

[Charlie Brown]

Sinon, hier soir, je suis allé voir le nouveau Dupontel, Le Vilain, avec une copine qui a un peu les mêmes goûts débiles que moi.
Et on a bien ri !
Bon, c'est pas son meilleur film, mais on passe un bon moment. Y'a 2-3 trouvailles excellentes (et hilarantes), surtout dans la première moitié du film. Ça s'émousse un peu par la suite. Mais bon, j'ai pas boudé mon plaisir...

Et ce soir, je vais peut-être aller voir My Winnipeg avec un pote. Et puis après on ira se goinfrer une pizza arrosée d'une bonne bière...
Tiens, Peps, ça me fait penser que pour ta proposition houblonnée avec une brochette de connards, pourquoi pas... Tiendez-moi au courant...

[Marine alias Cerise]

[Charlie Brown]

Bonjour joli sourire !
Ça gaze ?

Moi, je me suis chopé un de ces rhumes, bordel ! (ou une rhino, enfin un truc dans ce goût-là quoi...). Je suis H.S. et je vais pas tarder à aller me recoucher...

Et alors My Winnipeg, c'est tout juste excellent !
Merci Moumou de m'avoir guidé vers la bonne salle. C'est un des meilleurs films expérimentaux qu'il m'ait été donné de voir. Hypnotique.
Du montage à la musique, du propos à la prise de vue, j'ai tout aimé !
J'ai vu qu'il avait eu le premier prix du festival de Toronto. Ils sont parfois pas manchots ces Canadiens...

[Blaise Poulossière]

Je suis content, j'ai réussi trois solitaires d'affilés.

Et c' était le premier le meilleur sûrement, non ?

[Charlie Brown]

Excusez-moi, je recolle juste tout ça ici parce que ça n'avait rien à foutre dans le topic musique...

Faites pas gaffe, je passe un peu le balai et je reprends mes activités "normales"...

Mais bon, si vous voulez aller voir un truc marrant, n'hésitez pas :

Et alors, comme dirait Tord, j'ai ri comme une merde ! A gorge déployée !
Bon, c'est un peu trop speed dans le débit, ce qui fait que parfois on passe à côté de bons mots et de répliques cinglantes (mais au moins, on n'a pas le temps de se faire chier), et la caméra à l'épaule est limite épuisante (mais c'est l'effet recherché, donc ça colle).
De l'humour anglais en veux-tu en voilà d'une férocité salvatrice (le personnage de Malcolm Tucker, joué par Peter Capaldi, est une sorte de Dr. House puissance 10, mais tout en méchanceté gratuite. Hilarant !... Les autres acteurs sont au diapason.).
Quant au fond, on a beau se dire que tout cela est fictionnel en diable, ça donne quand même l'impression de pas tomber loin de la réalité... Ce qui fait froid dans le dos...
Je ne me rappelle plus de toutes les répliques désopilantes parce qu'il y en a une tonne et que ça va trop vite pour toutes les retenir, mais y'en a une dont je me souviens à peu près et qui dit en gros (c'est un général américain qui parle) : "la guerre, quand on y est allé une fois, on n'a pas forcément envie d'y retourner... Un peu comme la France, quoi..."

('tain je peux plus utiliser Imageshack au boulot pour poster des photos ! Chié !)

moi non plus, mais y'a celui la qui fonctionne : http://www.hostingpics.net/

Yeah ça marche ! Merci Yann !

Et donc, l'affiche :

[K61]

"Loup".

Comme y disent dans les critiques : superbes paysages, superbe musique, mais si Nicolas Vannier avait pris scénariste et dialoguiste, ça n'aurait été que mieux...

[Charlie Brown]

The Limits of Control, réalisé par Jim Jarmush



Une ode à l’art sous toutes ses formes. L’art comme liberté ultime, échappatoire, outil d’appréhension du monde, de la vie et de leur absurdité, seule force capable d’annihiler le cynisme des nuisibles qui veulent avoir la mainmise sur ledit monde, ladite vie et les individus qui les composent. Une allégorie limpide teintée d’une touche de symbolisme, d’un brin d’ésotérisme et de références en tout genre. Non dénué de distance et d’un léger humour. Chaque plan est composé comme un véritable tableau ! Et Jarmush, en adepte de la lenteur, nous laisse le temps d’en savourer chaque recoin, chaque fraction de seconde. Lancinant, hypnotique, brillant.
Dans sa filmographie, je dirais que c’est quelque part à mi-chemin entre Ghost Dog: the Way of the Samurai et Dead Man. Du grand Jarmush. Peut-être mon film de l’année...

[Blaise Poulossière]

Ça a l' air bien dis donc. En plus j' aime bien Isaach de Bankolé dans les Jarmush.

(...dommage que je fous plus les pieds dans les cinémas !)

[Charlie Brown]

(oui, dommage...)

(Tiens, je me rends compte en voyant l'affiche là, comme ça, que je fais toujours une faute à Jarmusch vu que j'oublie toujours le "c" avant le "h").

Sinon, j'ai oublié de dire qu'on est en droit de trouver ce film long, chiant, froid, simpliste, lourdingue... Pour ma part, je me suis régalé et, avec le Woody Allen de cet été, Whatever Works, c'est vraiment un de mes trucs préférés de l'année 2009.

[Tha_moumou]

The Limits of Control, réalisé par Jim Jarmush



Une ode à l’art sous toutes ses formes. L’art comme liberté ultime, échappatoire, outil d’appréhension du monde, de la vie et de leur absurdité, seule force capable d’annihiler le cynisme des nuisibles qui veulent avoir la mainmise sur ledit monde, ladite vie et les individus qui les composent. Une allégorie limpide teintée d’une touche de symbolisme, d’un brin d’ésotérisme et de références en tout genre. Non dénué de distance et d’un léger humour. Chaque plan est composé comme un véritable tableau ! Et Jarmush, en adepte de la lenteur, nous laisse le temps d’en savourer chaque recoin, chaque fraction de seconde. Lancinant, hypnotique, brillant.
Dans sa filmographie, je dirais que c’est quelque part à mi-chemin entre Ghost Dog: the Way of the Samurai et Dead Man. Du grand Jarmush. Peut-être mon film de l’année...

Euh, j'ai bien aimé, mais là, tu te touches un peu quand même.

[Charlie Brown]

Euh, j'ai bien aimé, mais là, tu te touches un peu quand même.

Alors,
1. J'aime bien me toucher, effectivement...
2. Des fois, faut donner envie au lecteur d'y aller.
3. Je viens de préciser que :

Sinon, j'ai oublié de dire qu'on est en droit de trouver ce film long, chiant, froid, simpliste, lourdingue... Pour ma part, je me suis régalé [...]

4. J'ai jeté un oeil vite fait aux critiques, après coup, et en gros ils me disent tous aussi que "ouais, là, Charlie, tu te touches un peu quand même." (il paraît même que plusieurs festivals ont refusé le film, dixit un pote à moi !).
5. M'en fous, j'ai adoré. J'ai passé un super bon moment. Ça a super bien fonctionné sur moi. Jarmusch est grand. J'ai content !

[Peps]

J'ai content !

C'est biença le principal !

[Charlie Brown]

Voici enfin un très bon bouquin pour les amateurs de Louis de Funès !
Le titre est à chier et la couverture aussi, mais c'est correctement écrit (même si pas excellemment non plus) et, surtout, intelligent et intéressant. Ce n’est pas une biographie, la vie privée de l’artiste n’étant qu’effleurée (et encore seulement quand ça a rapport avec son travail). Juste une analyse du phénomène de Funès et de son œuvre, traitée chronologiquement, film par film, avec situation de chacun dans le contexte de l’époque. C’est donc aussi un chouette bouquin sur l’histoire du cinéma français d’après-guerre. J’ai appris plein de trucs. Par exemple, j’ai enfin compris comment fonctionnait le système d’exploitation du cinéma des années 50-60, l’auteur expliquant ça très bien : les salles d’exclusivité parisienne, le cinéma de quartier, la carrière d’un film en province... tout ça tout ça... Bref, un boulot sérieux, solide (Dicale a mené des entretiens, épluché de nombreuses archives... etc... et met bien le tout en perspective) et agréable à lire.

(Bon, bien sûr, si vous aimez pas Louis de Funès, ça risque de vous faire chier. Mais si vous aimez pas Louis de Funès, c'est que vous avez pas de goût, et je peux rien faire pour vous.)