Il est où ce putain de topic ciné ?

[Born X]

C'est bien ce que je pensait, les allusions wagneriennes dans le film de Tarantino, t'es passé complètement à côté

[Born X]

Les pingouins de madagascar: Bah je sait pas ce qu'il prenne chez Dreamworks, mais punaise c'est de la bonne.

[Blaise Poulossière]

C' est comme Rasta Rocket mais à l' envers ?

Je suis toujours dans mes films de samouraïs.
"Hitokiri" de Hideo Gosha (1969) avec Yukio Mishima (oui oui, l' écrivain) qui nous gratifie dans une scène d' un très beau seppuku... juste quelques mois avant de procéder au sien "pour de vrai".

[Blaise Poulossière]

Ah ben tiens, la fameuse scène: --> (clique qui veut. )

[Born X]

Quand vient la nuit: Un excellent casting et une excellente réalisation ne font pas forcément un excellent film. La faute à un scénario un peu convenu qui, in fine, est bien lent et ne sait pas trop quel chemin prendre pour aller ou il doit aller. Reste quand même une ambiance particulière, pesante, à la limite du dépressif. Et puis alors très brillantes prestations de l'intégralité des ceux et celles que l'on voit à l'écran. Tom Hardy magnifique en paumé solitaire qui se cherche, Noomi Rapace troublante de vérité avec ce personnage de femme dépassée, Matthias Schoenaerts flippant en taré mythomane et James Gandolfini qui pour son tout dernier rôle campe magnifiquement un individu bien plus complexe que de premier abord...

[Born X]

Le juge: trame ultra classique du cinéma us avec le retour du fils prodigue qui s'humanise, les individus qui finissent par se découvrir bien plus proches les uns des autres qu'ils ne le pensaient et les secrets de famille qui ressurgissent. Mais force est de reconnaitre qu'avec de l'ultra convenue (on devine la fin dès le premier 1/4 d'heure) Dobkin s'en sort plutôt bien et arrive presque à rendre attachant ses personnages pourtant très clichés (le père de famille bourru qui agit au mieux dans l'intérêt de ses enfants quitte à passer pour un monstre à leurs yeux, le fils handicapé, le frangin "gardien de la famille", le salop au coeur tendre, l'ex toujours amoureuse etc etc). Faut dire qu'il possède un casting de qualité (Robert Downey Junior, Robert Duvall et Vincent D'Onofrio en tête). En somme rien de nouveau ni d'original mais avec un matériel de base pareil, le résultat est quand même pas trop mal... ce qui est une vraie surprise quand on regarde la filmographie du réalisateur.

[Born X]

Les combattants. A la base ce film je l'ai regardé parce que j'ai des potes/potesses dedans. Et bien c'est très mauvais. En fait non c'est juste creux, insignifiant Le seul combattant du film ce fut moi face à l'ennui. Pour tant ça démarre bien (excellente scène pré générique et 10 minutes de bonne facture) mais très vite ça devient....rien, nul, sans aucun intérêt. Le réalisateur n'essaye même pas d'intéresser le spectateur à son propos (en même temps en a t'il vraiment un?) et multiplie les passages inutiles et les incohérences flagrantes (toutes les énumérer serait fastidieux). Et il n'est pas vraiment aidé par un casting qui a l'air de s'en foutre prodigieusement (hormis Brigitte Rouän et Antoine Laurent et je dit pas ça parce que ces eux les potes). Bref un film inutile et pompeux, une bande son qui tombe à plat, des mouvements de caméra futiles, des personnages clichés mais qui jouent les paumés ou les losers et des petites piques grotesques sur l'armée... télérama et les inrocks ont du adorer (et le reste de la presse de suivre avec). Si c'est ça le cinéma français de référence, la concurrence peut dormir tranquille.

[Aïdos]

Moi il me branche bien ce film, je le vois sous peu.

[Born X]

Un conseil, le regarde pas un soir ou t'es un peu fatigué... parce que sinon c'est forcément l'ennui puis le sommeil qui vont l'emporter.
Et essaye pas trop non plus d'analyser "les contextes sous-jacent d'une reflexion poussée sur la solitude et la place de l'individu dans une société vouée à sa perte" (oui moi aussi je peux parler comme un critique cinéma de télérama) parce que tu vas surtout te heurter à "l'interminable profondeur d'un gouffre sans fin" (là aussi façon télérama de dire que film est complètement creux)

[Aïdos]

Je m'en fous un peu de Télérama, si ma critique te semble Téléramaesque, j'espère que tu sauras discerner que c'est indépendant de ma volonté.

[Born X]

relax je faisait su second degré pour me foutre de la gueule de ce journal prétentieux qu'est télérama et pour qui un film n'a d'intérêt que s'il a un certain style.... peut leur importe qu'il y ait du fond tant qu'il y a la forme quoi... et pour ce qui est de la forme leurs articles et critiques cinéma n'en manquent pas... mais là aussi j'en dirait pas autant du fond (je rigole encore de comment ils ont sacqués le "zombie" de Roméro au moment de sa sortie- pour eux c'était un truc gore, sans cohérence et mal filmé tout juste bon à faire frémir des ados boutonneux- pour ensuite lui cirer les pompes 20 ans plus tard- le film devenait d'un coup un chef d'oeuvre de critique sociale et d'analyse sociétale).

[Blaise Poulossière]

Kaboom. Pas un chef d' oeuvre mais intéressant.
Ça commence comme un teen-movie sur un camus universitaire californien, en plus très gay-friendly, puis on sait pas pourquoi et on le sent à peine venir, ça vire dans la SF apocalyptique. Pas banal comme construction scénaristique !

[Born X]

Gemma Bovery: Fantaisie "filmo-littériare" l'ensemble laisse une impression mitigée. En effet Anne Fontaine alterne l'excellent et l'inutile avec une volonté déconcertante. Etrange bal entre des scènes d'une subtilité et aux idées profondes et longueurs ennuyeuses d'un manque d'intérêt flagrant. Quand le personnage de Luchini (pour une fois très en retenu, ce qui n'est pas un mal) se met à "penser tout seul" en présence d'autres personnes on est en pleine excellence. Les passages ou ces couples s'invitent mutuellement sont également brillant (c'est là que l'on retrouve d'ailleurs le mieux la "patte posy simmonds" le film étant l'adaptation de son oeuvre avec notament une Elsa Zylberstein absolument parfaite en bobo mondaine horripilante). Hélas il y a des transitions, des moments ou l'on s'ennuie ferme et on l'on se demande le pourquoi de ces passages qui n'apportent rien. Le casting lui aussi alterne le très bon (outre Luchini et Zylberstein, Jason Fleming et Niels Schneider sont bluffant) et le facile (Gemma Arterton et Isabelle Candelier surjouent leur personnage) . Si l'idée de base du film n'était certes pas simple à réaliser, le résultat est donc à 50% raté et à 50% parfaitement réussit.

[Marie la Belge]

"Époque épique des premières parties qui avaient de la gueule"
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[Born X]

No good deed: Sur le principe du huit clos "surviving" (une femme, un homme, il veut la tuer, elle veut survivre), un film bien plus surprenant que ce que l'on pourrait penser. Une première partie qui sait faire monter la tension tout en s'attachant aux caractères des personnages. Et une seconde partie vive et haletante qui sans renouveler le genre se tient parfaitement bien (en dépit d'une musique un peu redondante). Une vraie bonne surprise, servit il est vrai par des acteurs de très haut niveau et des choix de réalisation fort bien menés ( Idris Elba a beau être le pire des salopards on en peut s'empécher d'éprouver de la sympathie pour lui, réussite totale donc dans le traitement d'un individu totalement pervers narcissique)... Clairement un film qui aurait gagné à être distribué dans les salles françaises dans d'autres cadres que des festivals.