lucien a écrit :Bon, j'ai poursuivi mon idée d'aller voir les autres hymnes nationaux. J'aurais pas du... Du sang, de la patrie, de la merde en boîte, quoi. (le plus joli étant celui du Brésil, même s'il ne déroge pas à la règle).
Bref. A gerber, tout ça. Défense de la nation, de la patrie, méfiance des étranges étrangers qui sont pas comme nous, tous prêts non non, pas tous, le peuple...) à mourir pour les "not'bon maître"... Beurk.
(quant à ta rectification, Tord, au niveau d'un "socle commun", entièrement d'accord. Mais ça n'a rien à voir avec la nation ou la patrie...)
Voilà mon lulu tout est dit. J'ai failli aussi intervenir là dessus mais j'ai laissé tomber. Tout hymne national est fait pour fédérer autour de l'idée de nation, patrie...
Et La Marseillaise n'y déroge. Même si c'est le seul hymne qui à priori (encore faudrait-il avoir les traductions de l'ensemble des hymnes nationaux) appelle explicitement au meurtre et à la boucherie. Mais comme l'a dit Aïdos il faut replacer dans le contexte de 1792 et la déclaration de guerre des royautés européennes continentales contre la république française.
Ceci dit, c'est la IIIème république qui a véritablement instauré La Marseillaise comme hymne national. Là effectivement, on peut s'interroger sur ce choix. Qui est intervenu juste après la guerre contre la Prusse. Ceci expliquant peut être cela avec tous les relents nationalistes et patriotiques et l'esprit de vengeance qui ne saurait tarder d'arriver (voir les programmes scolaires de l'époque qui n'ont eu que pour seul but de préparer l'esprit de revanche).
Par contre, l'hymne soviétique (repris par l'autre taré de Poutine pour la Russie d'aujourd'hui) chanté par les choeurs de l'Armée Rouge, c'est comme l'Internationale chanté par ces mêmes choeurs. D'un point de vue esthétique, y a pas à chier.