Tiens d'ailleurs je m'autorise un petit HS pour vous suggérer aussi les chaines YouTube "le fossoyeur de films" (que ce soit ses vidéos principales ou ses appartés c'est du pur bonheur) et "in the panda" (notamment les 3 saisons de "unknown movies" qui mélangent génialement créations personnelles et découverte de films bah quasi inconnus)....
Et la première personne qui viendra dire du bien de la chaine de durendal j'y défonce sa gueule à grand coup de projecteur....
Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Modérateur : modérateurs
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Ah, bon, super.
si tu le dis.... on ne peut que te croire !
Bon, alors, et Gandolfi, tu l'as vu ou pas ??
si tu le dis.... on ne peut que te croire !
Bon, alors, et Gandolfi, tu l'as vu ou pas ??
-
Charlie Brown
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Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
La médiocrité de cette année cinématographique se poursuit. En attendant Cannes ou des jours meilleurs, je suis allé voir ça, ces derniers temps :
Du bon :
L'Asie sauve l'honneur avec ces deux films :
Tunnel de Kim Seong-hoon
Au volant de sa bagnole, un type passe sous un tunnel. Le tunnel s'effondre. Le réalisateur, que je ne connaissais pas jusque là, en profite pour faire deux films en un. Un film de survie et un film politique dénonçant l'incurie du système politico-économique coréen. Du beau boulot, non dénué d'humour. Avec en prime la magnifique Bae Doona, que je ne me lasse jamais de voir au cinéma.
Après la tempête de Hirokazu Kore-eda
Pas le meilleur du néanmoins toujours excellent Hirokazu Kore-eda, un réalisateur que je suis avec bonheur depuis plusieurs années, mais vu ce qu'on nous propose en ce moment, ça reste facilement dans le haut du panier.
Du pas mal du tout :
Glory de Kristina Grozeva et Petar Valchanov
Un cheminot, pauvre, bègue, seul, mais tranquille et honnête, découvre un sac rempli de billets de banque lors de sa tournée de resserrage de boulons des rails du chemin de fer. Il le remet aux autorités. L'Etat décide d'en faire un exemple. Avec peu de moyens, ce film fauché traite avec un certain humour (noir) des dérives médiatico-politiques de nos sociétés, tout en brossant un portrait assez intéressant de la Bulgarie "moderne".
Braquage à l'ancienne de Zach Braff
A l'ancienne, effectivement. On dirait un film tout droit sorti des années 80 ! Mais Zach Braff l'assume crânement, en signant un film sans surprise, auquel on ne croit pas une minute, mais qui se regarde avec un indéniable plaisir, tout en appuyant, mine de rien, là où ça fait mal, dans le gras du volet social du libéralisme/capitalisme sauvage à l'américaine.
Du moyen, voire du très moyen ou du mauvais :
Emily Dickinson, A Quiet Passion de Terence Davies
Très bien filmé, parfois prenant, mais le film s'essouffle, à mesure que s'essouffle la poétesse américaine qui passa à côté de sa vie pour mieux réussir sa gloire posthume. J'aurais aimé mieux aimer. Comme elle, sans doute…
The Young Lady de William Oldroyd
Le réalisateur passe à côté de son film, sur à peu près tous les plans. Il ne tire pas grand-chose de sa pourtant séduisante actrice, la jeune Florence Pugh, ni de son scénario, alors qu'il y avait pourtant matière à… Il peine à faire ressentir la moindre émotion (il est à mille lieues de réussir ce qu'avaient magistralement réussi Pascale Ferran et Marina Hands dans Lady Chaterley sur un thème approchant) et foire le côté potentiellement politique de la chose. Dommage à tous les points de vue (à part peut-être la construction de ses plans fixes, plutôt réussis).
Fantastic Birthday de Rosemary Myers
Tentative ratée de lorgner du côté de Wes Anderson avec trois francs six sous. La faute à une mauvaise gestion du rythme, d'abord, une construction aléatoire, ensuite, une vulgarité toute australienne, enfin. Restent quelques répliques, une sympathique actrice, Bethany Whitmore, et une mention spéciale aux costumes et aux accessoires pour l'esthétique de l'ensemble.
Voyage of Time de Terence Malick
Esthétique, contemplatif et… vain. Limite pompeux, voire présomptueux. Tentative grotesque (mon dieu, cette voix off pseudo-poétique de Cate Blanchett !) d'embrasser l'histoire de l'univers, de la terre, de la vie, de la nature, de l'humanité… Là où il touche tout de même au but, c'est en faisant parfois ressentir à la fois la beauté, l'horreur et l'absurdité de toute cette histoire. Mais dieu que c'est maladroit et vaniteux.
Du bon :
L'Asie sauve l'honneur avec ces deux films :
Tunnel de Kim Seong-hoon
Au volant de sa bagnole, un type passe sous un tunnel. Le tunnel s'effondre. Le réalisateur, que je ne connaissais pas jusque là, en profite pour faire deux films en un. Un film de survie et un film politique dénonçant l'incurie du système politico-économique coréen. Du beau boulot, non dénué d'humour. Avec en prime la magnifique Bae Doona, que je ne me lasse jamais de voir au cinéma.
Après la tempête de Hirokazu Kore-eda
Pas le meilleur du néanmoins toujours excellent Hirokazu Kore-eda, un réalisateur que je suis avec bonheur depuis plusieurs années, mais vu ce qu'on nous propose en ce moment, ça reste facilement dans le haut du panier.
Du pas mal du tout :
Glory de Kristina Grozeva et Petar Valchanov
Un cheminot, pauvre, bègue, seul, mais tranquille et honnête, découvre un sac rempli de billets de banque lors de sa tournée de resserrage de boulons des rails du chemin de fer. Il le remet aux autorités. L'Etat décide d'en faire un exemple. Avec peu de moyens, ce film fauché traite avec un certain humour (noir) des dérives médiatico-politiques de nos sociétés, tout en brossant un portrait assez intéressant de la Bulgarie "moderne".
Braquage à l'ancienne de Zach Braff
A l'ancienne, effectivement. On dirait un film tout droit sorti des années 80 ! Mais Zach Braff l'assume crânement, en signant un film sans surprise, auquel on ne croit pas une minute, mais qui se regarde avec un indéniable plaisir, tout en appuyant, mine de rien, là où ça fait mal, dans le gras du volet social du libéralisme/capitalisme sauvage à l'américaine.
Du moyen, voire du très moyen ou du mauvais :
Emily Dickinson, A Quiet Passion de Terence Davies
Très bien filmé, parfois prenant, mais le film s'essouffle, à mesure que s'essouffle la poétesse américaine qui passa à côté de sa vie pour mieux réussir sa gloire posthume. J'aurais aimé mieux aimer. Comme elle, sans doute…
The Young Lady de William Oldroyd
Le réalisateur passe à côté de son film, sur à peu près tous les plans. Il ne tire pas grand-chose de sa pourtant séduisante actrice, la jeune Florence Pugh, ni de son scénario, alors qu'il y avait pourtant matière à… Il peine à faire ressentir la moindre émotion (il est à mille lieues de réussir ce qu'avaient magistralement réussi Pascale Ferran et Marina Hands dans Lady Chaterley sur un thème approchant) et foire le côté potentiellement politique de la chose. Dommage à tous les points de vue (à part peut-être la construction de ses plans fixes, plutôt réussis).
Fantastic Birthday de Rosemary Myers
Tentative ratée de lorgner du côté de Wes Anderson avec trois francs six sous. La faute à une mauvaise gestion du rythme, d'abord, une construction aléatoire, ensuite, une vulgarité toute australienne, enfin. Restent quelques répliques, une sympathique actrice, Bethany Whitmore, et une mention spéciale aux costumes et aux accessoires pour l'esthétique de l'ensemble.
Voyage of Time de Terence Malick
Esthétique, contemplatif et… vain. Limite pompeux, voire présomptueux. Tentative grotesque (mon dieu, cette voix off pseudo-poétique de Cate Blanchett !) d'embrasser l'histoire de l'univers, de la terre, de la vie, de la nature, de l'humanité… Là où il touche tout de même au but, c'est en faisant parfois ressentir à la fois la beauté, l'horreur et l'absurdité de toute cette histoire. Mais dieu que c'est maladroit et vaniteux.
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
J'ai trouvé que c'était l'inverse de la vanité, personnellement.
Tant pis.
J'ai trouvé absolument confondante la densité de cette Vie qui semble à l'écran habiter même les roches les plus froides, que l'on sent encore plus profondément même lorsque l'on ne peut que la supposer, dans les cavités, les interstices, l'harmonie de toutes ces choses que l'on sait mais que l'on ne regarde pas, jamais.
Et ces séquences humaines qui paraissent tout d'abord des discordances dans l'immense mélodie qui se joue devant nous, et peut-être même "de nous" tant les yeux de ces animaux étranges (dont la "difformité" devient ici création, art, l'affirmation de l'omnipotence) ont l'air de nous jauger, avec malice, "et toi, alors ?".
Et le "commentaire" en voix off me paraît totalement nécessaire, c'est le trait d'union entre les séquences humaines et les séquences de nature, c'est cette voix, notre porte-parole, qui fait que l'on ne juge pas avec sévérité l'Humanité, c'est elle qui nous ramène à la mère toute-puissante.
Personnellement, elle m'a constamment ramené au "Have we lost the Eternal" : nous sommes égarés, tout défile devant nos yeux, de la beauté, de la merveille, merveille qui coule dans nos veines, dont nous sommes faits jusqu'au plus profond de nos atomes, mais que l'on ne voit plus, ou trop rarement.
Bref, j'ai adoré.
Tant pis.
J'ai trouvé absolument confondante la densité de cette Vie qui semble à l'écran habiter même les roches les plus froides, que l'on sent encore plus profondément même lorsque l'on ne peut que la supposer, dans les cavités, les interstices, l'harmonie de toutes ces choses que l'on sait mais que l'on ne regarde pas, jamais.
Et ces séquences humaines qui paraissent tout d'abord des discordances dans l'immense mélodie qui se joue devant nous, et peut-être même "de nous" tant les yeux de ces animaux étranges (dont la "difformité" devient ici création, art, l'affirmation de l'omnipotence) ont l'air de nous jauger, avec malice, "et toi, alors ?".
Et le "commentaire" en voix off me paraît totalement nécessaire, c'est le trait d'union entre les séquences humaines et les séquences de nature, c'est cette voix, notre porte-parole, qui fait que l'on ne juge pas avec sévérité l'Humanité, c'est elle qui nous ramène à la mère toute-puissante.
Personnellement, elle m'a constamment ramené au "Have we lost the Eternal" : nous sommes égarés, tout défile devant nos yeux, de la beauté, de la merveille, merveille qui coule dans nos veines, dont nous sommes faits jusqu'au plus profond de nos atomes, mais que l'on ne voit plus, ou trop rarement.
Bref, j'ai adoré.
-
Charlie Brown
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Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
J'ai lu le film autrement. Je trouve au contraire que Malick juge avec une extrême sévérité l’Humanité. Plus que "Have we lost the Eternal", j’y ai plutôt vu un "Tout ça pour ça", tant il met en contraste l’esthétique de L’Humanité aujourd’hui (il épargne, en la magnifiant de manière un peu ridicule à mon sens, l’Humanité de l’ère préhistorique) avec celle du reste de la Vie et de l’Univers. L’Humanité d’aujourd’hui est, sur le fond, représentée dans ce qu’elle a de pire (ou presque), et, sur la forme, filmée de manière dégueulasse, avec une laideur la mettant volontairement à distance de la beauté formelle du reste du film. D’où mon "tout ça" (la beauté et le mystère de l’Univers et de la Vie) "pour ça" (voilà où en est l’Humanité, qui s’autoproclame entité la plus aboutie - évoluée ? - des formes de vie connues jusqu’ici). L’autre interprétation que je fais de ce parti-pris esthétique, c’est que l’Humanité n’est finalement qu’une parenthèse assez moche de cette longue histoire, une quantité négligeable vouée à disparaître, un parasite qui vient contrarier l’harmonie du monde (les images récurrentes de cette Humanité intervenant comme des flashs, tout au long de la projection et donc du processus lent et continu de l’évolution de l’Univers et de la Vie).
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Vu aussi.Charlie Brown a écrit : ↑15 mai 2017, 01:43
Braquage à l'ancienne de Zach Braff
A l'ancienne, effectivement. On dirait un film tout droit sorti des années 80 ! Mais Zach Braff l'assume crânement, en signant un film sans surprise, auquel on ne croit pas une minute, mais qui se regarde avec un indéniable plaisir, tout en appuyant, mine de rien, là où ça fait mal, dans le gras du volet social du libéralisme/capitalisme sauvage à l'américaine.
En effet le film n'apporte rien de bien original, on a l'impression de l'avoir déjà vu mais cependant il reste agréable à voir car bien mené et bien rythmé de bout en bout avec des personnages qui à défaut d'être originaux restent toutefois très sympathiques (mention spéciale tout de même à Christopher Lloyd qui clairement prend un plaisir non dissimulé à jouer le "vieux qui n'a plus sa tête")
Par contre la critique du libéralisme est juste vraiment survolée et est plus un ressort scénaristique qu'une réelle critique en soit.
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Anne-Claire Damaggio
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Anne-Claire Damaggio
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Oui mais l'Amour, Charlie !Charlie Brown a écrit : ↑23 mai 2017, 11:04 J'ai lu le film autrement. Je trouve au contraire que Malick juge avec une extrême sévérité l’Humanité. Plus que "Have we lost the Eternal", j’y ai plutôt vu un "Tout ça pour ça", tant il met en contraste l’esthétique de L’Humanité aujourd’hui (il épargne, en la magnifiant de manière un peu ridicule à mon sens, l’Humanité de l’ère préhistorique) avec celle du reste de la Vie et de l’Univers. L’Humanité d’aujourd’hui est, sur le fond, représentée dans ce qu’elle a de pire (ou presque), et, sur la forme, filmée de manière dégueulasse, avec une laideur la mettant volontairement à distance de la beauté formelle du reste du film. D’où mon "tout ça" (la beauté et le mystère de l’Univers et de la Vie) "pour ça" (voilà où en est l’Humanité, qui s’autoproclame entité la plus aboutie - évoluée ? - des formes de vie connues jusqu’ici). L’autre interprétation que je fais de ce parti-pris esthétique, c’est que l’Humanité n’est finalement qu’une parenthèse assez moche de cette longue histoire, une quantité négligeable vouée à disparaître, un parasite qui vient contrarier l’harmonie du monde (les images récurrentes de cette Humanité intervenant comme des flashs, tout au long de la projection et donc du processus lent et continu de l’évolution de l’Univers et de la Vie).
L'harmonie, la beauté, elle est également montrée chez l'homme, et c'est l'Amour, qu'il prenne forme de fraternité, de filiation, de solidarité, d'union de couple, ou tout simplement dans la voix off qui est une déclaration d'amour éperdue à notre "Mère" Nature.
-
Charlie Brown
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Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Tout à fait ! Mais, en même temps, ça reste une petite comédie légère, sans prétention et pas trop mal fichue, qui a le mérite de se construire sur cette base vaguement politico-sociale plutôt que sur une bête histoire de braquage pour le fun et le plaisir de voir trois vieux papys se lancer dans une improbable aventure de braquage à la mords-moi et de bras cassés (ce qu'elle est aussi).
Aïdos a écrit : ↑23 mai 2017, 13:51 Oui mais l'Amour, Charlie !
L'harmonie, la beauté, elle est également montrée chez l'homme, et c'est l'Amour, qu'il prenne forme de fraternité, de filiation, de solidarité, d'union de couple, ou tout simplement dans la voix off qui est une déclaration d'amour éperdue à notre "Mère" Nature.
Ah, l'Amour... Comment dans Le Cinquième élément, quoi. (Hu hu hu... Non, je déconne... Enfin, à moitié...)
Cela dit, je comprends ton point de vue. Mais je suis quand même gravement resté sur ma faim... Tant pis pour moi, comme tu dis, et tant mieux pour toi si tu as pleinement goûté la chose, du coup. (Le dernier film de Terrence Malick que j'avais vu, A la merveille, ça avait été encore pire pour moi. Une vraie purge, agaçante, malgré sa beauté formelle (et expérimentale) et la beauté toujours hallucinante d'Olga Kurylenko. Après cette épreuve, je m'étais promis de ne plus jamais remettre les pieds au cinéma pour un nouveau Terrence Malick, et puis j'ai recraqué...)
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
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Blaise Poulossière
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Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Quelqu' un c' est lancé dans Twin Peaks 3 ?
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Impossible de donner un avis au bout de 2 épisodes: on est indéniablement dans l'esprit Twin Peaks et à chacun ensuite de tenter d'en faire l'expérience. J'ai pour ma part directement adhérer. Le plus sage serait de laisser veiller le sujet quelques temps.
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
L'ouverture de la fermeture-éclair de la robe avec un aimant, la traversée d'un bayou sur des alligators, le sourire narquois face à Jaws, le désamorçage de la bombe dans le cirque à Berlin, la sortie de l'eau en voiture amphibie, le coup de fil de Miss Maggie en fin de mission (encore un bizou, encore un bizou), la rencontre avec John Steed, le passage dans la centrifugeuse, le parachute aux couleurs de l'Union Jack,...
Cette fois, he won't be back....
Au revoir au plus drôle et à mon préféré des James Bond (génération Renaud = Génération Roger Moore non??)
Cette fois, he won't be back....
Au revoir au plus drôle et à mon préféré des James Bond (génération Renaud = Génération Roger Moore non??)
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
OUI !!!
Vu les deux premiers épisodes hier soir, et pour les épisodes 3 & 4 je vais m'y lancer dans quelques minutes.
Lynch n'avait tourné que quelques pubs, quelques clips vidéos et des bricoles artys depuis 10 ans, mais après les deux heures vues hier, il est de retour avec diverses séquences rappelant plusieurs de ses films.
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Je reste partagé sur les James Bond avec Moore parce que d'un côté il reste le dernier à avoir interprété le personnage avec ce flegme et cette élégance toute britannique et aussi parce que c'est la période ultra iconique (Jaws, la voiture amphibie, le parachute, Christopher Walken et Grace Jones, Christopher Lee, Carole Bouquet etc) mais d'un autre côté les films ont super mal vieillit et du coup ça reste à mes yeux le début des James Bond un peu trop marqués par leur époque et donc le côté moins "intemporel" de la saga.scubby a écrit : ↑23 mai 2017, 20:10 L'ouverture de la fermeture-éclair de la robe avec un aimant, la traversée d'un bayou sur des alligators, le sourire narquois face à Jaws, le désamorçage de la bombe dans le cirque à Berlin, la sortie de l'eau en voiture amphibie, le coup de fil de Miss Maggie en fin de mission (encore un bizou, encore un bizou), la rencontre avec John Steed, le passage dans la centrifugeuse, le parachute aux couleurs de l'Union Jack,...
Cette fois, he won't be back....
Au revoir au plus drôle et à mon préféré des James Bond (génération Renaud = Génération Roger Moore non??)
Mais bon passer après Sean Connery et Georges Lazenby (pour toujours et à jamais LE James Bond qui se marie...et avec Diana Rigg s'il vous plait) et arriver à continuer à incarner 007 avec style fallait le faire.
En fait de Roger Moore je garderai surtout cette image de ces séries britanniques (Ivanhoé, Le Saint et Amicalement Votre).
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
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Anne-Claire Damaggio
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Il y a chez moi probablement beaucoup d'inconscient dans le sens où les Bond avec Moore sont les premiers films "adultes" que je suis allé voir et j'en reste forcément attaché. J'aime ces gadgets, les décors grandiloquents. Dire que cela à mal vieilli: oui, bien sûr, mais le design des décors/objets des films seventies ont je trouve aujourd'hui un charme fou.
J'ai toujours considéré les 3 premiers Bond avec Connery comme trop classiques (ils n'en restent pas moins très bons...) et je vais me placer ici à contre-courant en préférant les deux derniers (On ne vit que deux fois mais surtout Diamonds are forever), principalement pour en raison de l'utilisation de décors des plus improbables dans WOLT (l'immense dôme) et la succession linéaire de lieux géographiques pour DAF, deux éléments qui marqueront les épisodes Moore. En fait, plus le scénario s'éloigne des ouvrages originaux et plus je trouve les films captivants (j'assume...).
Je suis d'accord aussi pour dire que Au service de sa majesté est un tout tout grand Bond (la scène d'ouverture, les scènes sur le Schilthorn, la descente à ski, Kojak as Blofeld, la chanson we have all the time in the world en écho, si ma mémoire est bonne, à la dernière réplique du film...), même si je reste un peu frustré par la prestation de Diana Rigg qui se donne à coeur joie de brutalement et définitivement casser son image d'Emma Peel.
Le style commando de Timothy Dalton n'était pour moi pas une bonne idée, même si à l'époque j'avais bien apprécié le retour de ce coté violent dans Licence to Kill (et le choix crucial de la James Bond Girl à la fin). J'ai ensuite encore suivi jusqu'au Monde ne suffit pas, avant d'abdiquer.
La période Daniel Craig, c'est bien que la nouvelle génération se réapproprie le personnage, même si personnellement je trouve qu'il a tué Bond.
J'ai toujours considéré les 3 premiers Bond avec Connery comme trop classiques (ils n'en restent pas moins très bons...) et je vais me placer ici à contre-courant en préférant les deux derniers (On ne vit que deux fois mais surtout Diamonds are forever), principalement pour en raison de l'utilisation de décors des plus improbables dans WOLT (l'immense dôme) et la succession linéaire de lieux géographiques pour DAF, deux éléments qui marqueront les épisodes Moore. En fait, plus le scénario s'éloigne des ouvrages originaux et plus je trouve les films captivants (j'assume...).
Je suis d'accord aussi pour dire que Au service de sa majesté est un tout tout grand Bond (la scène d'ouverture, les scènes sur le Schilthorn, la descente à ski, Kojak as Blofeld, la chanson we have all the time in the world en écho, si ma mémoire est bonne, à la dernière réplique du film...), même si je reste un peu frustré par la prestation de Diana Rigg qui se donne à coeur joie de brutalement et définitivement casser son image d'Emma Peel.
Le style commando de Timothy Dalton n'était pour moi pas une bonne idée, même si à l'époque j'avais bien apprécié le retour de ce coté violent dans Licence to Kill (et le choix crucial de la James Bond Girl à la fin). J'ai ensuite encore suivi jusqu'au Monde ne suffit pas, avant d'abdiquer.
La période Daniel Craig, c'est bien que la nouvelle génération se réapproprie le personnage, même si personnellement je trouve qu'il a tué Bond.
Re: Il est où ce putain de topic ciné ? saison 2
Retour à Twin Peaks.
Après les 20 premières minutes de l'épisode 3....euh....extrèmement lynchiennes, et l'évolution des intrigues qui suit et l'épisode 4 très décalé, il est évident qu'il vaudra mieux en reparler dans quelques mois, on est parti dans les méandres bien sinueux du cerveau de Lynch, et on ne sait pas où il va nous embarquer.
Hello-oo-oo.
Maintenant faut attendre deux semaines pour voir l'épisode 5...
Lynch est à Cannes demain à 19h00 pour la présentation des deux premiers épisodes, je ne sais pas si il y aura le tapis rouge et si il sera entouré de ses acteurs et actrices (cette première cannoise, et française, pour les deux premiers épisodes à chamboulé leur diffusion sur C+ qui aura finalement lieu demain à 22h20, trois jours après la date prévue initialement).
Après les 20 premières minutes de l'épisode 3....euh....extrèmement lynchiennes, et l'évolution des intrigues qui suit et l'épisode 4 très décalé, il est évident qu'il vaudra mieux en reparler dans quelques mois, on est parti dans les méandres bien sinueux du cerveau de Lynch, et on ne sait pas où il va nous embarquer.
Hello-oo-oo.
Maintenant faut attendre deux semaines pour voir l'épisode 5...
Lynch est à Cannes demain à 19h00 pour la présentation des deux premiers épisodes, je ne sais pas si il y aura le tapis rouge et si il sera entouré de ses acteurs et actrices (cette première cannoise, et française, pour les deux premiers épisodes à chamboulé leur diffusion sur C+ qui aura finalement lieu demain à 22h20, trois jours après la date prévue initialement).