Souvenirs d'enfance...

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fifi brindacier
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par fifi brindacier »

adieu minette a écrit : 02 avr. 2018, 15:59 Les souvenirs d'enfance, ce sont aussi tous les mots qu'on ne comprend pas bien. Avec quelques amalgames malheureux.

L'euthanasie qui devient l'Etat Nazi par exemple... J'avais dû parlé ça dans une copie de français en sixième.

Avec l'Etat nazi, on tue des gens à l'hôpital. :lol:
Ou les veaux élevés sous la mer :hehe:

Y a aussi l'ingénieur à Grenoble (agronome)
"Je voudrais être un arbre, boire l'eau des orages
Me nourrir de la terre, être ami des oiseaux"
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Jeep
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Jeep »

adieu minette a écrit : 02 avr. 2018, 15:59 Les souvenirs d'enfance, ce sont aussi tous les mots qu'on ne comprend pas bien. Avec quelques amalgames malheureux.

L'euthanasie qui devient l'Etat Nazi par exemple... J'avais dû parlé ça dans une copie de français en sixième.

Avec l'Etat nazi, on tue des gens à l'hôpital. :lol:
Quand j'avais 11-12 ans, ce livre (et sa suite) était un de mes préférés :

Image

Extraits :
https://fr.wikiquote.org/wiki/La_Foire_aux_cancres
Charlie Brown
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Charlie Brown »

fifi brindacier a écrit : 25 mars 2018, 16:02 Vous allez me faire regretter un temps que je n'ai même pas vécu... Je sais bien que c'est pas si lointain mais le monde change tellement vite...
Un temps où on n'avait pas besoin de partir à l'autre bout de la planète pour passer ses vacances, un temps où internet n'existait pas, où on faisait vivre une famille en allant à la librairie pour acheter des livres plutôt que de les commander sur amazon. Où les enfants jouaient ensemble au lieu de s'abrutir devant les jeux vidéo. Un temps où les repas se préparaient encore dans le plupart des familles, plutôt que d'acheter de la merde dans des barquettes en plastique, où les légumes, la viande n'étaient pas importés du Mexique ou de la Chine... Un temps où il n'y avait pas l'eau courante ni l'électricité (nan j'rigole! :-D )
C'est vrai que c'était mieux avant... Avant comme je l'imagine en tout cas... Et mon imagination est souvent colorée :)
Tu as bien raison, il faut avoir une imagination colorée. :wink:

(J'ai un peu la même. :-) )

Mais c'était pas mieux avant, c'était juste… différent. :wink:

(On peut parfois dire que c'était effectivement mieux avant, par exemple pour un Français de 1914-1918, oui, pas de doute, c'était mieux avant 14-18).

Cela dit, j'aime bien "idéaliser" le passé, surtout celui que je n'ai pas connu. Et j'ai plein de super machines à remonter le temps : la musique, le cinéma, la photographie, la peinture, la littérature... De toute façon, je fais partie des gens qui vivent plus dans leur tête que dans la réalité, que j'essaye de fuir au maximum, même si je n'y arrive pas toujours, hélas. :? :-)


Pour en revenir à ton post, c’est pas tellement qu’on n’avait pas besoin de partir à l’autre bout du monde pour passer ses vacances, c’est surtout que, souvent, on n’avait pas les moyens, ni la culture (mais c'est aussi le cas aujourd'hui pour la majeure partie de la population, même si voyager loin, et voyager en général, est devenu beaucoup moins cher qu'à l'époque). Par exemple, en ce qui concerne les souvenirs que j’ai racontés via la pochette du disque de Pink Floyd dans le topic musique, le morceau de ferme que louaient mes grands-parents ne leur coûtait quasiment rien, une vraie bouchée de pain. Ils avaient eu leur premier enfant – mon père – en 1945, au sortir de la guerre. Mon grand-père était ouvrier, il bossait à l’usine. Ma grand-mère, je ne sais plus ce qu’elle faisait avant, mais je crois qu’à partir du premier enfant elle était mère au foyer. Elle a eu 5 enfants. Avec un petit salaire, peu d’éducation (ils sont pas allés longtemps à l’école et assez vite en apprentissage) et pas une grande culture, non seulement t’as pas les moyens de voyager, mais en plus, t’y penses même pas. En revanche, t’as besoin de changer d’air, de temps en temps. A cette époque, à Saint-Etienne et dans ses environs, pour le boulot, t’avais pas trop le choix. C’était souvent la mine ou l’usine. Mais en dehors des villes, y’avait beaucoup de verdure, de campagne, de fermes. Louer à l’année un morceau de ferme chez un paysan, c’était alors monnaie courante. Ça coûtait pas cher, t’étais au grand air, c’était pas loin, t’y allais quand tu voulais (en général, pendant les vacances scolaires, disons de juin à septembre, pendant les beaux jours, jusqu’à ce qu’il fasse froid, comme dit Jeep, ou que la rentrée des classes s’annonce). Dans cette ferme, il y avait trois ou quatre familles qui louaient à l’année, dont mes grands-parents. Je me rappelle que, tout gamin, dans les années 70, il y a avait encore quatre familles, puis il y en eut trois, puis deux, et à partir du milieu des années 80, nous n’étions plus que la seule famille à louer là-bas. Du coup, on avait toute la place pour nous. C’était chouette. :-D

Bon, c’est vrai que c’était assez rudimentaire, comme dit Jeep. Y’avait l’eau courante, heureusement, on n’était pas obligé d’aller au puits (il fut un temps…), mais y’avait pas l’eau chaude. Pas de chasse d'eau aux toilettes, d’où le coup du seau à remplir (d’ailleurs, y’avait qu’un seul chiotte pour toutes les familles, au bout du balcon surplombant la cour, comme je le disais dans mon texte). Un lavoir dans le pré aux vaches, pour laver le linge (à la fin, on avait mis une machine à laver, quand même, parce que oui, y’avait l’électricité !). Mais je te rassure, chez moi (et même chez mes grands-parents, en ville, dans leur petit appartement HLM tout vétuste), y'avait l'eau chaude et la chasse d'eau. :-) :wink:

Dans la génération de mes parents, les enfants du baby boom, c’était un peu différent, mais pas tant que ça. En tant que fils et filles d’ouvriers, ils n’ont pas beaucoup faits d’études non plus (une de mes tantes est allée jusqu’au bac, et c’est à peu près tout). Mais c’était les 30 glorieuses, et y’avait du boulot. Et surtout, la possibilité d’échapper à l’usine (même si trois ou quatre de mes oncles et de leurs cousins finirent ouvriers aussi). D’où une accession à la classe moyenne. Mais la basse classe moyenne. Et toujours pas de gros moyens. Du coup, en dehors des moments à la ferme, on passait une partie des vacances en camping, avec des amis de mes parents, ou chez soi, le plus souvent.


Et sinon, on ne "s'abrutissait" peut-être pas devant les jeux vidéos, mais on "s'abrutissait" bien devant la télé ! Et j'adorais ça ! :-D
J'ai été élevé avec avec la télé et j'ai grandi avec L'Île aux Enfants, Les Visiteurs du Mercredi, Récré A2, Croque-Vacances... et tout leur cortège de dessins animés, dont les premiers animés japonais, dont nous étions très friands (Goldorak, Albator, Capitaine Flam, Candy, Heidi, Tom Sawyer...) ; les séries anglaises et américaines des années 60, 70 et 80, de Chapeau Melon et Bottes de Cuir à Magnum, de Ma Sorcière Bien-Aimée à Alf, de Mission: Impossible à Mission Casse-Cou, de Strasky & Hutch à Manimal, de Drôles de Dames à L'Homme Qui Tombe à Pic, des Envahisseurs à V, du Prisonnier à Twin Peaks (une révolution, sonnant la fin des années 80, après laquelle les séries ne seront plus jamais les mêmes) ; les émissions de variétés plus ou moins pourries ; les grands films du dimanche soir qu'on n'avait pas le droit de voir à cause de l'école le lendemain et parce que pas toujours tout public (mais qu'on z'yeutait parfois en douce, au moins le début, par la porte du salon entrebâillée), les comédies du mardi soir, qu'on avait le droit de voir, pour les raisons inverses, ou La Dernière Séance d'Eddy Mitchell, qui permettait aux cinéphiles en herbe, amateurs de films de genre, de se faire une petite culture cinématographique... D'ailleurs, on ne voyait pas beaucoup de films récents à la télé, à cette époque. Il fallait attendre au moins deux ans avant qu'une nouveauté au cinéma sorte en cassette VHS, dans les années 80, et au moins trois ou quatre avant qu'une chaîne télé ne le diffuse... Perso, on n'a eu un magnétoscope qu'à la fin des années 80 (vers 1987, je dirais), chez moi... Bref, que des bons souvenirs, sur ce plan-là. :-D

Cela dit, rayon jeux vidéos, j'ai connu les débuts de l'informatique "domestique", dans ma prime adolescence (vers 1984-85, j'avais 13-14 ans)... On a eu un Amstrad CPC 464 à la maison ! Tu chargeais un jeu enregistré sur un support K7 magnétique pendant un temps interminable (parfois une demi-heure, voire une heure !) et, si le chargement ne foirait pas juste avant la fin (chose assez fréquente), tu pouvais jouer à un jeu rudimentaire mais qu'on trouvait super chiadé ! Genre M'enfin (un cluedo avec Gaston Lagaffe), Crafton & Xunk ou Daley Thompson's Dacathlon, qui te ruinait un joystick ou une barre d'espace en moins de deux ! Tu pouvais aussi passer des heures (voire des jours !) à recopier un programme de jeu écrit en basic, dans un magazine édité à cet effet, et, si tu ne faisais pas de fautes de frappe (ou si le programme n'en comportait pas déjà à la base), tu pouvais jouer pendant des heures avec une version pourrie de Pac Man ou de Space Invaders du pauvre, que tu sauvegardais sur une K7 vierge pour t'en resservir plus tard, car les ordinateurs ne conservaient jamais rien en mémoire ! C'est depuis la fin de cette époque que je n'ai plus jamais joué à des jeux vidéos (j'ai vite trouvé ça chiant) et que mon aversion pour la technologie moderne s'est manifestée. Je suis, depuis lors, toujours en retard de deux ou trois révolutions technologiques et suis, depuis, un has been technologique. Pour l'instant, ça ne m'a jamais empêché pas de vivre à peu près normalement. :-)

Pour en terminer avec les éléments mentionnés dans ton post, je dirais que pour les bouquins, je continue de les acheter en librairie (de toute façon, je n'achète jamais rien sur internet. Et là, je dois bien reconnaître que je suis très très has been), tant qu'il y en a encore... Car pour moi, acheter mes bouquins, neufs ou d'occasion, en librairie, c'est à la fois une question de plaisir et d'éthique personnelle.

Pour la bouffe, enfin, je m'en fous un peu. J'ai toujours été adepte de la junk food, même si j'ai grandi auprès d'une mère qui cuisine super bien. La flemme l'emportera toujours sur tout le reste. J'en ai parfois un peu honte, mais un moment de honte est vite passé. Je déteste perdre mon temps à bouffer (même si j'aime ça) et à faire la bouffe (et chez moi, c'est moi qui la fait, comme à peu près tout le reste, d'ailleurs, vu que ma meuf ne fait ni les courses, ni la bouffe, ni la vaisselle, ni le ménage...) :-) Un truc amusant, c'est qu'à force d'avoir toujours bouffé de la merde chez nous, notre fille est devenue adepte de la bouffe "correcte" et, maintenant qu'elle vit "chez elle", elle fait assez attention à ce qu'elle mange. :-)


fifi brindacier a écrit : 25 mars 2018, 16:02
Charlie Brown a écrit : 25 mars 2018, 00:47
Elle fut mon premier contact avec ce qui deviendra, je ne le savais pas encore à l'époque, MON groupe ! :-D
Et c'est quoi le nom de ce groupe alors?

Ah oui, je me suis peut-être mal exprimé... Je voulais juste parler de Pink Floyd. Au moment où je découvre la pochette de l'album Atom Heart Mother, tout gamin, je ne sais pas encore que Pink Floyd deviendra "mon" groupe, le groupe de ma vie, même si cette pochette m'a marqué à vie pour les raisons dont je causais dans mon post sur le topic musique (j'ai d'ailleurs cru longtemps que le groupe connaissait la ferme et le coin de campagne où je passais une partie de mes vacances, et qu'ils avaient pris la photo là-bas. :-)). Je ne m'intéresserai vraiment que plus tard, vers mes 15 ans, à la musique de Pink Floyd. Je suppose que tous les gens qui écoutent de la musique, et aiment sûrement plein de trucs différents, ont eu une fois dans leur vie une relation particulière avec un groupe ou un artiste musical. Pour moi, ce furent Pink Floyd pour ce qui concerne ma musique de cœur (pop/rock/folk à forte teneur anglo-saxonne), et Renaud pour ce qui concerne la chanson française. :wink:
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
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Lilibellule
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Lilibellule »

Ma grand mère côté paternel, qui avait grandi à la campagne, vivait en plein centre ville avec des poules dans son tout petit jardin. Elle avait un poêle à bois dans sa cuisine pour se chauffer et elle l'utilisait aussi pour cuisiner, bien qu'elle ait une cuisinière ! Elle a mis un moment à se mettre à utiliser sa cuisinière électrique. Quand j'allais en vacances chez elle avec ma sœur, elle nous faisait nous laver dans une grande bassine dans la cuisine et on trouvait ça hyper rigolo. Elle même ne se lavait que comme ça et j'ai longtemps cru qu'elle n'avait pas de salle de bain. Mais il y avait une pièce mystérieuse chez elle, où on n'avait pas le droit d'aller, un peu comme dans Barbe Bleue, l'histoire la plus flippante du monde, et j'ai découvert bien plus tard que c'était en fait une salle de bain avec baignoire, la totale! Elle avait tellement l'habitude de ce mode de vie qu'elle s'est lavée toute sa vie de cette façon et elle utilisait la salle de bain comme cagibi pour y entasser plein de vieilleries.
Les seules pièces chauffées étaient la cuisine et le séjour où il y avait un petit fourneau et où elle avait mis son lit. Avec ma sœur, on dormait dans la chambre glaciale sous un énorme édredon qui pesait une tonne et on fermait pas l'oeil de la nuit, terrorisées par les étagères pleines de bibelots qui faisaient des ombres étranges.
C'était des moments tellement à part, on était contentes d'arriver mais tout autant contentes de repartir chez nos parents ! Heureusement c'était que pour quelques jours, le temps pour mes parents de se faire une virée en amoureux.
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Blaise Poulossière
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Blaise Poulossière »

Ah les vacances d' enfance à la campagne !... On a tous connu ça !

Lorsque nous arrivions dans notre grande demeure familiale dès le premier jour de juillet, c' était pour moi un enchantement. Pour l' occasion Mère prenait comme domestique une petite paysanne, fille d' un de nos métayers, et dont le plus jeune frère était mon unique camarade de jeux. Nos parties de cache-cache dans les bois, nos cabanes qui étaient de véritables forteresses imprenables, nos canotages sur la rivière qui traversait nos terres et qui faisait de nous des pirates parmi les plus redoutables, nos rires et nos jeux... Tout cela ne me revient pas en mémoire sans me plonger dans une douce mélancolie.
Oh certes, tout n' était pas toujours rose. Ainsi lorsque Mère m'appelait pour une de mes tâches journalières, quelles remontrances si je revenais les souliers crottés ou le pourpoint taché par la mousse des arbres ou le sang d' un animal.
Je l' entends encore me héler depuis le perron: "Blaise, mon chéri, venez prendre votre goûté. Le thé est servi !" ou bien "Mon enfant, c' est l' heure de votre leçon de violon !" Et quand ce n' était pas le violon, c' était le Latin, le Grec... Que sais-je encore ? Il fallait alors que mon camarade se dérobe bien vite à sa vue car évidemment Mère m' interdisait de le fréquenter.

Lorsque ses affaires le lui permettaient, Père nous rejoignait le dimanche et nous avions donc le bonheur d' aller ensemble à l' Eglise. Parfois même, si ses ouvriers ne le faisaient pas trop tourner en bourrique, il arrivait dès le samedi. Auquel cas, Mère organisait alors de grands dîners avec les notables du coin. J' écoutais avec exaltation les récits passionnants de tel Général en retraite dont la famille était liée à la notre depuis mon aïeul Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas, Comte de Poulossière. Récits autrement plus intéressants à mes jeunes oreilles d' enfant avide d' aventures que les interminables discussions barbantes entre Père et le Préfet, le Maire ou les problèmes de taxes d' un quelconque industriel de province; Récits qui, la cave de Père étant connue de bien loin pour être la meilleure de la région, faisaient très souvent rougir, ou ricaner, ou même souvent les deux, les dames et demoiselles présentent. Choqué, du moins en apparence, le Vicaire conseillait Mère de me mettre sans plus attendre au lit et c' est quelque peu contrarié, on s' en doute, mais aussi accablé d' une saine fatigue que je plongeais alors dans le sommeil de l' innocence.
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adieu minette
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par adieu minette »

:hehe: ::d :lol: :gene:
Soutien au peuple afghan et aux ukrainiens.
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Sophie du moulin
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Sophie du moulin »

:hehe:
Bon ben moi je ne vais rien dire parce qu'avec mes vacances à la ville dans le HLM de ma grand-mère maternelle (la campagne c'était mon quotidien chez mes grands-parents paternels), je vais encore faire dévier le sujet! :mrgreen:
J'ai parfois la vie qui me pique les yeux mais je n'envie pas ceux qui gardent les yeux secs....
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Jeep
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Jeep »

Exceptionnel ! :taré1:
Blaise, pourriez vous nous narrer à l'occasion, votre expérience chez les scouts ?

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Charlie Brown
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Charlie Brown »

'tain j'avais pas pris le temps de lire tout le topic...
C'est chose faite. J'avais du temps, j'ai enterrement aujourd'hui...


Tout d'abord, une spéciale Adieu Minette :
adieu minette a écrit : 27 mars 2018, 17:32 Les sous-pulls moches, qui grattent avec des couleurs improbables, et la tête coincée pour l'enlever... Une cagoule tout aussi moche, et ma maman qui me nettoie des traces de chocolat sur le visage avec sa salive et un torchon avant de partir à l'Ecole. (Burrrrrrrk)
adieu minette a écrit : 27 mars 2018, 17:47 Des cendriers vernis à offrir pour la fête des pères... (Fabriqués à l'école, vous imaginez le scandale aujourd'hui...)
adieu minette a écrit : 27 mars 2018, 17:50 Les bermudas et les cuisses qui brulent sur les sièges en skaï, de la Citroën AMI8, restée au soleil. (Bien entendu pas de ceinture à l'arrière....)
adieu minette a écrit : 27 mars 2018, 20:56 Les touches de la télé qui sautent, il faut se lever pour changer de programme. La mire sur Fr3 car il y a un rien le matin...
adieu minette a écrit : 28 mars 2018, 20:47 Juste avant 8h00 (je crois ?), une tranche d'Ulysse 31, chaque épisode était découpé en toutes petites tranches. Aussitôt fini, direction le lit. Puis le samedi, on avait l'épisode en entier, récapitulatif de la semaine. Bonheur !

Je ne pense pas qu'il y ait d'autres exemples de saucissonnage d'épisodes ainsi ?
adieu minette a écrit : 28 mars 2018, 21:05 L'album panini Mexico 86... On passait les récréations à échanger les images. Certains joueurs étaient flippants surtout le gardien de la Hongrie, hipster avant l'heure.gardien.jpg
adieu minette a écrit : 02 avr. 2018, 15:10
fifi brindacier a écrit : 02 avr. 2018, 14:51
Même à l'école, que ferait-on sans internet, les ordis, les imprimantes, les scanners... !? Ça a du bon, certes, mais c'est pas une raison pour devoir s'en servir tout le temps.
On prend la ronéo, l'encre qui sent l'alcool, le stencil et c'est parti ! :hehe: C'était le bon temps.

:-D

C'est tout à fait ça ! Je m'y revois ! :wink:

Jeep a écrit : 27 mars 2018, 19:05
adieu minette a écrit : 27 mars 2018, 17:32 Les sous-pulls moches, qui grattent avec des couleurs improbables, et la tête coincée pour l'enlever... Une cagoule tout aussi moche, et ma maman qui me nettoie des traces de chocolat sur le visage avec sa salive et un torchon avant de partir à l'Ecole. (Burrrrrrrk)
Ici est ton bonheur :

http://lescopainsd-abord.over-blog.com/ ... idile.html
:-D

dd a écrit : 25 mars 2018, 17:19 Oui c'était le bon temps , y avait personne pour nous faire chier avec la cigarette, de te dire arrete de bouffer de la viande,
Y avait pas de bio on bouffait normal, j'avais pas de pote portugais, juif ou musulman , j'avais juste des potes.
On pouvaient sécher les cours sans que les vieux soient au courant de quoi que ce soit, quand je voulais trainer avec des potes
J'allais les chercher chez eux et ont faisaient du feu et des cabanes dans les bois

Avec nos mob en emmenaient les filles, et ont roulaient le plus vite possible pour les faire flipper, le mercredi après midi on se retrouvaient chez une copine on écoutaient ac/dc, trust et telephone mais pas que d'autre merde aussi, on se roulaient des pelles et ont jouaient à touche pipi et on fumaient des joints

J’ai jamais vécu ça. La misanthropie et la timidité, ça a pas dû m’aider à avoir une jeunesse normale… :? :-)

dd a écrit : 27 mars 2018, 19:13
adieu minette a écrit : 27 mars 2018, 17:47 Des cendriers vernis à offrir pour la fête des pères... (Fabriqués à l'école, vous imaginez le scandale aujourd'hui...)
J'ai pire :mrgreen: quand j'etait en cm2 tous les matins j'etait chargé par mon institutrice d'aller lui acheter en ville
2 paquets de rothmans et le new York time grâce à ca je loupais facile 1/2 heure de cours :P

Pis bon à la piscine elle n'hésitait jamais à enlever sont haut de maillot ( pour se secher) dans les vestiaires communs, j'imagine même pas ce qui lui arriverait si elle faisait ca de nos jours

Putain c'était le bon temps :wink:

J'ai jamais connu ça non plus ! :shock:

Pour qu'elle t'envoie tous les matins faire ses courses, soit t'étais le bon élève qui pouvait se passer d'une demi-heure de cours, soit t'étais celui dont y'avait plus rien à en tirer. :-)

Jeep a écrit : 27 mars 2018, 19:27 Dans les enseignants atypiques, j'ai eu la chance d'échapper à celui-ci au CM1.
D'ailleurs lors de la rentrée au CM1 avant que l'on connaisse l'instituteur de l'année, on tremblait de tomber sur lui.
Un corse.

Ah tiens, j'ai eu un Corse-peau-de-vache au CM1 moi aussi. Un vrai connard. Les instit' corses devraient-ils rester sur leur île ?

Jeep a écrit : 01 avr. 2018, 12:08 Je m'aperçois que je n'ai aucun souvenir du livre de lecture au CP.

Pareil.

dd a écrit : 29 mars 2018, 06:37
adieu minette a écrit : 28 mars 2018, 21:05 L'album panini Mexico 86... On passait les récréations à échanger les images. Certains joueurs étaient flippants surtout le gardien de la Hongrie, hipster avant l'heure.gardien.jpg
J'en ai fait un paquet de ces albums, j'ai dû en finir 1 seulement, c'était la grande époque de verts, une image de curkovic
Valais au moins 3 images, on voulait tous finir saint Étienne en premier

Yeah ! :-D

Bon, moi, c'était juste parce que j'étais supporter de Saint-Etienne. On ne naît pas impunément dans une région sans en subir quelques conséquences...
Cela dit, c'est vrai que c'était la classe, l'ASSE. La seule équipe que n'importe qui pouvait supporter en plus de son club favori. Une sorte d'équipe de France bis, quoi. :-)

Blaise Poulossière a écrit : 31 mars 2018, 21:59 Trouvé sur le net. Ça aussi ça me cause ! :-)
Espana 82. J' avais réussi à avoir toutes les vignettes de la France ! 8)
Une époque où je n' exécrais pas encore le foot !

Ça alors ! T'as aimé le foot, toi ? :-)

Sophie du moulin a écrit : 31 mars 2018, 22:31 je ne suis pas certaine de comprendre le sujet du topic, mais moi je n'ai pas le sentiment de regretter des choses de mon enfance.

Il ne s'agit pas de regretter, juste d'évoquer des souvenirs. :wink:

Si ça peut te rassurer, je ne regrette pas non plus grand-chose... Un père alcoolique qui te boussille une partie de ton enfance et de ton adolescence, ça donne pas très envie d'y retourner. Heureusement que c'était par ailleurs un homme bon, ça permet de relativiser et d'adoucir les souvenirs.

Lilibellule a écrit : 01 avr. 2018, 10:15 Mais je ne suis pas du tout nostalgique de mon enfance, loin de là. Parce que l'enfance c'est le contraire de la liberté, c'est obéir aux adultes, c'est quand personne prend ta parole en compte. Alors moi j'ai toujours attendu impatiemment de grandir et d'être libre de mes choix et de ne plus avoir à me justifier. Même si j'ai eu une enfance heureuse dans une famille aimante, je le précise ! Si je dois être nostalgique de quelque chose c'est plutôt de ma jeunesse, de cette liberté nouvelle. Mais en vrai je le suis même pas, je suis plutôt dans le présent et l'avenir.

Dans l'ensemble, l'enfance, j'ai bien aimé. L'insouciance, surtout. Je me rappelle que dès la maternelle, je disais à ma mère que je ne voulais pas grandir.
En revanche, j'ai détesté l'adolescence, le collège, le lycée. J'avais hâte de sortir de tout ça.
La fac fut la plus belle époque de ma vie. J'ai tellement aimé ça que j'y suis resté, du coup. :-D


fifi brindacier a écrit : 02 avr. 2018, 14:51 Sans même parler du boulot, sans arrêt on a besoin de ces nouveaux appareils... Même à l'école, que ferait-on sans internet, les ordis, les imprimantes, les scanners... !? Ça a du bon, certes, mais c'est pas une raison pour devoir s'en servir tout le temps.
Y a même des profs qui nous disent : "pour les devoirs, regardez sur le cahier de texte en ligne". Bientôt on aura tous un ordi en classe pour prendre les cours, ça j'en suis sûre et je sais même que le bientôt est très proche. Dans certains départements, à l'entrée au collège ils donnent même un ordinateur à tous les élèves.
A la fac, quasiment tous les étudiants ne travaillent plus que sur ordinateur, même pour prendre les cours. Bon, ils doivent encore composer la majorité des examens à la main, sur table, mais c'est à peu près tout.

Lilibellule a écrit : 03 avr. 2018, 14:56 Ma grand mère côté paternel, qui avait grandi à la campagne, vivait en plein centre ville avec des poules dans son tout petit jardin. Elle avait un poêle à bois dans sa cuisine pour se chauffer et elle l'utilisait aussi pour cuisiner, bien qu'elle ait une cuisinière ! Elle a mis un moment à se mettre à utiliser sa cuisinière électrique. Quand j'allais en vacances chez elle avec ma sœur, elle nous faisait nous laver dans une grande bassine dans la cuisine et on trouvait ça hyper rigolo. Elle même ne se lavait que comme ça et j'ai longtemps cru qu'elle n'avait pas de salle de bain. Mais il y avait une pièce mystérieuse chez elle, où on n'avait pas le droit d'aller, un peu comme dans Barbe Bleue, l'histoire la plus flippante du monde, et j'ai découvert bien plus tard que c'était en fait une salle de bain avec baignoire, la totale! Elle avait tellement l'habitude de ce mode de vie qu'elle s'est lavée toute sa vie de cette façon et elle utilisait la salle de bain comme cagibi pour y entasser plein de vieilleries.

:-)

J'ai connu la bassine, aussi. Tout petit, dans l'évier. J'ai une chouette photo quelque part.
En revanche, pas de pièce mystérieuse...

Blaise Poulossière a écrit : 03 avr. 2018, 19:39 Ah les vacances d' enfance à la campagne !... On a tous connu ça !

Lorsque nous arrivions dans notre grande demeure familiale dès le premier jour de juillet, c' était pour moi un enchantement. Pour l' occasion Mère prenait comme domestique une petite paysanne, fille d' un de nos métayers, et dont le plus jeune frère était mon unique camarade de jeux. Nos parties de cache-cache dans les bois, nos cabanes qui étaient de véritables forteresses imprenables, nos canotages sur la rivière qui traversait nos terres et qui faisait de nous des pirates parmi les plus redoutables, nos rires et nos jeux... Tout cela ne me revient pas en mémoire sans me plonger dans une douce mélancolie.
Oh certes, tout n' était pas toujours rose. Ainsi lorsque Mère m'appelait pour une de mes tâches journalières, quelles remontrances si je revenais les souliers crottés ou le pourpoint taché par la mousse des arbres ou le sang d' un animal.
Je l' entends encore me héler depuis le perron: "Blaise, mon chéri, venez prendre votre goûté. Le thé est servi !" ou bien "Mon enfant, c' est l' heure de votre leçon de violon !" Et quand ce n' était pas le violon, c' était le Latin, le Grec... Que sais-je encore ? Il fallait alors que mon camarade se dérobe bien vite à sa vue car évidemment Mère m' interdisait de le fréquenter.

Lorsque ses affaires le lui permettaient, Père nous rejoignait le dimanche et nous avions donc le bonheur d' aller ensemble à l' Eglise. Parfois même, si ses ouvriers ne le faisaient pas trop tourner en bourrique, il arrivait dès le samedi. Auquel cas, Mère organisait alors de grands dîners avec les notables du coin. J' écoutais avec exaltation les récits passionnants de tel Général en retraite dont la famille était liée à la notre depuis mon aïeul Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas, Comte de Poulossière. Récits autrement plus intéressants à mes jeunes oreilles d' enfant avide d' aventures que les interminables discussions barbantes entre Père et le Préfet, le Maire ou les problèmes de taxes d' un quelconque industriel de province; Récits qui, la cave de Père étant connue de bien loin pour être la meilleure de la région, faisaient très souvent rougir, ou ricaner, ou même souvent les deux, les dames et demoiselles présentent. Choqué, du moins en apparence, le Vicaire conseillait Mère de me mettre sans plus attendre au lit et c' est quelque peu contrarié, on s' en doute, mais aussi accablé d' une saine fatigue que je plongeais alors dans le sommeil de l' innocence.

:-D

Après ça, j'ai plus rien à dire.
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
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lucien
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par lucien »

Ma petite participation..."petite", car je n'ai aucun souvenir de mon enfance (et à peine de mon adolescence...).

Je ne me souviens pas de mon école (mes écoles, car on a beaucoup déménagé), ni de mes instits (vague souvenir à partir du CM1...). Je ne sais pas comment j'ai appris à lire, je ne sais pas si j'avais des copains, je ne sais plus si je faisais mes devoirs, ni si j'en avais...Je ne me souviens pas des trajets jusqu'à l'école, si je prenais un petit dèj', comment je me réveillais, le réveil, ma mère?... je ne me souviens de rien.
Il faut dire que j'ai été un enfant qui a passé une bonne partie de ses premières années à l'hôpital; une vingtaine d'opérations, avec des produits anesthésiants sans aucun doute moins "efficaces" que ceux d'aujourd'hui...ça a pu laisser des traces mnésiques.? L'autre possibilité est celle d'un traumatisme, violent, qui n'est jamais remonté à la surface malgré des années d'analyse...Ou peut être que, déjà, j'en avais pas grand chose à foutre, que je vivais "à l'intérieur"?

Je me rappelle tout de même, je devais avoir 13/14 ans, on allait en vacances en Bretagne, toujours au même endroit (donc, si je devais mener l'enquête, on y allait déjà auparavant, mais aucun souvenir...mon frère et ma sœur me disent que oui...) dans une petite maison louée à des paysans qui habitaient à côté. Mais est ce que j'étais heureux? Qu'est ce qu'on pouvait bien faire de nos journées? Aucune idée...Pas plus de souvenirs de ces moments que de ceux du quotidien. Lorsque je vois les photos, je me rappelle un peu des lieux, des gens, mais sans ressenti - pas de joie, pas de peine...un truc figé.
Puis les premières petites copines, la musique, mais tout ça en pointillés, pas même "des flashs", à peine des images, comme floutées par le temps passé sans que je sois réellement présent au monde...Je n'ai aucun souvenir non plus des années collège, de ce que j'y ai appris, au niveau scolaire comme au niveau "humain". Pareil pour le lycée. Qu'est ce que j'ai bien pu foutre des minutes, des heures qui s’égrainaient, que j'ai pourtant vécues, bordel!, le contenu des cours, les récrés (est ce que je rentrais chez moi à midi, pour manger? je ne sais pas...), les engueulades des parents, le temps passé au bistrot, les premiers joints...

Et l'entrée dans l'âge adulte...idem. Mais ce n'est plus le sujet.

C'est une vraie souffrance, car je n'ai pas de "fil chronologique", qui pourrait m'aider à comprendre pourquoi, comment, je suis devenu celui que je suis aujourd'hui. J'envie réellement ceux qui se rappellent, qui parviennent à tracer un parcours, même si je sais bien que la mémoire ne fait pas de cadeaux, qu'elle est aussi parfois source de misères...

Bref. A l'inverse de Renaud, ou à certains d'entre vous, pas de nostalgie en rapport à l'enfance, pas "d'âge d'or", insouciance et rêves mêlés... Juste un grand vide. Du noir - mais pas triste, hein...juste...rien.
"La seule différence entre un fou et moi, c'est que moi, je ne suis pas fou".
dd
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par dd »

lucien a écrit : 04 avr. 2018, 12:41 Ma petite participation..."petite", car je n'ai aucun souvenir de mon enfance (et à peine de mon adolescence...).

Je ne me souviens pas de mon école (mes écoles, car on a beaucoup déménagé), ni de mes instits (vague souvenir à partir du CM1...). Je ne sais pas comment j'ai appris à lire, je ne sais pas si j'avais des copains, je ne sais plus si je faisais mes devoirs, ni si j'en avais...Je ne me souviens pas des trajets jusqu'à l'école, si je prenais un petit dèj', comment je me réveillais, le réveil, ma mère?... je ne me souviens de rien.
Il faut dire que j'ai été un enfant qui a passé une bonne partie de ses premières années à l'hôpital; une vingtaine d'opérations, avec des produits anesthésiants sans aucun doute moins "efficaces" que ceux d'aujourd'hui...ça a pu laisser des traces mnésiques.? L'autre possibilité est celle d'un traumatisme, violent, qui n'est jamais remonté à la surface malgré des années d'analyse...Ou peut être que, déjà, j'en avais pas grand chose à foutre, que je vivais "à l'intérieur"?

Je me rappelle tout de même, je devais avoir 13/14 ans, on allait en vacances en Bretagne, toujours au même endroit (donc, si je devais mener l'enquête, on y allait déjà auparavant, mais aucun souvenir...mon frère et ma sœur me disent que oui...) dans une petite maison louée à des paysans qui habitaient à côté. Mais est ce que j'étais heureux? Qu'est ce qu'on pouvait bien faire de nos journées? Aucune idée...Pas plus de souvenirs de ces moments que de ceux du quotidien. Lorsque je vois les photos, je me rappelle un peu des lieux, des gens, mais sans ressenti - pas de joie, pas de peine...un truc figé.
Puis les premières petites copines, la musique, mais tout ça en pointillés, pas même "des flashs", à peine des images, comme floutées par le temps passé sans que je sois réellement présent au monde...Je n'ai aucun souvenir non plus des années collège, de ce que j'y ai appris, au niveau scolaire comme au niveau "humain". Pareil pour le lycée. Qu'est ce que j'ai bien pu foutre des minutes, des heures qui s’égrainaient, que j'ai pourtant vécues, bordel!, le contenu des cours, les récrés (est ce que je rentrais chez moi à midi, pour manger? je ne sais pas...), les engueulades des parents, le temps passé au bistrot, les premiers joints...

Et l'entrée dans l'âge adulte...idem. Mais ce n'est plus le sujet.

C'est une vraie souffrance, car je n'ai pas de "fil chronologique", qui pourrait m'aider à comprendre pourquoi, comment, je suis devenu celui que je suis aujourd'hui. J'envie réellement ceux qui se rappellent, qui parviennent à tracer un parcours, même si je sais bien que la mémoire ne fait pas de cadeaux, qu'elle est aussi parfois source de misères...

Bref. A l'inverse de Renaud, ou à certains d'entre vous, pas de nostalgie en rapport à l'enfance, pas "d'âge d'or", insouciance et rêves mêlés... Juste un grand vide. Du noir - mais pas triste, hein...juste...rien.
merde alors, je peux pas t'aider, par contre je comprends que tu sois déçu et que ça doit bien t'emmerder de ne rien te souvenir
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
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lucien
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par lucien »

Oui, c'est surtout ce manque de "fil conducteur", qui est difficile à vivre. Mais je tente d'occulter ça, lorsque "je me raconte" à mes enfants. Et j'ai toujours fait en sorte de poser des mots sur leur vécu, de manière à ce qu'ils ne vivent pas la même chose que moi (c'est peut être aussi ce qui m'a manqué, malgré des parents aimants...).

Mais tout va bien, hein! J'ai appris à vivre avec ça... :-D
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par dd »

lucien a écrit : 04 avr. 2018, 13:38
Mais tout va bien, hein! J'ai appris à vivre avec ça... :-D
oui, je sais tu l'as déjà dit mais à priori tu ne t'en rappelle plus :D
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par lucien »

cheers :-D :-D

(ça fait toujours plaisir, de savoir qu'on peut compter sur les potes!!)
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Jeep
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Re: Souvenirs d'enfance...

Message par Jeep »

Un souvenir rapide, concernant un prof du collège (4éme et 3ème) que je croise souvent en promenant mon chien, lui promène une paire de lévriers afghans primés un peu partout en France.
Un prof d'histoire-géo, il doit avoir dans les 75 ans je pense.

Il avait un crayon bicolore à grosse mine pour noter, vous savez, un côté bleu et un côté rouge.
Bleu c'était pour les interros qui avaient eu la moyenne.
Rouge...ben moins de 10.
La partie rouge du crayon faisait la moitié de la taille de la partie bleue.
Je lui parlais de ça il y a quelques semaines, ça l'a fait rigoler.
N'empêche que grâce à lui, je sais pas si c'est d''une immense utilité, je connais encore le numéro de près de 90 départements sur la centaine que compte notre pays.
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