DSK ?rrebbell a écrit :Au bout du compte, c'est dans la liberté extrême que l'on s'aime vraiment
superbe collection a vendre
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Re: superbe collection a vendre
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
Re: superbe collection a vendre
C'est un peu court, ça.rrebbell a écrit : En l'occurrence, je l'aménage dans mon cas en refusant certains contrats minables tel le mariage. Dans cette histoire, on bluffe, on dit et on veut croire que l'amour se soude par le mariage !!! Marché de dupes, oui. Tu perds seulement ta liberté, ton individualité (et donc une partie de ton âme) si importante pour nous distinguer les uns des autres.
C'est l'amour qui réduit ta liberté, avant le mariage. Je ne vois pas ce que la mariage change à ça, personnellement. Surtout aujourd'hui où il est si facile de divorcer (et c'est tant mieux).
Honnêtement, ce genre de discours (que j'ai eu aussi) me semble purement rhétorique et symbolique, voire idéologique.Ben moi je fonctionne à l'envers. Le mariage m'étoufferait alors que la liberté de mon couple (qui compte plus de quinze ans de vie commune -et de fidélité, si,si !- ) me rend chaque jour plus amoureuse et plus proche de mon homme. Notre confiance mutuelle, tellement indépendante du reste du monde, vaut de loin tous les embrigadements sociaux prétendus rassurants.
Parce que dans les faits, je ne vois pas pourquoi avoir signé un papier il y a 15 ans et avoir une bague à ton doigt change quoi que ce soit à l'amour que tu peux avoir envers ton homme.
Oui, c'est joli, mais si demain ton homme à qui tu n'es pas marié devient un poids (quelle qu'en soit la raison) mais que tu l'aimes toujours, ben tu te contraindras à devenir sa béquille. Ni plus ni moins que si vous étiez mariés.Pour résumer, "L'autre" doit être un "plus", non pas une béquille.
J'ai une cousine dont l'homme a fait un AVC. Ils n'étaient pas mariés, elle est toujours avec. Pourtant c'est clairement une contrainte de vivre avec un légume, hein. Elle le fait par amour, pas par contrat.
Soundtrack of my life
"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
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Re: superbe collection a vendre
Charlie Brown a écrit :DSK ?rrebbell a écrit :Au bout du compte, c'est dans la liberté extrême que l'on s'aime vraiment
non , Madoff !
E kreiz an avel, atao!
Re: superbe collection a vendre
[quote="Peps"][quote="rrebbell"]
Là où je peux te rejoindre, c'est dans le fait que le mariage, actuellement, ne changerait en effet rien à mon couple. Celui-ci est construit, solide, il ne risque plus rien. Mon homme devrait subir une AVC, je l'accompagnerais dans sa maladie. Pire, on me dirait que me marier lui ferait du bien, j'enfilerais illico une alliance à chacun de mes doigts
En revanche, et là où notre autonomie mutuelle a souvent été mise à rude épreuve, c'est justement dans la lutte à ne pas se séparer avec la facilité que permet la vie sans le mariage.
Pis zut, je déteste l'idée que les institutions viennent fourrer leur nez dans le peu que la société me laisse de liberté. Je sais, c'est galvaudé, dit et redit, mais je m'en fous. Je suis née un 14 juillet et je reste fidèle à mes idées rebelles d'ado. Na
Ceci dit, je la paye cher cette liberté, je te raconte pas côté impôts.... Mais voilà, on n'a rien sans rien.
(De la même manière, ma fille n'est pas baptisée, et côté famille (plutôt catho...), là aussi il a fallu payer).
Mais, bon, je connais quelques couples mariés qui s'entendent très bien sans pour autant prouver les bienfaits des liens du mariage. Simplement, ils ont assuré la solidité de leur couple sur des bases plus souples et différentes des miennes.
Et pour finir, je trouve traumatisante l'idée (et la procédure !) du divorce. Là aussi il faudrait développer mais j'ai pas le temps, il fait beau, je bosse pas et j'ai envie d'aller marcher sur la plage
Là où je peux te rejoindre, c'est dans le fait que le mariage, actuellement, ne changerait en effet rien à mon couple. Celui-ci est construit, solide, il ne risque plus rien. Mon homme devrait subir une AVC, je l'accompagnerais dans sa maladie. Pire, on me dirait que me marier lui ferait du bien, j'enfilerais illico une alliance à chacun de mes doigts
En revanche, et là où notre autonomie mutuelle a souvent été mise à rude épreuve, c'est justement dans la lutte à ne pas se séparer avec la facilité que permet la vie sans le mariage.
Pis zut, je déteste l'idée que les institutions viennent fourrer leur nez dans le peu que la société me laisse de liberté. Je sais, c'est galvaudé, dit et redit, mais je m'en fous. Je suis née un 14 juillet et je reste fidèle à mes idées rebelles d'ado. Na
Ceci dit, je la paye cher cette liberté, je te raconte pas côté impôts.... Mais voilà, on n'a rien sans rien.
(De la même manière, ma fille n'est pas baptisée, et côté famille (plutôt catho...), là aussi il a fallu payer).
Mais, bon, je connais quelques couples mariés qui s'entendent très bien sans pour autant prouver les bienfaits des liens du mariage. Simplement, ils ont assuré la solidité de leur couple sur des bases plus souples et différentes des miennes.
Et pour finir, je trouve traumatisante l'idée (et la procédure !) du divorce. Là aussi il faudrait développer mais j'ai pas le temps, il fait beau, je bosse pas et j'ai envie d'aller marcher sur la plage
Re: superbe collection a vendre
D'accord avec Peps , c'est l'amour qui te prend ta liberté, pas le mariage....rrebbell a écrit :Tu fais là un drôle d'amalgame entre la République et les sentiments ??? Mais cher ami, la République n'est pas parfaite, loin de là. En l'occurrence, je l'aménage dans mon cas en refusant certains contrats minables tel le mariage. Dans cette histoire, on bluffe, on dit et on veut croire que l'amour se soude par le mariage !!! Marché de dupes, oui. Tu perds seulement ta liberté, ton individualité (et donc une partie de ton âme) si importante pour nous distinguer les uns des autres. :
tu fais des excuses a Romane tout de suite ou tu es virée du forum !rrebbell a écrit : Mais bon, il est vrai aussi que ce contrat là est bien pratique. Je pense aux mariages d'argent (là encore, Zola nous fait de magnifiques analyses descriptives).
Et ne me parle pas de garantie... Garantie de quoi d'ailleurs, sinon matérielle ? Tiens, l'exemple d'une belle sécurité pour les femmes sans talent, sans argent, sans diplômes, sans emploi, qui arrivent par exemple à séduire un vieux chanteur argenté. J'en connais une comme ça qui est garée pour la vie . Mais bon, la justice spirituelle (je ne dis pas religieuse, t'ention !) te le fait souvent payer très cher...:
rrebbell a écrit :
J'en reviens à la spiritualité, laquelle n'a évidemment rien à voir avec la religion. "Croire en quelque chose" dis-tu. C'est quoi ce "quelque chose" pour toi ? La sécurité de l'embrigadement ? C'est ce que tu appelles croire en la république ? Selon toi on ne peut donc fonctionner "sainement" en troupeau sans tous se baguer comme des pigeons ?
Ben moi je fonctionne à l'envers. Le mariage m'étoufferait alors que la liberté de mon couple (qui compte plus de quinze ans de vie commune -et de fidélité, si,si !- ) me rend chaque jour plus amoureuse et plus proche de mon homme. Notre confiance mutuelle, tellement indépendante du reste du monde, vaut de loin tous les embrigadements sociaux prétendus rassurants. ...:
tu crois vraiment que tu es libre, pas dans le troupeau ?
le pov !rrebbell a écrit :
Car si je dois me rassurer pour quoi que ce soit d'existentiel, de spirituel, je "travaille" sur moi. Je n'ai rien à demander à personne car personne ne peut entrer dans ma peau (pas même mon homme...). :
E kreiz an avel, atao!
Re: superbe collection a vendre
Comment elle vous a bien eu en faisant dévier la conversation.
Re: superbe collection a vendre
ouais, bin, le harcelement, en ce moment, c'est pas tres populaire !
E kreiz an avel, atao!
Re: superbe collection a vendre
Non mais on est en France. Alors ici au pire, ce que tu risques, c'est d'être nommé au FMI.
Re: superbe collection a vendre
mais je veux pas aller au FMI, y'a que des pervers la bas ! pas etonnant qu'ils en veuillent autant aux grecs !
E kreiz an avel, atao!
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Re: superbe collection a vendre
Blague à part, rrebbell, je suis à peu près d’accord avec toi.
Ou disons que j’ai eu plus ou moins le même raisonnement d’ado "rebelle" (ou débile) et que je m’y suis toujours tenu. Ça fait environ 18 ans que je vis avec ma meuf et je ne suis toujours pas marié (ni pacsé).
Je pense que quand j’ai décidé ça, à l’époque, y’avait 4 facteurs qui entraient en jeu :
1. Un facteur idéologique : l’idée même de mariage heurtait mes idéaux, convictions, conditionnements mentaux (rayer les mentions inutiles)... bref, ma "philosophie" anarchisante.
2. Un facteur pseudo-psychologico-philosophique : je me disais qu’on ne pouvait pas aimer une seule personne toute sa vie et qu’on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Signer un contrat relevait pour moi de l’hypocrisie la plus simple. Laisser la porte (l’issue de secours ?) ouverte à toutes les éventualités me permettait peut-être aussi de me sentir potentiellement et psychologiquement plus "libre" (quand bien même la liberté serait illusoire), même si je ne profitais jamais de cette pseudo-liberté. Peut-être n’ai-je tout simplement jamais cru à l’Amour avec un grand "A"...
3. Un facteur pratique : comme tu le soulignes, le bordel compliqué (à mes yeux) d’un potentiel divorce m’a toujours fatigué, rien que d’y penser.
4. Un facteur trivial et personnel : je suis un brin misanthrope et je déteste l’idée de fête en soi et faire la fête en particulier. Et le mariage est sûrement une des plus horribles fêtes qui soit. Echapper à ce calvaire à tout prix aurait été ma dernière motivation. (Tu me diras, on peut se marier en douce sans faire de fête, certes...)
(J’ai bien peur de n’avoir évolué sur aucun de ces facteurs... ... Putain, je suis vraiment qu’un gros con d’ado attardé... )
Quant à l’idée même de "contrat", je trouve par exemple que le seul fait de faire un enfant engage dix fois plus qu’un anneau assorti d’une signature au bas d’un parchemin. Et alors là, une fois que t’en as un, la liberté devient entièrement affaire de rhétorique.
Ou disons que j’ai eu plus ou moins le même raisonnement d’ado "rebelle" (ou débile) et que je m’y suis toujours tenu. Ça fait environ 18 ans que je vis avec ma meuf et je ne suis toujours pas marié (ni pacsé).
Je pense que quand j’ai décidé ça, à l’époque, y’avait 4 facteurs qui entraient en jeu :
1. Un facteur idéologique : l’idée même de mariage heurtait mes idéaux, convictions, conditionnements mentaux (rayer les mentions inutiles)... bref, ma "philosophie" anarchisante.
2. Un facteur pseudo-psychologico-philosophique : je me disais qu’on ne pouvait pas aimer une seule personne toute sa vie et qu’on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Signer un contrat relevait pour moi de l’hypocrisie la plus simple. Laisser la porte (l’issue de secours ?) ouverte à toutes les éventualités me permettait peut-être aussi de me sentir potentiellement et psychologiquement plus "libre" (quand bien même la liberté serait illusoire), même si je ne profitais jamais de cette pseudo-liberté. Peut-être n’ai-je tout simplement jamais cru à l’Amour avec un grand "A"...
3. Un facteur pratique : comme tu le soulignes, le bordel compliqué (à mes yeux) d’un potentiel divorce m’a toujours fatigué, rien que d’y penser.
4. Un facteur trivial et personnel : je suis un brin misanthrope et je déteste l’idée de fête en soi et faire la fête en particulier. Et le mariage est sûrement une des plus horribles fêtes qui soit. Echapper à ce calvaire à tout prix aurait été ma dernière motivation. (Tu me diras, on peut se marier en douce sans faire de fête, certes...)
(J’ai bien peur de n’avoir évolué sur aucun de ces facteurs... ... Putain, je suis vraiment qu’un gros con d’ado attardé... )
Quant à l’idée même de "contrat", je trouve par exemple que le seul fait de faire un enfant engage dix fois plus qu’un anneau assorti d’une signature au bas d’un parchemin. Et alors là, une fois que t’en as un, la liberté devient entièrement affaire de rhétorique.
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
Re: superbe collection a vendre
Tord a écrit :Non mais on est en France. Alors ici au pire, ce que tu risques, c'est d'être nommé au FMI.
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"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
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George Bernanos.
Re: superbe collection a vendre
________________________________Charlie Brown a écrit :Blague à part, rrebbell, je suis à peu près d’accord avec toi.
Ou disons que j’ai eu plus ou moins le même raisonnement d’ado "rebelle" (ou débile) et que je m’y suis toujours tenu. Ça fait environ 18 ans que je vis avec ma meuf et je ne suis toujours pas marié (ni pacsé).
Je pense que quand j’ai décidé ça, à l’époque, y’avait 4 facteurs qui entraient en jeu :
1. Un facteur idéologique : l’idée même de mariage heurtait mes idéaux, convictions, conditionnements mentaux (rayer les mentions inutiles)... bref, ma "philosophie" anarchisante.
2. Un facteur pseudo-psychologico-philosophique : je me disais qu’on ne pouvait pas aimer une seule personne toute sa vie et qu’on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Signer un contrat relevait pour moi de l’hypocrisie la plus simple. Laisser la porte (l’issue de secours ?) ouverte à toutes les éventualités me permettait peut-être aussi de me sentir potentiellement et psychologiquement plus "libre" (quand bien même la liberté serait illusoire), même si je ne profitais jamais de cette pseudo-liberté. Peut-être n’ai-je tout simplement jamais cru à l’Amour avec un grand "A"...
3. Un facteur pratique : comme tu le soulignes, le bordel compliqué (à mes yeux) d’un potentiel divorce m’a toujours fatigué, rien que d’y penser.
4. Un facteur trivial et personnel : je suis un brin misanthrope et je déteste l’idée de fête en soi et faire la fête en particulier. Et le mariage est sûrement une des plus horribles fêtes qui soit. Echapper à ce calvaire à tout prix aurait été ma dernière motivation. (Tu me diras, on peut se marier en douce sans faire de fête, certes...)
(J’ai bien peur de n’avoir évolué sur aucun de ces facteurs... ... Putain, je suis vraiment qu’un gros con d’ado attardé... )
Quant à l’idée même de "contrat", je trouve par exemple que le seul fait de faire un enfant engage dix fois plus qu’un anneau assorti d’une signature au bas d’un parchemin. Et alors là, une fois que t’en as un, la liberté devient entièrement affaire de rhétorique.
Ben mon colon, je t'en veux un peu de causer mille fois mieux que moi S'il fallait te mettre une note pour ces lignes ci-dessus, tu aurais le maximum. Là j'ai pas le temps, j'ai plein de légumes de mon jardin à éplucher (sinon mon homme va me battre en rentrant...). Ensuite je dois confectionner un gâteau aux épices (ma spécialité). Bref, je te réponds plus tard. Ah non j'oubliais, merci d'être ce que tu viens de dévoiler
Re: superbe collection a vendre
Je sens qu'il va falloir développer l'idée de la liberté. Car m'est avis que ça coince quelque part.
Essayons à partir de la proposition de Yann :
1) "Ce n'est pas le mariage qui prend ta liberté, mais l'amour".
Déjà, je ne suis pas sûre que nous entendions le mot "liberté" de la même manière. Sans aller plus loin, l'envie me vient d'inverser la question et te proposer tout de suite "qu'est ce que la liberté sans l'amour ?"
Une fois passée la période célibataire-je rentre-quand-je-veux-et-je-n'ai-de-compte-à-rendre-à-personne (à moins que cette période ne passe pas...), il arrive que l'envie d'aimer quelqu'un inverse la vapeur : c'est alors le fait de vivre seul qui devient une prison...
Michel Onfray évoquait la notion d'une obligatoire "construction du couple philosophique" dans l'un de ces CD enregistrés dans le cadre de l'université populaire de Caen. Très intéressant car relevant de plein de bon sens.
Autre référence à ne pas manquer : "Le bonheur désespérément" d'André Comte-Sponsville (en cd et en livre). Je le répète, à lire ou a écouter absolument. Une pure merveille de raisonnement constructif et vrai. (j'ai d'ailleurs le regret de ne pas avoir découvert ce travail plus tôt).
Tiens, ce serait bien de reprendre la conversation à partir de là. Non ? Oui ? (pensez aux emprunts possibles dans les médiathèques).
Essayons à partir de la proposition de Yann :
1) "Ce n'est pas le mariage qui prend ta liberté, mais l'amour".
Déjà, je ne suis pas sûre que nous entendions le mot "liberté" de la même manière. Sans aller plus loin, l'envie me vient d'inverser la question et te proposer tout de suite "qu'est ce que la liberté sans l'amour ?"
Une fois passée la période célibataire-je rentre-quand-je-veux-et-je-n'ai-de-compte-à-rendre-à-personne (à moins que cette période ne passe pas...), il arrive que l'envie d'aimer quelqu'un inverse la vapeur : c'est alors le fait de vivre seul qui devient une prison...
Michel Onfray évoquait la notion d'une obligatoire "construction du couple philosophique" dans l'un de ces CD enregistrés dans le cadre de l'université populaire de Caen. Très intéressant car relevant de plein de bon sens.
Autre référence à ne pas manquer : "Le bonheur désespérément" d'André Comte-Sponsville (en cd et en livre). Je le répète, à lire ou a écouter absolument. Une pure merveille de raisonnement constructif et vrai. (j'ai d'ailleurs le regret de ne pas avoir découvert ce travail plus tôt).
Tiens, ce serait bien de reprendre la conversation à partir de là. Non ? Oui ? (pensez aux emprunts possibles dans les médiathèques).
Re: superbe collection a vendre
un grand poète contemporain a dit :
Eh Manu, vivre libre, C' est souvent vivre seul, Ça fait p' t' être mal au bide, Mais c' est bon pour la gueule
donc dès qu'il y a amour, que ce soit pour un conjoint ou des enfants , plus de liberté...
dès qu'il y a regles et vie en société , plus de liberté...
alors mariage ou pas,,,,,,,
Eh Manu, vivre libre, C' est souvent vivre seul, Ça fait p' t' être mal au bide, Mais c' est bon pour la gueule
donc dès qu'il y a amour, que ce soit pour un conjoint ou des enfants , plus de liberté...
dès qu'il y a regles et vie en société , plus de liberté...
alors mariage ou pas,,,,,,,
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- Blaise Poulossière
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Re: superbe collection a vendre
Moi aussi, je trouve ça fort, très fort !rrebbell a écrit :________________________________Charlie Brown a écrit :Blague à part, rrebbell, je suis à peu près d’accord avec toi.
Ou disons que j’ai eu plus ou moins le même raisonnement d’ado "rebelle" (ou débile) et que je m’y suis toujours tenu. Ça fait environ 18 ans que je vis avec ma meuf et je ne suis toujours pas marié (ni pacsé).
Je pense que quand j’ai décidé ça, à l’époque, y’avait 4 facteurs qui entraient en jeu :
1. Un facteur idéologique : l’idée même de mariage heurtait mes idéaux, convictions, conditionnements mentaux (rayer les mentions inutiles)... bref, ma "philosophie" anarchisante.
2. Un facteur pseudo-psychologico-philosophique : je me disais qu’on ne pouvait pas aimer une seule personne toute sa vie et qu’on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Signer un contrat relevait pour moi de l’hypocrisie la plus simple. Laisser la porte (l’issue de secours ?) ouverte à toutes les éventualités me permettait peut-être aussi de me sentir potentiellement et psychologiquement plus "libre" (quand bien même la liberté serait illusoire), même si je ne profitais jamais de cette pseudo-liberté. Peut-être n’ai-je tout simplement jamais cru à l’Amour avec un grand "A"...
3. Un facteur pratique : comme tu le soulignes, le bordel compliqué (à mes yeux) d’un potentiel divorce m’a toujours fatigué, rien que d’y penser.
4. Un facteur trivial et personnel : je suis un brin misanthrope et je déteste l’idée de fête en soi et faire la fête en particulier. Et le mariage est sûrement une des plus horribles fêtes qui soit. Echapper à ce calvaire à tout prix aurait été ma dernière motivation. (Tu me diras, on peut se marier en douce sans faire de fête, certes...)
(J’ai bien peur de n’avoir évolué sur aucun de ces facteurs... ... Putain, je suis vraiment qu’un gros con d’ado attardé... )
Quant à l’idée même de "contrat", je trouve par exemple que le seul fait de faire un enfant engage dix fois plus qu’un anneau assorti d’une signature au bas d’un parchemin. Et alors là, une fois que t’en as un, la liberté devient entièrement affaire de rhétorique.
Ben mon colon, je t'en veux un peu de causer mille fois mieux que moi S'il fallait te mettre une note pour ces lignes ci-dessus, tu aurais le maximum. Là j'ai pas le temps, j'ai plein de légumes de mon jardin à éplucher (sinon mon homme va me battre en rentrant...). Ensuite je dois confectionner un gâteau aux épices (ma spécialité). Bref, je te réponds plus tard. Ah non j'oubliais, merci d'être ce que tu viens de dévoiler
Mais je trouve aussi qu' il y a un peu trop de facteurs à proximité de son couple. Bien sûr, pas de quoi en faire un drame, ça serait pas le premier à qui ça arrive mais bon... à sa place je me méfierai !