Marie la Belge a écrit :@ Charlie :
c'est bien joli si ta "meuf" pense pareil que toi.
Mais il n'y a que des "je" dans ton argumentaire !
"Je pense que quand j’ai décidé" "je me disais" "je suis" "je déteste", etc.
Ca serait plus sympa si on lisait "nous".
Nous pensions, nous avons décidé, etc.
Ah non non non, ce ne serait pas forcément plus "sympa". Et, surtout, ce serait réécrire l'histoire, travestir la réalité.
Dans la vie, il y a peu de choses sur lesquelles je ne reviens pas. Et le (non-)mariage fait partie de ces choses. Ma meuf (
) connaissait dès le début mon aversion pour la chose, et c'était pas négociable (oui, je sais, c'est ignoble – JE suis ignoble – voire égoïste, mais c'est comme ça). Je fais des tonnes de concessions sur tout un tas de trucs, je m'adapte à tout un tas de situations plus ou moins difficiles à gérer, mais y'a quelques principes (pas beaucoup, et aussi ridicules soient-ils, mais quand même...) auxquels je tiens. Après, elle était libre d'accepter ou non. Et si elle a un jour pu caresser l'idée de se marier, ça a dû lui passer parce qu'elle n'y a plus jamais fait allusion. Peut-être qu'elle m'aime comme ça, en fait ?
Blaise Poulossière a écrit :Moi aussi, je trouve ça fort, très fort !
Mais je trouve aussi qu' il y a un peu trop de facteurs à proximité de son couple. Bien sûr, pas de quoi en faire un drame, ça serait pas le premier à qui ça arrive mais bon... à sa place je me méfierai !
Bah... Au delà de la boutade, qui peut vraiment savoir comment se comporte l'autre ?
Tout repose sur une question de confiance.
Et quand bien même il y aurait un facteur, comme tu dis, ce ne serait pas un drame.
(Ça me ferait sûrement chier, mais ce ne serait pas un drame.)
Comme je le disais à Marie, au-dessus là, il peut y avoir des situations difficiles à gérer dans la vie.
Par exemple, ma meuf a quelques goûts de chiotte (selon moi hein) et, parmi eux, je citerais celui d'aimer aller danser, voire de sortir en boîte avec des potes (des gens que je ne connais souvent pas et que je n'ai même pas envie de connaître). Moi, les boîtes (et danser tout court) je déteste ça. Ça exacerbe ma misanthropie. Alors je n'y mets jamais les pieds. Mais bon, je vais pas l'empêcher d'y aller si elle en a envie hein. Elle rentre vers 5 ou 6 heures du mat'. Y'a l'alcool, y'a la proximité, y'a l'atmosphère... etc... Qui peut me dire qu'elle soit d'une "moralité" sans faille ? Personne. Il ne reste plus que la confiance. C'est fragile la confiance, mais, dans un couple, c'est la base.
Bon, les jours où je suis mal luné, de mauvaise humeur, ça peut m'agacer d'y penser (les premières fois aussi, ça m'a un peu agacé, ce qui est bien normal) . Mais sinon, je m'en fous, elle est heureuse comme ça, et c'est quand même le plus important, non ?
(Tiens, ça rentre un peu dans la "réflexion" sur la "liberté" chère à rrebbell là, du coup, ce que je dis).
rrebbell a écrit :Yann quib a écrit :un grand poète contemporain a dit :
Eh Manu, vivre libre, C' est souvent vivre seul, Ça fait p' t' être mal au bide, Mais c' est bon pour la gueule
donc dès qu'il y a amour, que ce soit pour un conjoint ou des enfants , plus de liberté...
dès qu'il y a regles et vie en société , plus de liberté...
alors mariage ou pas,,,,,,,
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oui, et il l'a vachement bien appliquée pour lui sa théorie du vivre libre, notre grand poète contemporain; Quand on voit ce qu'il nous prouve dans ce domaine...
(faites ce que je chante, faites pas ce que je fais).
Non mais Renaud, c'est un artiste qui écrit des chansons hein, pas un guide spirituel (et heureusement !). Il faut que la chanson soit cohérente, que le personnage soit bien dessiné, cohérent dans son univers. Et si l'auteur met un peu de lui-même ou de ses réflexions dedans, faut pas le prendre pour argent comptant non plus. Renaud (comme nous tous) est de toute façon un être bourré de contradictions et de paradoxes. Un être humain quoi...