Charlie Brown a écrit :
Personnellement, je ne suis pas le dernier à critiquer l'oeuvre de Renaud - en bien ou en mal - car j'estime qu'en tant que public (auditeur, spectateur, lecteur, visiteur...) c'est la moindre des choses, quand on aime un artiste, de "critiquer" son oeuvre, de dire ce qu'on en pense avec le plus d'honnêteté possible et sans agressivité...
Mais en revanche, comme je le dis souvent, la vie de l'artiste n'est pas de mon ressort de public et je me fous carrément de ce qu'il en fait (je peux trouver qu'un artiste est un con tout en admirant son oeuvre...).
Ce que je trouve déplorable dans le texte de Marie Cherrier - et là je vais me répéter par rapport à mon post précédent - c'est qu'elle écrive une chanson sur une déception personnelle dont on se fout un peu, qui plus est en prenant pour principale cible la femme de l'intéréssé, une fois encore tenue pour responsable de la "déchéance" de l'idole (j'emploie ce terme à dessein car, à n'en pas douter, l'auteure fut une grande fan de "l'idole"... et il ne peut y avoir déception que s'il y a eu amour immodéré, passionné, voire aveugle, et que si on a placé en cette personne des qualités et des espoirs personnels disproportionnés...)
Personnellement, je ne suis jamais déçu par Renaud parce que je me branle totalement de sa vie, de ses combats, de ses joies et de ses peines. Il fait ce qu'il veut comme il veut !
Si tu veux, je n'ai jamais pris Renaud pour un gourou, un lider maximo, un maître à penser, une idole, un frangin... que sais-je encore ?...
Je prends Renaud pour ce qu'il est : un auteur-compositeur-interprète. Et basta !
Son oeuvre et ses textes, donc, m'ont assez accompagnés et touchés pour que je me permette de les critiquer (et même d'être assez dur concernant le dernier album que, comme toi, je trouve assez mal écrit et très en dessous de tout ce qu'il a pu faire jusqu'à présent...).
Bref, je me réjouis qu'il ait retrouvé la joie et l'envie de vivre et, partant, d'écrire de nouvelles chansons, même si celles-ci ne sont pas à la hauteur de mes espérances (car, chez un artiste, je ne place "d'espoir" que dans ses oeuvres à venir... et pour moi, Renaud (n')est (qu')un artiste...)
Et là où je ne vois pour responsable de cette relative déception personnelle, vis-à-vis de cet état de fait artistique, que Renaud lui-même, Marie Cherrier désigne expressément une autre personne (sa femme donc) qu'elle rend aussi quasiment responsable du fait que Renaud ne soit plus ce qu'elle (Marie Cherrier) aurait aimé que soit son ex-"idole"...
Voilà, voilà...
(Maintenant, si je lisais ou écoutais le reste de ce que fait Marie Cherrier, j'aimerais peut-être mieux que ce texte-là...
)