Ecoman a écrit :
Puisque Desproges utilise la métaphore de la cour, il l'avoue lui même: il était à Versailles. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. .
Avec Coluche si "c'était donné à tout le monde"... ce type invitait à tour de bras et ne fermait jamais sa porte à quiconque. Pour dire il faisait même fabriquer des ronds de serviette pour "les potes" y compris ceux qui ne venaient que pour taper l'incruste...
Ecoman a écrit : Je ne connais pas Desproges mais s'il n'était pas prétentieux, il devait bien évidemment s'inclure parmi les limaces et les mouches à merde. Ou alors, il fait croire qu'il était présent sans l'être comme les morts qui racontent le film dans le sixième sens. .
Le texte est très clair sur ce point et Desproges était clairement venu rue Gazan par affection pour Coluche et uniquement pour cela. Et ce qu'il avait vu ce jour là l'avait tellement énervé qu'il avait été jusqu'à en faire ce texte lapidaire (ce qui est plutôt rare pour Desproges d'être aussi virulent).
Desproges lui ce qu'il aimait c'est le talent (d'où son affection pour Coluche) et ce qu'il détestait c'était les parvenus et les pédants. Il avait un côté presque Molière.
Ecoman a écrit : Je ne critique pas la forme mais le fond, c'est quand même très négatif que de penser que les gens sont présents auprès des célébrités uniquement par intérêt..
C'est pourtant hélas beaucoup le cas... surtout quand les "célébrités" sont hyper généreuses et ne voient le mal nulle part (et sont en plus à la recherche de toute forme d'affection ou d'amour). Coluche, Renaud, Gainsbourg, la liste est longue des "célébrités" ayant une foule de suiveurs dés lors que les caméras et autres sont là.
Ecoman a écrit : Et j'ai toujours tendance à penser que ceux qui voient le mal partout ne sont pas exempts de tout reproche.
Etre réaliste sur la médiocrité humaine ce n'est pas "voir le mal partout".