Jeep a écrit : ↑19 sept. 2019, 18:59
Et le truc hilarant, c'est que le Vanina...aaaaa..aaaa.... est une partie musicale jouée au clavier sur l'original.
J'ignorais l'histoire de cette chanson.... Je viens de faire quelques recherches pour voir quel pouvait bien être cet horrible instrument. Wiki, m'indique ceci :
Le clavioline est un synthétiseur sonore monophonique (un seul oscillateur) inventé par Constant Martin en 1947.
[...]
De facture relativement simple, le clavioline pouvait être, et fut constamment, adapté, amélioré, « bidouillé ». Ainsi Max Crook, l'organiste de Del Shannon, le modifia-t-il jusqu’à le transformer en un autre instrument qu'il baptisa Musitron. Dans la chanson Runaway de Del Shannon, le solo a été joué sur un clavioline.
Je suis content de mettre un nom sur cet instrument (et sur le son qu'il produit) : la clavioline.
Merci, Adieu minette.
Cela dit, contrairement à toi, je ne trouve pas cet instrument horrible. J'aime bien.
Je l’avais bien aimé dans le morceau de Del Shannon, Runaway, que Jeep a posté plus haut et que, comme lui, j’ai découvert il y a une quinzaine d’années en me disant : "Oh putain, mais je connais ça ! C’est... C’est... Mais oui, c’est Dave !"
Car, contrairement à la plupart d’entre vous (que je trouve assez durs même si parfois amusants), je n’ai jamais détesté Dave. Sans être aussi fan que dd à 7 ans , et sans jamais avoir acheté de disques de lui, j’aimais bien ce que j’en entendais à la radio quand ça passait, dans les années 70.
Pour prendre un contre-exemple, j’ai détesté Claude François, à la même époque, au point de m’être réjoui de sa mort quand j’avais 7 ans ! Et j’ai honte d’avoir eu ce sentiment de haine. Surtout à un âge si peu avancé... Mais bon, je ne le supportais pas. Je sais pas pourquoi. C’était physique. Et puis on l’entendait partout, tout le temps. Ça me saoulait. Sans compter que ma sœur, qui avait 4 ans à l’époque, voulait devenir clodette !
Bon, j’ai revu mon jugement depuis et, si je trouve que l’homme était détestable, ses adaptations de succès soul et pop américains sont souvent bien fichues et plutôt bonnes.
Mais je m’égare...
Bref, je n'ai jamais eu ce sentiment à l'égard de Dave, dont je fredonnais régulièrement les chansons dans ma tête, sans que ça ne m'agace outre mesure, et même avec un certain plaisir, il faut bien l'avouer.
Et donc, la clavioline, c’est cool.
Par exemple, jaime beaucoup ce morceau, Telstar par The Tornados (1962), bourré de clavioline, donc, je le sais maintenant, et dont on peut voir le claviériste à l’œuvre dans cette vidéo :
Sinon, pour en revenir au sujet, à vous lire, j’avais l’impression que c’était vraiment une grosse bouse inaudible et inécoutable, ce morceau renaudo-daviesque.
Du coup, je suis allé cliquer là :
Ben c’est pas si mauvais. Et c’est même très écoutable en fait.
A qui appartient la sympathique voix féminine qui accompagne Dave sur ce morceau ?
(Jeep, c’est un travail pour toi, ça ! )
(Notre fin limer du web, la terreur de l'archiviste et des RG réunis, réussira-t-il une nouvelle fois à éclaircir les mystères insondables des bas-fonds de ce pauvre monde, à résoudre les énigmes retorses que les membres de la secte dite "Le Forum du HLM", mettant sa patience et ses nerfs à rude épreuve, soumettent (infligent ?) à notre héros et à sa légendaire sagacité ? Vous le saurez en suivant notre feuilleton quotidien, "De la friture sur la ligne et une couille dans le potage", consacré cette semaine aux jumeaux de coupe de cheveux de la chanson française de qualité... ou presque.)
(Le suspense est insoutenable.)
(D'ailleurs, je ne tiens plus.)
(Il me faut une réponse à cette question qui me taraude depuis que j'ai écouté ce morceau il y a quelques minutes.)
(La vie est une chienne.)
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
22h31, ce vendredi maussade d'un été qui n'en finit pas de s'éterniser. Le détective Jeep, un peu las, franchit d'un pas traînant le seuil de son office. La cravate dénouée sur une chemise qui a connu des jours meilleurs, il envoie valser ses pompes sur une pile de quotidiens défraîchis et son courrier sur le guéridon qui trône près de la psyché, à laquelle il lance un regard de traviole. Des yeux cernés le dévisagent, des doigts s'attardent sur une rugueuse barbe de trois jours avant de s'aventurer avec circonspection dans la forêt d'une tignasse qui mériterait de retrouver son pote L'Oréal, parce qu'elle le vaut bien. Avant de se jeter un peu d'eau claire sur le visage, il s'en jette un derrière la cravate, de plus en plus dénouée. Sacré Bourbon ! Un faux ami, mais un fidèle, au moins. Il saisit le paquet d'enveloppes et se laisse choir dans les bras du fauteuil club à mémoire de formes. Enfin, des siennes, surtout. Cette nouvelle affaire risque de l'occuper un moment. Il faut qu'il balance un os à ronger, en attendant. "Tiens, Françoise et Jacky, ça fera l'affaire... Allez, mon p'tit père ! On secoue sa carcasse et on va mettre la viande dans l'torchon ! C'est que y'a du boulot en perspective et faut que je sois en forme... Bonsoir tout l'monde !". Il s'extrait des bras bienveillants, traîne ses savates jusqu'au divan, actionne l'interrupteur et s'affale de tout son long. (A suivre...)
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
Et voilà l'travail ! Encore une affaire rondement menée. En parcourant la feuille de papier cigarette lui révélant le nom d'une inconnue, Charlie tique un peu sur le conditionnel. Mais, pour l'heure, ça lui suffit. Il connaît le bonhomme, il sait que c'est du bronze, du fiable. Le sifflement de la bouilloire lui indique qu'il peut lâcher le sachet de tisane dans la tasse. Il allume le poste de radio, laissant s'échapper la voix langoureuse d'une chanteuse à la mode qui envahit l'appartement. Il se sent bien. Le fumet du breuvage lui titille les naseaux. Il se renverse sur son siège, allonge les jambes, et, les pieds sur le bureau, se laisse aller à la rêverie. Loana Nelson... Il pousse un long soupir et s'endort aussi sec. Le réveil sera sûrement douloureux, la tisane bien trop froide et la chanteuse évanouie. Qu'importe...
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
J'ai honte de l'avouer (quoique non, en fait, ça fait longtemps que j'ai plus honte de rien, surtout sur ce forum... ), mais le Sugar Baby Love des Rubettes est une de mes chansons préférées !
(Et je connaissais cette reprise "davienne", qui, si elle n'arrive pas à la cheville de l'originale, reste assez honorable, ma foi...)
P.S. : Je viens de me la repasser trois fois avant d'écrire ce post (celle des Rubettes, hein, pas celle de Dave... )
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
J'ai l'impression que la voix féminine pourrait être celle de Clara Luciani, non? La ressemblance avec Françoise Hardy peut-être...
Dave je suis vraiment pas fan de ses chansons mais lui a l'air super sympa et a beaucoup d'humour effectivement (trop marrant avec les fatals picards)!
La chanson me donne envie de danser un slow
Bigmeus a écrit : ↑14 nov. 2019, 20:15
Mais bon, objectivement, la meilleure version de "Runaway" reste celle-là
Sympa, oui, mais il manque la voix de Roy Orbison (peut être la plus belle de toute l'histoire du rock) qui était un peu mort depuis le premier album de ce super-groupe.