Marie la Belge a écrit :Les fans de Brassens que je connais (moi par exemple ) sont aussi des fans de Renaud, et donc ils aiment "Renaud chante Brassens".
Ouais, mais ils preferent l'original (moi par exemple)
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Marie la Belge a écrit :Les fans de Brassens que je connais (moi par exemple ) sont aussi des fans de Renaud, et donc ils aiment "Renaud chante Brassens".
Je trouve même qu' il assure mieux que Renaud.Francis M a écrit :Un autre chanteur m'a bien plu sur des chansons de Brassens, c'est Maxime Le Forestier (Maxime le Fox Terrier, comme aurait dit Renaud)
Heu... Entre le 26 avril 1986, 30 ans plutôt, et ce dimanche d'avril 2016, je ne sais pas ce qui m'a fait le plus mal au cœur. L'explosion du réacteur de la centrale de Tchernobyl, ou Renaud avec son sifflet chez Drucker ?Francis M a écrit :Comme une bouteille jetée à la mer (c’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, ta ta tin) ci-joint :
Lettre ouverte à Renaud,
A 10 ans, Lolita avait dit en parlant de Georges Brassens : « Il avait l’air gentil. » et son papa avait répondu : « Pas seulement l’air, Lolita, les paroles aussi….. »
Toi aussi, à 10 ans, tu as été ce petit garçon émerveillé quand t’as croisé dans un ascenseur d’immeuble de la porte d’Orléans ce géant. Quand tu as sonné à cette porte de l’étage du dessus et qu’il t’a ouvert avec son timide sourire pour signer le disque que tu lui présentais.
Tu as redonné la banane à ta fille en lui chantant ‘’Faut pas pleurer comme ça’’ de Daniel Guichard et à nous tu as redonné la banane avec ton nouvel album.
En allant acheter ce CD, j’ai retrouvé le bonheur de ma jeunesse quand j’allais acheter le nouveau disque de Renaud à chacune de leur sortie.
Ce dimanche 10 avril 2016, ce n’était pas un dimanche à la con.
C’était un dimanche devant la télévision.
Cette émission de Michel Drucker a permis de refaire le tour, que de bons souvenirs. Toutes tes chansons, tes prises de position, c’est difficile aujourd’hui de rester fidèle à tout ça, mais toi, tu l’as fait.
Chapeau, Respect…
Ne change surtout pas.
Comme l’a si bien dit Frédéric Dard « Renaud fait le boulot de Verlaine avec des mots de bistrot » et ton frère nous assure bien que tu demeures la voix de ceux qui n’ont jamais la parole et tes chansons reflètent bien l’époque désespérante dans laquelle on vit.
Tu n’as pas transformé de façon radicale la société mais tu l’as rendu meilleure avec tes chansons. Des textes qui nous appellent à être plus pacifiques, tolérants et solidaires.
Des gestes qui ont exprimés en toute discrétion ta grande générosité.
Tu as touché le cœur des gens, ton ambition c’est l’amour de l’humain alors comme tu le dirais beaucoup mieux que moi, tant pis pour les pousse mégots, les nez-d’boeux, les ringards, les folkeux, les journaleux tu es toujours là et bien là.
Ne change rien
Souviens-toi de ce petit garçon qui t’avait écrit quelques mots sur un papier quand tu chantais dans les cours d’immeuble : « Ce serait bien si ce serait tous les jours »
Dans ton dernier album on retrouve tous ces sentiments, tendresse, humanité, humilité, générosité, coup de cœur et coup de gueule (Georges Brassens aurait dit : S’il y a des coups de pieds qui se perdent, celui-là touchera son but).
Merci à Malone d’avoir tapé si fort sur sa batterie,
Merci à Dominique pour son texto qu’elle t’a envoyé et que tu nous as fait partager,
Merci à Grand Corps Malade d’être venu te déranger à ‘’la Pétouse’’ près des lavandes et à l’ombre des oliviers.
Dans ton livre, c’est pareil, quand on le lit on a l’impression d’être assis à tes côtés et que tu es en train de nous parler.
Il ne se passe pas une journée sans que j’écoute Georges Brassens et toi, j’essaie avec mes petits moyens de vous faire écouter par des oreilles neuves et plus jeunes et qui découvrent l’écriture, la poésie et les belles mélodies qui accompagnent tous vos textes à Georges Brassens et à toi.
Reste ce que tu as toujours été et ce que tu as toujours dit.
« Je ne suis qu’un militant du parti des oiseaux, des baleines, des enfants, de la terre et de l’eau… »
MERCI Renaud, merci d’être là et de nous faire vivre de si bons moments.
Georges Brassens nous quittait en 1981, tu as commencé à être un peu plus connu en 1977, tu es fort justement devenu le digne héritier et fils artistique de Brassens. Grâce à toi, son départ douloureux a été un peu plus supportable.
Quand tu dis que toute ton œuvre ne vaut pas une seule de ses chansons, je crois que ça lui aurait plu et qu’il t’aurait une fois de plus regardé avec ce sourire timide caché dans sa moustache, tu sais le même qu’à tes 10 ans………….