Ben je me dis que le souci c'est que je suis certaine que du point de vue de l'enseignante, il n'y a pas de différence entre le parent qui se plaindra que les paroles portent atteinte aux idées, aux valeurs de certains et le parent qui trouve inacceptable qu'on change les paroles d'un auteur.Born X a écrit :Tu m'étonne... moi je serait parent d'un gamin à qui la maitresse fait apprendre une chanson de Renaud en ayant modifié les paroles, mais comment que j'irai gueuler sur ladite maitresse.
CA c'est une raison valable de se plaindre.
Mais sincèrement, les bons textes, il y a quasiment toujours de la critique, un regard propre à l'auteur sur des choses de la vie, donc je crains que dans ce cas nos enfants n'aient plus que des chansons complètement "creuses"Born X a écrit :Pi franchement me fait bien halluciner ce "des parents vont se plaindre du texte"... bah dans ce cas tu trouve un autre texte si tu veux pas d'histoires.
Ce sont des écoles privées sous contrat, non ? Elles doivent avoir un peu plus de "libertés"....Born X a écrit :Faudrait envoyer ce genre de prof faire un stage dans les écoles Diwan.
Vu les chansons qu'il font apprendre aux gamins (Libertad, La Blanche Hermine, Les Sardinières etc) et tous les parents qui applaudissent ça ferait un bon exemple
Peut-être étaient-ils plus confiants en l'école tout simplement.dd a écrit :et dire que j'ai lu "la guerre des boutons" en CM2 avec tous les gros mots que cela comporte
et sans aucune plaintes de parents
y a pas à dire les parents étaient moins cons à cette époque
En fait, j'ai l'impression qu'on veut davantage être à l'écoute des parents, mais au fond ça entraîne un genre de "rigidité", d'immobilisme , plus qu'un vent de nouveauté.Myr a écrit :Qu'il y ai toujours des plaintes des parents, ça ne fait aucun doute.
C'est la façon d'y répondre qui me dérange.
Il y a plein de trucs à l'école qui sont plus "rigides" que notre génération. Je prends un exemple qui me vient là: un enseignant ne peut pas donner le moindre médoc à un enfant, même en classe de découverte, il ne peut lui donner du paracétamol s'il a de la fièvre, tant qu'il n'a pas vu un médecin ou s'il n'a pas un certificat médical de son médecin disant qu'on peut lui donner du paracétamol en cas de fièvre. Les sorties sont beaucoup plus réglementées qu'à mon époque. Ok, c'est pour la sécurité....mais au fond à force de vouloir tout rendre "sécuritaire", je crois qu'on y perd quelque chose.... Et là même dans les ateliers culturels, voilà qu'on se met à faire du "sécuritaire" Enfin , moi c'est comme ça que je le ressens.