Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Modérateur : modérateurs
Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Envoyé à la famille en 1991 par Renaud.
Y'a pas d'flics au Paradis, Manu,
Tu peux rouler sur les nuages
Sans lumières sur ta Mob,
Y'a pas d'flics à l'affut
aux carrefours du ciel
le doigt sur la gachette
prêts à flinguer les mômes
comme au tir aux pigeons,
Tu peux rouler sans casque
Y'a pas d'murs en béton...
Y'a pas d'salauds planqués
derrière les arcs-en-ciel
prêts à défourailler
en t'voyant débouler
sur ta mob bleu-ciel
que t'aurais préféré
rouler sur une Harley
pour les semer ces cons !
Mais si y'a des bistrots
bois un coup à la mienne,
je fais pareil ici
Pour toi l'ami, Manu,
mon pote assassiné
Pour "défaut de lumière"
Par un qui savait pas
qu'la lumière c'était toi...
Y'a pas d'flics au Paradis, Manu,
Tu peux rouler sur les nuages
Sans lumières sur ta Mob,
Y'a pas d'flics à l'affut
aux carrefours du ciel
le doigt sur la gachette
prêts à flinguer les mômes
comme au tir aux pigeons,
Tu peux rouler sans casque
Y'a pas d'murs en béton...
Y'a pas d'salauds planqués
derrière les arcs-en-ciel
prêts à défourailler
en t'voyant débouler
sur ta mob bleu-ciel
que t'aurais préféré
rouler sur une Harley
pour les semer ces cons !
Mais si y'a des bistrots
bois un coup à la mienne,
je fais pareil ici
Pour toi l'ami, Manu,
mon pote assassiné
Pour "défaut de lumière"
Par un qui savait pas
qu'la lumière c'était toi...
Modifié en dernier par Jeep le 06 nov. 2016, 16:53, modifié 7 fois.
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
L'histoire de ce texte est expliquée aujourd'hui 6 novembre 2016 dans le quotidien Le Courrier Picard :
===========================================================================
Renaud rend hommage à Manu, tué pour une mob
DAVID VANDEVOORDE
En 1991, Manu, 20 ans, était tué à Albert (Somme) par un brigadier. Une bavure qui avait inspiré Renaud. L’artiste, en concert hier au Zénith, lui a dédié une de ses chansons.
Je suis fan de Renaud. Il a écrit pour mon pote, Manu, tué par un flic à Albert ». Francis Moreno livre cette histoire, devant le Zénith. Il a 51 ans. Il habite Corbie (Somme). Hier, il était le premier des fans, planté là à 5 heures du matin. À 8 heures, le voilà seul au milieu des grands parkings vides à faire de la buée dans sa voiture. À discuter dans le froid et le brouillard, on imagine Gérard Lambert déboulant à mobylette quand dans le lointain « les bourgeois dorment comme des cons ».
L’histoire tient la route : la mort de Manu, à Albert, petite ville de 10 000 habitants, beaucoup s’en souviennent. Emmanuel Deflandre, « Manu », a été mortellement blessé d’un coup de feu tiré par un brigadier de la police nationale. C’était le samedi 6 avril 1991. « En mob sans lumière, il n’avait rien fait mais les flics ont voulu le choper et il a pris une balle », raconte-t-il.
Une mobylette sans feu,
les policiers n’aiment pas
Il est 5 heures du matin, il fait nuit, Manu file dans le noir près d’une boîte, le Malibu. Il échappe à un premier contrôle. Il sait qu’il a un peu bu (l’autopsie révélera 1,15 gramme d’alcool dans le sang). Et à l’époque, une mob sans feux, les policiers n’aiment pas. Les mobs tout court, ils n’aiment pas.
Avec leur voiture, ils bloquent Manu contre un mur près du commissariat. Ils descendent pour l’attraper. Mais un brigadier a déjà sorti son Manurhin 357 avant de le ceinturer… Le coup de feu part. La balle de 9 mm perfore le thorax de Manu et ressort sous son aisselle droite. Il meurt 72 heures après à l’hôpital Nord d’Amiens.
Le policier est suspendu et poursuivi pour coups et blessures involontaires. Il dira au procès avoir pensé aux voleurs de cyclos qui sévissaient dans le coin. Il sera condamné à 18 mois de prison avec sursis. Le procureur ne l’accable pas : « 30 ans de carrière sans faute, estimé, formé, compétent ». Cette peine, c’est peu pour les proches de la victime qui dénoncent un acharnement policier sur les jeunes à mobylette, dont Manu.
Le prénom de la victime résonne en lui
« S.O.S. bavures » met à disposition de la famille trois avocats. Claude Sarraute , billettiste du Monde, titre : « Mort d’un môme » et parle d’impunité policière, faisant le parallèle avec un jeune tabassé dans un commissariat à Asnières. Sylvestre Naours pour Libération titre : « La franche bavure d’un brigadier pépère ». Il raconte un Manu travailleur loin du gangster, même du p’tit voyou qui allait débuter un stage de couvreur. Bref, Manu était juste jeune avec le look et les réflexes de l’époque.
Cette époque, c’est aussi Renaud. Lui qui justement ne lâche pas les « flics, ces matraqueurs assermentés ». Belle gueule, longs cheveux blonds, gringalet, foulard de fedayin autour du coup, il devient l’ambassadeur de Manu, cet enfant de la DDASS, et des autres qui comme lui sont invisibles pour les uns, nuisibles pour les autres. Manu l’adorait.
Quand l’artiste apprend l’histoire, le prénom de la victime résonne en lui, c’est un de ses personnages récurrents. Il rédige un billet qu’il remet aux proches du jeune homme (voir ci-contre). Un brûlot qui ne sera pas mis en musique. Dommage. C’est du grand. L’anarchiste lettré est à son apogée.
Au moment du drame, il enregistre Marchand de cailloux.Y figure P’tit voleur où Manu réapparaît : « Salue Manu, Pierrot et Angelo ; Dis-leur bien que l’amitié ça tient chaud ; Tu ris, tu pleures, tu vis pi tu meurs » . Hier soir, 26 ans après, Renaud n’a visiblement pas oublié. Il a dédicacé Manu, à cet autre « Manu ».
===========================================================================
===========================================================================
Renaud rend hommage à Manu, tué pour une mob
DAVID VANDEVOORDE
En 1991, Manu, 20 ans, était tué à Albert (Somme) par un brigadier. Une bavure qui avait inspiré Renaud. L’artiste, en concert hier au Zénith, lui a dédié une de ses chansons.
Je suis fan de Renaud. Il a écrit pour mon pote, Manu, tué par un flic à Albert ». Francis Moreno livre cette histoire, devant le Zénith. Il a 51 ans. Il habite Corbie (Somme). Hier, il était le premier des fans, planté là à 5 heures du matin. À 8 heures, le voilà seul au milieu des grands parkings vides à faire de la buée dans sa voiture. À discuter dans le froid et le brouillard, on imagine Gérard Lambert déboulant à mobylette quand dans le lointain « les bourgeois dorment comme des cons ».
L’histoire tient la route : la mort de Manu, à Albert, petite ville de 10 000 habitants, beaucoup s’en souviennent. Emmanuel Deflandre, « Manu », a été mortellement blessé d’un coup de feu tiré par un brigadier de la police nationale. C’était le samedi 6 avril 1991. « En mob sans lumière, il n’avait rien fait mais les flics ont voulu le choper et il a pris une balle », raconte-t-il.
Une mobylette sans feu,
les policiers n’aiment pas
Il est 5 heures du matin, il fait nuit, Manu file dans le noir près d’une boîte, le Malibu. Il échappe à un premier contrôle. Il sait qu’il a un peu bu (l’autopsie révélera 1,15 gramme d’alcool dans le sang). Et à l’époque, une mob sans feux, les policiers n’aiment pas. Les mobs tout court, ils n’aiment pas.
Avec leur voiture, ils bloquent Manu contre un mur près du commissariat. Ils descendent pour l’attraper. Mais un brigadier a déjà sorti son Manurhin 357 avant de le ceinturer… Le coup de feu part. La balle de 9 mm perfore le thorax de Manu et ressort sous son aisselle droite. Il meurt 72 heures après à l’hôpital Nord d’Amiens.
Le policier est suspendu et poursuivi pour coups et blessures involontaires. Il dira au procès avoir pensé aux voleurs de cyclos qui sévissaient dans le coin. Il sera condamné à 18 mois de prison avec sursis. Le procureur ne l’accable pas : « 30 ans de carrière sans faute, estimé, formé, compétent ». Cette peine, c’est peu pour les proches de la victime qui dénoncent un acharnement policier sur les jeunes à mobylette, dont Manu.
Le prénom de la victime résonne en lui
« S.O.S. bavures » met à disposition de la famille trois avocats. Claude Sarraute , billettiste du Monde, titre : « Mort d’un môme » et parle d’impunité policière, faisant le parallèle avec un jeune tabassé dans un commissariat à Asnières. Sylvestre Naours pour Libération titre : « La franche bavure d’un brigadier pépère ». Il raconte un Manu travailleur loin du gangster, même du p’tit voyou qui allait débuter un stage de couvreur. Bref, Manu était juste jeune avec le look et les réflexes de l’époque.
Cette époque, c’est aussi Renaud. Lui qui justement ne lâche pas les « flics, ces matraqueurs assermentés ». Belle gueule, longs cheveux blonds, gringalet, foulard de fedayin autour du coup, il devient l’ambassadeur de Manu, cet enfant de la DDASS, et des autres qui comme lui sont invisibles pour les uns, nuisibles pour les autres. Manu l’adorait.
Quand l’artiste apprend l’histoire, le prénom de la victime résonne en lui, c’est un de ses personnages récurrents. Il rédige un billet qu’il remet aux proches du jeune homme (voir ci-contre). Un brûlot qui ne sera pas mis en musique. Dommage. C’est du grand. L’anarchiste lettré est à son apogée.
Au moment du drame, il enregistre Marchand de cailloux.Y figure P’tit voleur où Manu réapparaît : « Salue Manu, Pierrot et Angelo ; Dis-leur bien que l’amitié ça tient chaud ; Tu ris, tu pleures, tu vis pi tu meurs » . Hier soir, 26 ans après, Renaud n’a visiblement pas oublié. Il a dédicacé Manu, à cet autre « Manu ».
===========================================================================
Modifié en dernier par Jeep le 06 nov. 2016, 12:30, modifié 1 fois.
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Dommage que ce chanteur soit mort, ca devait etre quelqu'un de bien
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Article de l'Humanité de 1991 :
MANU EST MORT D'UNE BAVURE POLICIERE
Mercredi, 10 Avril, 1991
L'Humanité
Emmanuel Deflandre est mort mardi matin. Il avait 20 ans.
Depuis dimanche matin, il était dans le coma après avoir reçu une balle de gros calibre tirée par le policier François Mrnka qui voulait l'arrêter alors qu'il roulait dans les rues d'Albert (Somme) sur un cyclomoteur sans lumière.
Emmanuel était bien connu dans cette petite ville de 12.000 habitants près d'Amiens. On l'appelait Manu. Il était couvreur. Ce n'était pas un ange. Enfant de la D.D.A.S, il avait eu une une enfance difficile. «Mais depuis quelque temps il s'était calmé» dit de lui Jacqueline Chaba qui l'a hébergé quelque temps.
Dimanche, Manu sortait d'une discothèque vers 5 H du matin où il avait passé la nuit comme beaucoup de jeunes de son âge. Quand il aperçoit la lueur bleue du girophare d'une voiture de police, il cherche à feinter, change d'itinéraire. «Une tentative de fuite caractérisée» diront les policiers.
A Albert tout le monde se connaît. François Mrnaka ne peu pas ne pas avoir reconnu le jeune homme.
Pourtant, la voiture de police parvient à rejoindre le cyclomoteur le serre contre un mur pour contraindre Manu à s'arrêter. Pourquoi à ce moment là le policier a-t-il dégainé son arme de service, qu'il tient à la main en menaçant de tirer depuis la fenêtre de la voiture ? Le coup mortel est tiré.
«Un accident» dit le policier, âgé de 53 ans, apprécié de sa hiérarchie comme de la population de la ville où il participe à de nombreuses animations. C'est une personnalité locale. Beaucoup disent de lui qu'il n'a rien du flic style cow-boy.
D'autres avouent sa tendance à harceler les jeunes. Manu est mort.
La section locale du PCF a exprimé «sa consternation et son émotion» et souhaite «que toute la lumière soit faite afin que de tels faits ne se reproduisent plus».
MANU EST MORT D'UNE BAVURE POLICIERE
Mercredi, 10 Avril, 1991
L'Humanité
Emmanuel Deflandre est mort mardi matin. Il avait 20 ans.
Depuis dimanche matin, il était dans le coma après avoir reçu une balle de gros calibre tirée par le policier François Mrnka qui voulait l'arrêter alors qu'il roulait dans les rues d'Albert (Somme) sur un cyclomoteur sans lumière.
Emmanuel était bien connu dans cette petite ville de 12.000 habitants près d'Amiens. On l'appelait Manu. Il était couvreur. Ce n'était pas un ange. Enfant de la D.D.A.S, il avait eu une une enfance difficile. «Mais depuis quelque temps il s'était calmé» dit de lui Jacqueline Chaba qui l'a hébergé quelque temps.
Dimanche, Manu sortait d'une discothèque vers 5 H du matin où il avait passé la nuit comme beaucoup de jeunes de son âge. Quand il aperçoit la lueur bleue du girophare d'une voiture de police, il cherche à feinter, change d'itinéraire. «Une tentative de fuite caractérisée» diront les policiers.
A Albert tout le monde se connaît. François Mrnaka ne peu pas ne pas avoir reconnu le jeune homme.
Pourtant, la voiture de police parvient à rejoindre le cyclomoteur le serre contre un mur pour contraindre Manu à s'arrêter. Pourquoi à ce moment là le policier a-t-il dégainé son arme de service, qu'il tient à la main en menaçant de tirer depuis la fenêtre de la voiture ? Le coup mortel est tiré.
«Un accident» dit le policier, âgé de 53 ans, apprécié de sa hiérarchie comme de la population de la ville où il participe à de nombreuses animations. C'est une personnalité locale. Beaucoup disent de lui qu'il n'a rien du flic style cow-boy.
D'autres avouent sa tendance à harceler les jeunes. Manu est mort.
La section locale du PCF a exprimé «sa consternation et son émotion» et souhaite «que toute la lumière soit faite afin que de tels faits ne se reproduisent plus».
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
JT de FR3 du 9 avril 1991 :
(si vous ne la reconnaissez pas, c'était Elise Lucet qui co-présentait le JT avec Paul Amar)
(si vous ne la reconnaissez pas, c'était Elise Lucet qui co-présentait le JT avec Paul Amar)
Modifié en dernier par Jeep le 06 nov. 2016, 14:07, modifié 1 fois.
- Marie la Belge
- Messages : 5998
- Enregistré le : 24 juil. 2006, 12:10
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Oui.dd a écrit :Dommage que ce chanteur soit mort, ca devait etre quelqu'un de bien
Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Rien n'est perdu!
Il pense encore à des causes ( et des potes) qui lui tiennent à cœur !
Il pense encore à des causes ( et des potes) qui lui tiennent à cœur !
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Oue ses potes les flicsSVPat a écrit : Rien n'est perdu!
Il pense encore à des causes ( et des potes) qui lui tiennent à cœur !
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
- adieu minette
- Messages : 3841
- Enregistré le : 02 févr. 2016, 06:30
- Localisation : Au coeur de la Bretagne.
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Je te trouve un peu réducteur dd ! Tu oublies un peu vite, qu'il fait aussi beaucoup pour ses potes tatoueurs, et la promotion du tatouage en France. N'oublions pas cette noble cause.
Soutien au peuple afghan et aux ukrainiens.
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
...et également pour Léo, le petit autiste et ses bracelets bleus !
Mais enfin rien de comparable avec Ingrid !
Mais enfin rien de comparable avec Ingrid !
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
Ingrid? La pouf qui soutient Sarko ?SVPat a écrit :...et également pour Léo, le petit autiste et ses bracelets bleus !
Mais enfin rien de comparable avec Ingrid !
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
adieu minette a écrit :Je te trouve un peu réducteur dd ! Tu oublies un peu vite, qu'il fait aussi beaucoup pour ses potes tatoueurs, et la promotion du tatouage en France. N'oublions pas cette noble cause.
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Re: Texte inédit de 1991 pour un autre Manu, abattu par un flic
25 ans après.
Amiens, Zénith, 5 novembre 2016.
Manu pour Manu :
Amiens, Zénith, 5 novembre 2016.
Manu pour Manu :