Parole de Willie McBride

Votre avis, vos critiques, vos réflexions... (sortie de l'album le 23 novembre 2009)

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sergecal
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Parole de Willie McBride

Message par sergecal »

J'ai vraiment un doute sur les paroles du refrain ? ? :o ?

Les parole seraient :

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post" en inhumant " tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest

et j'entends

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post" pour tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest"

C'est un détail mais ????
A plus
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Marie la Belge
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Re: Parole de Willie McBride

Message par Marie la Belge »

Comme toi :

A-t-on joué du tambour
Du fifre au petit jour
Comme marche funèbre
Lorsqu'ils t'ont mis en terre
Ont-ils joué "The last post" pour tes restes
Et puis les cornemuses "Flowers of the forest"
Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
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phifi33160
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Re: Parole de Willie McBride

Message par phifi33160 »

C'est en tout cas l'une des plus grandes chansons du répertoire antimilitariste.
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Vieillard maniaque
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Re: Parole de Willie McBride

Message par Vieillard maniaque »

Le Forestier ( et en 1971 s'il vous plait !!! )



Parachutiste.

Tu avais juste dix-huit ans
Quand on t'a mis un béret rouge,
Quand on t'a dit : "Rentre dedans
Tout ce qui bouge."
C'est pas exprès qu' t'étais fasciste,
Parachutiste.

Alors, de combat en combat,
S'est formée ton intelligence.
Tu sais qu'il n'y a ici-bas
Que deux engeances :
Les gens bien et les terroristes,
Parachutiste

Puis on t'a donné des galons,
Héros de toutes les défaites
Pour toutes les bonnes actions
Que tu as faites.
Tu torturais en spécialiste,
Parachutiste.

Alors sont venus les honneurs,
Les décorations, les médailles
Pour chaque balle au fond d'un cœur,
Pour chaque entaille,
Pour chaque croix noire sur ta liste,
Parachutiste

Mais, malheureusement pour toi,
Bientôt se finira ta guerre :
Plus de tueries, plus de combats.
Que vas-tu faire ?
C'est fini le travail d'artiste,
Parachutiste.

C'est plus qu'un travail de nana
D' commander à ceux qui savent lire,
Surtout qu' t'as appris avec moi
Ce que veut dire
Le mot " antimilitariste ",
Parachutiste.

T' as rien perdu de ton talent,
Tu rates pas une embuscade
Mais comme on n' tire pas vraiment,
Tu trouves ça fade.
C'est pt'êt pour ça qu' t' as les yeux tristes,
Parachutiste.

Mais si t' es vraiment trop gêné
D'être payé à ne rien faire,
Tu peux toujours te recycler
Chez tes p'tits frères.
J' crois qu'on engage dans la Police,
Parachutiste.
Non mais t'as déjà vu ça ? en pleine paix, y chante et pis crac, un bourre-pif, mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi les dingues j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul !
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Peps
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Re: Parole de Willie McBride

Message par Peps »

When I was a young man I carried my pack
And I lived the free life of a rover
From the Murrays green basin to the dusty outback
I waltzed my Matilda all over
Then in nineteen fifteen my country said Son
It's time to stop rambling 'cause there's work to be done
So they gave me a tin hat and they gave me a gun
And they sent me away to the war
And the band played Waltzing Matilda
As we sailed away from the quay
And amidst all the tears and the shouts and the cheers
We sailed off to Gallipoli

How well I remember that terrible day
How the blood stained the sand and the water
And how in that hell that they called Suvla Bay
We were butchered like lambs at the slaughter
Johnny Turk he was ready, he primed himself well
He chased us with bullets, he rained us with shells
And in five minutes flat he'd blown us all to hell
Nearly blew us right back to Australia
But the band played Waltzing Matilda
As we stopped to bury our slain
We buried ours and the Turks buried theirs
Then we started all over again

Now those that were left, well we tried to survive
In a mad world of blood, death and fire
And for ten weary weeks I kept myself alive
But around me the corpses piled higher
Then a big Turkish shell knocked me arse over tit
And when I woke up in my hospital bed
And saw what it had done, I wished I was dead
Never knew there were worse things than dying
For no more I'll go waltzing Matilda
All around the green bush far and near
For to hump tent and pegs, a man needs two legs
No more waltzing Matilda for me

So they collected the cripples, the wounded, the maimed
And they shipped us back home to Australia
The armless, the legless, the blind, the insane
Those proud wounded heroes of Suvla
And as our ship pulled into Circular Quay
I looked at the place where my legs used to be
And thank Christ there was nobody waiting for me
To grieve and to mourn and to pity
And the band played Waltzing Matilda
As they carried us down the gangway
But nobody cheered, they just stood and stared
Then turned all their faces away

And now every April I sit on my porch
And I watch the parade pass before me
And I watch my old comrades, how proudly they march
Reliving old dreams of past glory
And the old men march slowly, all bent, stiff and sore
The forgotten heroes from a forgotten war
And the young people ask, "What are they marching for?"
And I ask myself the same question
And the band plays Waltzing Matilda
And the old men answer to the call
But year after year their numbers get fewer
Some day no one will march there at all

Waltzing Matilda, Waltzing Matilda
Who'll come a waltzing Matilda with me
And their ghosts may be heard as you pass the Billabong
Who'll come-a-waltzing Matilda with me?

"And the Band Played Waltzing Matilda", The Pogues.
(c'est une reprise, il me semble)
Soundtrack of my life

"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
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Yann quib
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Re: Parole de Willie McBride

Message par Yann quib »

C'était l'oncle Martin, c'était l'oncle Gaston,
L'un aimait les Tommi's, l'autre aimait les Teutons.
Chacun, pour ses amis, tous les deux ils sont morts.
Moi, qui n'aimais personne, eh bien! je vis encore.

Maintenant, chers tontons, que les temps ont coulé,
Que vos veuves de guerre ont enfin convolé,
Que l'on a requinqué, dans le ciel de Verdun,
Les étoiles ternies du maréchal Pétain,

Maintenant que vos controverses se sont tues,
Qu'on s'est bien partagé les cordes des pendus,
Maintenant que John Bull nous boude, maintenant,
Que c'en est fini des querelles d'Allemand,

Que vos filles et vos fils vont, la main dans la main,
Faire l'amour ensemble et l'Europe de demain,
Qu'ils se soucient de vos batailles presque autant
Que l'on se souciait des guerres de Cent Ans,

On peut vous l'avouer, maintenant, chers tontons,
Vous l'ami les Tommi's, vous l'ami des Teutons,
Que, de vos vérités, vos contrevérités,
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité.

De vos épurations, vos collaborations,
Vos abominations et vos désolations,
De vos plats de choucroute et vos tasses de thé,
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité.

En dépit de ces souvenirs qu'on commémore,
Des flammes qu'on ranime aux monuments aux Morts,
Des vainqueurs, des vaincus, des autres et de vous,
Révérence parler, tout le monde s'en fout.

La vie, comme dit l'autre, a repris tous ses droits.
Elles ne font plus beaucoup d'ombre, vos deux croix,
Et, petit à petit, vous voilà devenus,
L'Arc de triomphe en moins, des soldats inconnus.

Maintenant, j'en suis sûr, chers malheureux tontons,
Vous, l'ami des Tommi's, vous, l'ami des Teutons,
Si vous aviez vécu, si vous étiez ici,
C'est vous qui chanteriez la chanson que voici,

Chanteriez, en trinquant ensemble à vos santés,
Qu'il est fou de perdre la vie pour des idées,
Des idées comme ça, qui viennent et qui font
Trois petits tours, trois petits morts, et puis s'en vont,

Qu'aucune idée sur terre est digne d'un trépas,
Qu'il faut laisser ce rôle à ceux qui n'ent ont pas,
Que prendre, sur-le-champ, l'ennemi comme il vient,
C'est de la bouillie pour les chats et pour les chiens,

Qu'au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi,
Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami,
Mieux vaut tourner sept fois sa crosse dans la main,
Mieux vaut toujours remettre une salve à demain,

Que les seuls généraux qu'on doit suivre aux talons,
Ce sont les généraux des petits soldats de plomb.
Ainsi, chanteriez-vous tous les deux en suivant
Malbrough qui va-t-en guerre au pays des enfants.

O vous, qui prenez aujourd'hui la clé des cieux,
Vous, les heureux coquins qui, ce soir, verrez Dieu,
Quand vous rencontrerez mes deux ondes, là-bas,
Offrez-leur de ma part ces "Ne m'oubliez pas",

Ces deux myosotis fleuris dans mon jardin:
Un petit forget me not pour mon oncle Martin,
Un petit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston,
Pauvre ami des Tommi's, pauvre ami des Teutons...

Georges Brassens
LES DEUX ONCLES
E kreiz an avel, atao!
Charlie Brown
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Re: Parole de Willie McBride

Message par Charlie Brown »

J'adore cette chanson ! :D
(pas Willie McBride hein, celle de Brassens là, au-dessus)
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
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Peps
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Re: Parole de Willie McBride

Message par Peps »

Oui, Waltzing Matilda est quasiment un hymne australien non officiel. Une histoire de vagabond qui se balade avec sa couverture (Matilda est sa couverture, qui valse donc d'errance en errance).
Soundtrack of my life

"Le réalisme est la bonne conscience des salauds"
George Bernanos.
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pierrot perdu
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Re: Parole de Willie McBride

Message par pierrot perdu »

Plus d'infos sur la chanson

Plus d'infos sur l'auteur

Version originale
Eric Bogle a écrit : No Man's Land
Well how do you do, Private William McBride
Do you mind if I sit here down by your grave side?
A rest for awhile in the warm summer sun,
I've been walking all day and I'm nearly done.
And I see by your gravestone that you were only 19
when you joined the glorious fallen in 1916.
Well I hope you died quick and I hope you died clean
Or, William McBride, was it slow and obscene?

Did they beat the drum slowly?
did they sound the pipes lowly?
Did the rifles fire o'er ye as they lowered you down?
Did the bugle sing 'The Last Post' in chorus?
Did the pipes play 'The Flowers o' the Forest'?

And did you leave a wife or a sweetheart behind?
In some faithful heart is your memory enshrined
And though you died back in 1916
To that loyal heart are you always 19.
Or are you just a stranger without even a name
Forever enclosed behind some glass-pane
In an old photograph torn and tattered and stained
And fading to yellow in a brown leather frame?

Did they beat the drum slowly?
did they sound the pipes lowly?
Did the rifles fire o'er ye as they lowered you down?
Did the bugle sing 'The Last Post' in chorus?
Did the pipes play 'The Flowers o' the Forest'?

Well the sun it shines down on these green fields of France,
The warm wind blows gently and the red poppies dance.
The trenches are vanished now under the plough
No gas, no barbed wire, no guns firing now.
But here in this graveyard it is still No Man's Land
And the countless white crosses in mute witness stand.
To man's blind indifference to his fellow man
And a whole generation that was butchered and downed.

Did they beat the drum slowly?
did they sound the pipes lowly?
Did the rifles fire o'er ye as they lowered you down?
Did the bugle sing 'The Last Post' in chorus?
Did the pipes play 'The Flowers o' the Forest'?

And I can't help but wonder now Willie McBride
Do all those who lie here know why they died?
Did you really believe them when they told you the cause?
Did you really believe them that this war would end war?
But the suffering, the sorrow, the glory, the shame -
The killing, the dying - it was all done in vain.
For Willie McBride, it's all happened again
And again, and again, and again, and again.

Did they beat the drum slowly?
did they sound the pipe lowly?
Did the rifles fire o'er ye as they lowered you down?
Did the bugle sing 'The Last Post' in chorus?
Did the pipes play 'The Flowers o' the Forest'?
Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types
J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste
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