On est pas au PMU ou au bal où chacun sort sa garde robe.
L'important c'est le programme. Il est partagé et ouvert à tous, le NPA n'avait qu'à s'en saisir.
Franchement, le Front de Gauche ne pouvait rien faire de plus. Le NPA ne veut pas de l'union à gauche.
Ils aiment pas Mélenchon, y a 5 ans ils aimaient pas Buffet. Ils ont toujours une bonne excuse.
Je remarque que le PCF a eu les couilles ne s'effacer derrière un candidat commun qui n'est pas issu de ses rangs. En 2007 ils avaient imposé Buffet à tout prix. Cette maturité politique aujourd'hui acquise à gauche, la NPA ne l'a pas eu.
Peut-être en 2017...
D'ici là retraite sera à 65 ans, on bossera 39 heures par semaine et on nous aura pris nos dernières fiertés (Sécu, retraite par répartition, etc).
Le NPA n'est pas responsable face à la gravité et la solennité du moment.
C'est l'avenir des gens qui se joue.
Chacun pourrait un peu mettre ses antagonismes stupides dans sa poche.
Mélenchon a été clair : il ne sera pas ministre d'un autre gouvernement que celui qu'il dirigera.
Ou il gagne, ou rien. Il n'ira pas demander un strapontin au PS. Le NPA trouve toujours des excuses nouvelles pour pas s'allier.
Et pose-toi des questions sur la Gauche Unitaire, Convergences et Alternatives. Piquet, Leïla Chabib, Danielle Obono, etc...
Ils ont quitté le NPA pour l'union, dans ce grand moment historique qui se joue pour notre peuple.
Et ceux de la FASE qui avaient quitté le PCF le trouvant trop fermé (Braouezec), entrent désormais dans le Front de Gauche. Franchement dans l'histoire, le tort est dans le camp du NPA à mon avis.
Enfin bon, nos ennemis communs sont la droite et son extrême, c'est l'essentiel camarade.
"On court deux dangers spirituels à ne pas posséder une ferme. Le premier est de croire que la nourriture pousse dans les épiceries. Le second, de penser que la chaleur provient de la chaudière." Aldo Leopold