C'est guère différent que de se faire vider les couilles par des marchands de putesCorynne a écrit :Dans pareille société de conso, faut être vachement prudent pour pas se faire vider les fouilles par les marchands de pubBlaise Poulossière a écrit : Oh tu sais, on peut déplorer d'avoir un peu l' équivalent nous aussi.
Comment dessiner sa ceinture d' Apollon sans effort ?... Banc d' essais: 10 produits d' enfer pour lustrer ta BM. Une nouvelle bombasse au service contentieux ? Fais en sorte qu' elle te remarque le premier... Doit-on tout dire à sa femme... Télécharge les meilleures applis pour connaitre les coins chauds de ta ville... Les trucs à ne surtout pas dire un soir de premier rendez-vous...
#jesuischarlie
Modérateur : modérateurs
- Didier Lembrouille
- Messages : 1059
- Enregistré le : 28 oct. 2005, 10:11
Re: #jesuischarlie
Si les morpions votaient, vous auriez la vérole !
- Blaise Poulossière
- Messages : 3878
- Enregistré le : 12 juin 2006, 14:01
- Localisation : Meyzin-Peutard (Jura)
Re: #jesuischarlie
Question épilation masculine, permet-moi s' il te plait de ne pas étaler ici ma vie ou mes manies que je considère d' ordre privées.Corynne a écrit :Tu feuillettes "L'homme Moderne" ? T'es abonné à "GQ" ? Alors tu t'épiles le torse , les aisselles , et même le pubis ?Blaise Poulossière a écrit : Oh tu sais, on peut déplorer d'avoir un peu l' équivalent nous aussi.
Comment dessiner sa ceinture d' Apollon sans effort ?... Banc d' essais: 10 produits d' enfer pour lustrer ta BM. Une nouvelle bombasse au service contentieux ? Fais en sorte qu' elle te remarque le premier... Doit-on tout dire à sa femme... Télécharge les meilleures applis pour connaitre les coins chauds de ta ville... Les trucs à ne surtout pas dire un soir de premier rendez-vous...
Plus sérieusement, à voir les larges espaces publicitaires dédiés au monde masculin, je me doute bien qu'on vous prend pour des nounouilles aussi. Dans pareille société de conso, faut être vachement prudent pour pas se faire vider les fouilles par les marchands de pub
(mais si t' as des conseils pour éviter les petits boutons disgracieux à l' aine ou une crème hydratante qui calme efficacement le "feu" de la crème dépilatoire, je suis preneur ! )
- Blaise Poulossière
- Messages : 3878
- Enregistré le : 12 juin 2006, 14:01
- Localisation : Meyzin-Peutard (Jura)
Re: #jesuischarlie
Tu m' as devancé, elle m' était venue aussi celle-là !Didier Lembrouille a écrit :C'est guère différent que de se faire vider les couilles par des marchands de putesCorynne a écrit :Dans pareille société de conso, faut être vachement prudent pour pas se faire vider les fouilles par les marchands de pubBlaise Poulossière a écrit : Oh tu sais, on peut déplorer d'avoir un peu l' équivalent nous aussi.
Comment dessiner sa ceinture d' Apollon sans effort ?... Banc d' essais: 10 produits d' enfer pour lustrer ta BM. Une nouvelle bombasse au service contentieux ? Fais en sorte qu' elle te remarque le premier... Doit-on tout dire à sa femme... Télécharge les meilleures applis pour connaitre les coins chauds de ta ville... Les trucs à ne surtout pas dire un soir de premier rendez-vous...
Re: #jesuischarlie
http://boutique.humanite.fr/netful-pres ... c9e6c298de
Ha ouais, faut payer un euro pour lire ces putains de communisses...
Ha ouais, faut payer un euro pour lire ces putains de communisses...
"La seule différence entre un fou et moi, c'est que moi, je ne suis pas fou".
-
- Messages : 959
- Enregistré le : 05 mai 2004, 08:23
- Localisation : Calvingrad pardi !
Re: #jesuischarlie
Avec le son ...Marie la Belge a écrit :D'habitude je ne l'aime guère, mais là oui !
Et cet article aussi :
http://www.liberation.fr/chroniques/201 ... as_1192366
Quand Dieu n’existait pas
30 JANVIER 2015 À 19:26
J’allume la télévision, la radio. Et ils sont là. Partout. Des religieux. De toutes confessions. Des durs. Des mous. Des excités. Des conciliants. Ils s’expriment. Au même titre que les élus, les chercheurs, les intellectuels. Ils formulent des analyses, émettent des préconisations. S’immiscent dans le débat public. Ils ont voix au chapitre. On les consulte. On écoute leurs recommandations. Leurs souhaits. Leurs exigences, même. Mariage et adoption pour tous. Fin de vie. Et même, depuis Charlie, fanatisme religieux (!), liberté d’expression (!!), laïcité (!!!). Ils sont là, partout, arpentent les plateaux. Et s’ils ne sont pas là, on parle d’eux. On tient compte de leur «sensibilité». On nous dit qu’il faut veiller à ne pas les heurter. Et tant pis si, par leurs incursions hors des lieux de culte, ils heurtent les athées et nuancent d’emblée une laïcité pourtant non négociable.
J’allume la télévision, la radio. Et me retrouve projeté dans des temps très lointains et très obscurs. Des temps que je n’ai pas connus. Et que je ne pensais pas connaître un jour. Parce qu’on se croyait délivrés. Affranchis. J’ai grandi en banlieue. Un écheveau de villes plus ou moins tranquilles, bien mélangées, avec leurs cités déjà sensibles, leurs lotissements et un reste de culture prolétaire à l’ancienne. J’avais des copains beurs, des copains blacks, la plupart vivaient dans les HLM. On ne parlait pas de musulmans. Ceux qui l’étaient ne s’en réclamaient jamais. Comme aurait dit Charb : ils faisaient le ramadan comme d’autres fêtaient Noël, par habitude et parce que ça rythmait l’année, rien de plus.
On ne savait pas si untel ou untel était juif ou autre. S’il était pratiquant ou non. D’ailleurs les racistes n’étaient pas «islamophobes». Ils se contentaient de détester les Arabes et les Noirs. Et on les emmerdait. Et l’antisémitisme était juste un truc immonde de très vieux cons, qui allait disparaître avec la dernière génération à l’avoir nourri. On avait grandi bercés par les disques de nos parents, Brel, Brassens et Ferré. On avait passé notre enfance à écouter Renaud, à regarder Coluche et Desproges, à s’endormir devant Polac et Cavanna. On chourait le Canard de nos pères pour dévorer les dessins de Cabu. Notre prof préféré nous faisait commenter les dessins de Charlie. On était tous un peu anars. On bouffait du religieux (curés imams rabbins tous dans le même sac), on se foutait des flics, de l’armée, de la nation, des fachos. Et l’internationale serait le genre humain. A nos yeux, la religion n’était qu’une vieille scorie déliquescente, un reste d’obscurantisme dont on avait mis des siècles à se délivrer mais ça y était, c’était fait, on tenait le bon bout. Il y avait bien quelques cathos de nos âges mais ils restaient entre eux dans leurs écoles privées, se retrouvaient au catéchisme, se côtoyaient chez les scouts. C’était juste des sujets de plaisanteries. Des types coincés et des filles pas futes-futes, dotés de parents bornés. Nous, les seules paroles du Christ qu’on se refilait c’étaient les dernières : un clou je glisse.
Au final, qu’on soit blanc, black ou beur, la religion, c’était juste un hobby bizarre, un truc du dimanche matin pour la plupart, qui nous faisait un peu froid dans le dos parce que ça ressemblait quand même à un genre de secte et franchement, quand on les voyait sur le parvis de l’église en rentrant de la boulangerie, ils ne faisaient pas envie. Ils étaient tous gris tous fermés tous coincés dans leurs croyances irrationnelles et leurs principes étriqués. Mais on les plaignait plus qu’autre chose : avec tout ça, ils allaient rater Téléfoot. Nos parents ne nous démentaient pas, ceux qui avaient été élevés dans la religion nous répétaient combien nous étions chanceux de nous construire en esprits libres, guidés par des enseignants soucieux de former des citoyens éclairés et non par des curés. Quant à ceux des cités, dont beaucoup étaient vaguement musulmans, jamais je n’ai entendu l’un d’eux invoquer le Prophète, ni même mentionner le Coran. C’étaient d’autres temps.
La citoyenneté, la liberté l’égalité la fraternité, et le combat qu’il fallait mener pour que ces belles paroles deviennent des réalités : c’était ça, le projet commun. Ce qui nous projetait ensemble vers l’avenir. La laïcité était un principe intangible. Et l’athéisme n’était pas une croyance parmi d’autres mais un idéal universel. On voulait bien admettre qu’il y ait encore quelques volontaires pour s’aveugler, on voulait bien apprendre à le tolérer, pourvu que tout ça reste dans le silence des églises, des synagogues et des mosquées. Que la religion demeure une occupation strictement privée et vaguement honteuse. Un genre d’hygiène personnelle. Comme le yoga, en plus sectaire. Ou les arts martiaux, en moins physique. Oui vraiment, c’était une autre époque. Une époque bénie.
Olivier ADAM
http://www.laplanetebleue.com/emission-843
<< Cette semaine, La Planète Bleue s'intéresse à une passionnante chronique d'Olivier Adam, jeune auteur et scénariste qui s'interroge, qui s'étonne de toute la place qu'on accorde aux religieux, de toutes confessions. Les religieux sont aujourd'hui partout, dans tous nos médias, ils donnent leur avis sur tout, ils s'expriment comme des élus, comme des chercheurs, comme des intellectuels. On ne sait pas vraiment à quel titre ils occupent nos médias, mais ils sont bel et bien là, tous les jours. La laïcité est-elle une valeur dépassée, abandonnée ? (...) >>
"Il faudrait s'efforcer d'être heureux,
ne serait-ce que pour donner l'exemple"
Jacques Prévert
ne serait-ce que pour donner l'exemple"
Jacques Prévert
Re: #jesuischarlie
Merci, Pierre, pour toutes ces précisions. Heureusement que tu es là pour remonter le niveau.
Re: #jesuischarlie
Didier Lembrouille a écrit :C'est guère différent que de se faire vider les couilles par des marchands de putesCorynne a écrit :Dans pareille société de conso, faut être vachement prudent pour pas se faire vider les fouilles par les marchands de pubBlaise Poulossière a écrit : Oh tu sais, on peut déplorer d'avoir un peu l' équivalent nous aussi.
Comment dessiner sa ceinture d' Apollon sans effort ?... Banc d' essais: 10 produits d' enfer pour lustrer ta BM. Une nouvelle bombasse au service contentieux ? Fais en sorte qu' elle te remarque le premier... Doit-on tout dire à sa femme... Télécharge les meilleures applis pour connaitre les coins chauds de ta ville... Les trucs à ne surtout pas dire un soir de premier rendez-vous...
Je te trouve vulgaire et malpolis. Les modérateurs ont vraiment de la patience, puis je ne comprends pas pourquoi ta photo n'est pas censurée, elle est insultante.
Re: #jesuischarlie
Et dire qu'à un moment on a pensé avoir perdu serge avec son message gentil et cohérent.
Nous voilà rassuré.
Nous voilà rassuré.
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
Re: #jesuischarlie
vivement le 11 mars pour lire un peu !
Re: #jesuischarlie
dim1974 a écrit :vivement le 11 mars pour lire un peu !
ouais, les lendemains de prise d'otages, y'a toujours un peu d'animation!
E kreiz an avel, atao!
Re: #jesuischarlie
#nous sommes tous Brigitte Bardot!
"La seule différence entre un fou et moi, c'est que moi, je ne suis pas fou".
Re: #jesuischarlie
Quand on lui a dit qu'on avait tirer dans le Bardo, Balkany a répondu "moi aussi"
E kreiz an avel, atao!
Re: #jesuischarlie
J'en ai marre, de ces conneries de "hashtag", à toutes les sauces.
Qu'est-ce que c'est que cette merde de tic langagier (un de plus) qui pollue visuellement et idéologiquement chaque putain d'article ou pub (c'est la même chose, de nos jours) de merde.
JE PISSE A LA RAIE DU HASHTAG.
Et d'abord, ça s'appelle un croisillon.
En BON Français.
Qu'est-ce que c'est que cette merde de tic langagier (un de plus) qui pollue visuellement et idéologiquement chaque putain d'article ou pub (c'est la même chose, de nos jours) de merde.
JE PISSE A LA RAIE DU HASHTAG.
Et d'abord, ça s'appelle un croisillon.
En BON Français.
Re: #jesuischarlie
Siné mène le même combat dans son édito ce mois ci!
"La seule différence entre un fou et moi, c'est que moi, je ne suis pas fou".