Toujours envie d'embrasser un flic ?
Modérateur : modérateurs
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
En plus on voit dans pas mal de cas qu'il n'y a pas besoin que les "manifestants" soient violents pour les crs le soient. Je mets manifestants entre guillemets car ce ne sont pas toujours des manifestants justement.
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Aïdos a écrit :De toute manière, une révolte populaire, je ne peux pas l'imaginer réussir sans violence.
Je rappelle qu'il s'agit d'inverser un rapport de "forces".
Qu'en face sont envoyées les "forces de l'ordre".
Et face à la force, quoi, des rires et des chants ?
https://www.facebook.com/retraites.cgt. ... 2997519699
En 1789, 1871, 1968, les révoltés étaient des révolutionnaires.... Au XXIème siècle ce sont soit des casseurs, soit des racailles, soit de sales gauchistes....
Vous me direz, on disait la même chose des résistants face aux nazis....
Lire la presse de ces époques en la comparant à l'actuelle, c'est de constater que rien ne change ... Les puissants n'admettront jamais que la misère puisse un jour se révolter contre son statut d'esclave....
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Ouais enfin le coup des flics infiltrés dans les cortèges pour engendrer de la casse ça fonctionne plus. Ils se font griller en 2 secondes maintenant.Myr a écrit :En plus on voit dans pas mal de cas qu'il n'y a pas besoin que les "manifestants" soient violents pour les crs le soient. Je mets manifestants entre guillemets car ce ne sont pas toujours des manifestants justement.
De nos jours les flics en civil avec autocollants syndicaux qui jouent aux manifestants c'est plus pour faire des arrestations que "provoquer du désordre".
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
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Anne-Claire Damaggio
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Non mais je parle des gens qui ne sont pas des manifestants, comme la nana qui s'est pris un coup de pied et s'est faite jeter à terre alors qu'elle était à coté de la manif (c'est en tout cas ce que j'ai compris), comme les étudiants de Tolbiac, c'était pas exactement une manifestation quand il se sont fait sortir de l'amphi.
Je ne suis pas à Paris, donc je suis ça de loin comme je peux avec les infos que j'ai, mais j'ai pas l'impression qu'il y ai besoin de casser pour se faire matraquer.
Et puis, aussi, je rajoute un autre truc pas directement lié : sur la video de la voiture qui flambe le jour de la manif où Renaud voulait aller (groumph) on entend clairement des voix qui demandent d'arrêter. Bon là dessus honnêtement ils m'ont fait peur car trop violent à mon gout directement contre les flics qui étaient dans la voiture quand ils mettent le feu, c'est criminel, ça va trop loin pour moi et c'est contre-productif. En tout cas autour les autres étaient pas pour.
Je ne suis pas à Paris, donc je suis ça de loin comme je peux avec les infos que j'ai, mais j'ai pas l'impression qu'il y ai besoin de casser pour se faire matraquer.
Et puis, aussi, je rajoute un autre truc pas directement lié : sur la video de la voiture qui flambe le jour de la manif où Renaud voulait aller (groumph) on entend clairement des voix qui demandent d'arrêter. Bon là dessus honnêtement ils m'ont fait peur car trop violent à mon gout directement contre les flics qui étaient dans la voiture quand ils mettent le feu, c'est criminel, ça va trop loin pour moi et c'est contre-productif. En tout cas autour les autres étaient pas pour.
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Donc il faut qu'ils aillent encore plus loin ? Au niveau des armes ?Aïdos a écrit :De toute manière, une révolte populaire, je ne peux pas l'imaginer réussir sans violence.
Je rappelle qu'il s'agit d'inverser un rapport de "forces".
Qu'en face sont envoyées les "forces de l'ordre".
Et face à la force, quoi, des rires et des chants ?
Tu peux faire le même parallèle avec le terrorisme actuel, ça marche aussi. On peut les considérer comme résistants. Est-ce pour autant une bonne chose ?SVPat a écrit :
https://www.facebook.com/retraites.cgt. ... 2997519699
En 1789, 1871, 1968, les révoltés étaient des révolutionnaires.... Au XXIème siècle ce sont soit des casseurs, soit des racailles, soit de sales gauchistes....
Vous me direz, on disait la même chose des résistants face aux nazis....
Lire la presse de ces époques en la comparant à l'actuelle, c'est de constater que rien ne change ... Les puissants n'admettront jamais que la misère puisse un jour se révolter contre son statut d'esclave....
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Il n'y a pas de "il faut", je ne suis pas en train de donner un mode d'emploi.Tord a écrit :Donc il faut qu'ils aillent encore plus loin ? Au niveau des armes ?Aïdos a écrit :De toute manière, une révolte populaire, je ne peux pas l'imaginer réussir sans violence.
Je rappelle qu'il s'agit d'inverser un rapport de "forces".
Qu'en face sont envoyées les "forces de l'ordre".
Et face à la force, quoi, des rires et des chants ?
Simplement, lorsque les mots du peuple se heurtent à des murs dans ce qui est censé être une démocratie, inexorablement viennent les coups.
Et je trouve sacrément gonflé de la part de ceux qui ont créé cette situation de ras-le-bol de reprocher du verre cassé et des torgnoles.
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
en même temps c'est pas nouveau hein...
"El pueblo unido jamàs serà vencido" c'est pas non plus par hasard si historiquement le dernier refrain de la chanson était "el pueblo armado jamàs serà aplastado"
Chili début des années 70... voilà voilà.
"El pueblo unido jamàs serà vencido" c'est pas non plus par hasard si historiquement le dernier refrain de la chanson était "el pueblo armado jamàs serà aplastado"
Chili début des années 70... voilà voilà.
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
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Anne-Claire Damaggio
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
J'ai fait des dizaines de manifs, parfois organisées par nous pour les squats, parfois en se retrouvant systématiquement en fin de cortège sous un drapeau noir, ou des pétards, qui annonçaient le moment de se masquer.
C'était entre 1990 et environ dans pas longtemps. (non c'est pas vrai, j'ai plus l'âge de courir et de passer des nuits au trou, comme à Genève, La Chaux-de-Fonds, Lausanne, et le reste n'est pas prescrit. ).
Pour appuyer ce que dit Born X, il y avait (et il y a toujours dans mon pays, le 1er mai, chaque année à Zurich qui vaut le déplacement pour se rendre compte de la beauté des blacks blocs locaux et il y a aussi la promenade Antifa chaque année qui finit par des affrontements à la Reithalle en Ville de Berne après quelques déprédations de derrière les fagots) une volonté de cibler ce qu'on va casser.
J'ai jamais cassé une boulangerie ou un petit commerçant, mais j'ai défoncé des Mc Do, bijouteries, hôtels de luxe, des vitrines UBS, Crédit Suisse, des plus petites banques, des enseignes d'assurances, une station essence d'un grand groupe pétrolier pis j'en oublie volontairement, pis aussi on s'en fout. Il y a toujours eu une réflexion politique dans nos actes. Pour les affrontements avec les flics, je n'ai rien à commenter.
Même si c'est peu intéressant, la plus belle semaine de casse de ma vie à été lors du sommet du G8 à Evian et Genève en 2003. Une semaine de pure folie. Avec toujours repli à l'Usine ou dans les squats.
Tous les magasins de Genève chiaient dans leur froc et durant 1 semaine, ils s'étaient barricadés avec des planches de coffrage. C'était magnifique. On voyait fleurir des tags plus marrants les uns que les autres. Mon préféré: "Fermeture définitive".
Bref, casseurs, émeutiers, c'est une question de vocabulaire. Black Blocs, c'est ce qu'on était. Le vocabulaire on s'en fout.
Tiens, je sais qu'il y a des genevois sur le fofo, ils pourront donner leur version.
C'était entre 1990 et environ dans pas longtemps. (non c'est pas vrai, j'ai plus l'âge de courir et de passer des nuits au trou, comme à Genève, La Chaux-de-Fonds, Lausanne, et le reste n'est pas prescrit. ).
Pour appuyer ce que dit Born X, il y avait (et il y a toujours dans mon pays, le 1er mai, chaque année à Zurich qui vaut le déplacement pour se rendre compte de la beauté des blacks blocs locaux et il y a aussi la promenade Antifa chaque année qui finit par des affrontements à la Reithalle en Ville de Berne après quelques déprédations de derrière les fagots) une volonté de cibler ce qu'on va casser.
J'ai jamais cassé une boulangerie ou un petit commerçant, mais j'ai défoncé des Mc Do, bijouteries, hôtels de luxe, des vitrines UBS, Crédit Suisse, des plus petites banques, des enseignes d'assurances, une station essence d'un grand groupe pétrolier pis j'en oublie volontairement, pis aussi on s'en fout. Il y a toujours eu une réflexion politique dans nos actes. Pour les affrontements avec les flics, je n'ai rien à commenter.
Même si c'est peu intéressant, la plus belle semaine de casse de ma vie à été lors du sommet du G8 à Evian et Genève en 2003. Une semaine de pure folie. Avec toujours repli à l'Usine ou dans les squats.
Tous les magasins de Genève chiaient dans leur froc et durant 1 semaine, ils s'étaient barricadés avec des planches de coffrage. C'était magnifique. On voyait fleurir des tags plus marrants les uns que les autres. Mon préféré: "Fermeture définitive".
Bref, casseurs, émeutiers, c'est une question de vocabulaire. Black Blocs, c'est ce qu'on était. Le vocabulaire on s'en fout.
Tiens, je sais qu'il y a des genevois sur le fofo, ils pourront donner leur version.
La seule église qui illumine est celle qui brûle !
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Ah mais je pense qu'on est tous d'accord sur qui a créé cette situation.Aïdos a écrit : Il n'y a pas de "il faut", je ne suis pas en train de donner un mode d'emploi.
Simplement, lorsque les mots du peuple se heurtent à des murs dans ce qui est censé être une démocratie, inexorablement viennent les coups.
Et je trouve sacrément gonflé de la part de ceux qui ont créé cette situation de ras-le-bol de reprocher du verre cassé et des torgnoles.
Seulement les cibles des casseurs me laissent plus perplexe que ravi.
Les craintes de pénurie des carburants, ça c'est plus efficace je pense. Ou s'ils veulent du symbolique, les institutions étatiques (sénat, élysée, assemblée), plus compliquées j'imagine, mais plus symboliques que de jeter un caillou dans la vitrine d'un bijoutier. Et ce serait une vraie révolte.
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
ouais enfin quand tu vois qu'en face ils ont droit de fracasser des crânes pour défendre bnp paribas, d'éborgner pour défendre vinci ou de tuer pour défendre bouygues (combien de flics ont ils été condamnés pour ces actes? l'assassin de Rémi est libre, ceux qui ont mutilés, Vincent, Max ou Nathalie le sont aussi) t'ose pas imaginer ce qu'ils ont droit de faire pour défendre l'élysée ou l'assemblée nationale...
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
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Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Ça c'est pas faux non plus.
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Et toujours dans la catégorie "c'est pas faux", la "haine" et la "rage" elle nait aussi comme ça:
Novembre 2013, quand des très dangereux casseurs violents (armés quand même de 2 matelas c'est dire le niveau de dangerosité des individus) décident d'organiser un rassemblement face au palais de justice, il faut bien un peloton entier de flics pour les évacuer à grand renforts de coups de matraques et de bouclier dans la tronche et les jambes...
Et puis à 5.29 cette petite phrase "vous avez tué un jeune"... "il l'avait bien mérité madame". Alors là ouais t'as super envie d'aller faire des bisous après... la manif suivante t'as super envie d'aller les applaudir les flics...
Novembre 2013, quand des très dangereux casseurs violents (armés quand même de 2 matelas c'est dire le niveau de dangerosité des individus) décident d'organiser un rassemblement face au palais de justice, il faut bien un peloton entier de flics pour les évacuer à grand renforts de coups de matraques et de bouclier dans la tronche et les jambes...
Et puis à 5.29 cette petite phrase "vous avez tué un jeune"... "il l'avait bien mérité madame". Alors là ouais t'as super envie d'aller faire des bisous après... la manif suivante t'as super envie d'aller les applaudir les flics...
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
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Anne-Claire Damaggio
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Deux matelas + une bâche.
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Et c'est vrai que c'est dangereux une bâche.Myr a écrit :Deux matelas + une bâche.
Surtout quand ça défend son beau.
La première décision vient du coeur et l'intelligence, dont nous sommes tous dépositaire, doit faire ce que notre coeur décide.
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
La normalité n'est pas le summum de ce qui peut s'atteindre.
Anne-Claire Damaggio
Re: Toujours envie d'embrasser un flic ?
Quand il n’y aura plus que l’absence
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?
Quand il n’y aura plus que silence
Quand tu te seras éloignée
Quand il n’y aura plus de nous
Quand il n’y aura plus de toi
Que restera-t-il de moi ?
Que restera-t-il de toi ?