Pour les abattoirs peut-être, mais tu parlais de la peine de mort.Sophie du moulin a écrit : ↑30 mai 2017, 09:19Ca , ca permet l'empathie met l'empathie n'amène pas forcément aux actes; beaucoup de gens, face à une personne malade sont dans l'empathie mais souvent elles ne voient pas quoi faire , sont même très maladroites et même à l'extrême quand on se sent impuissant face à quelque chose qui nous bouleverse, on a tendance à se mettre la tête dans le sable et ne plus vouloir voir. Je pense que c'est ce que font beaucoup de gens face aux images tournées dans les abattoirs.Tha_moumou a écrit : ↑29 mai 2017, 21:15Et si c'était ton filsSophie du moulin a écrit : ↑29 mai 2017, 09:32 Mais ça c'est comme quand on demande aux gens de se prononcer pour ou contre la peine de mort en les impliquant émotionnellement. Je suis contre la peine de mort mais si un de mes enfants était assassiné, il est fort probable qu'au moins dans un premier temps (qui pourrait durer), je sois remplie de haine et veuille la mort de son assassin.
Qu'était couché par terre
Le nez dans sa misère ?
Répond l'jeune pour finir.
Je crois que c'est pour ces quatre lignes que j'aime Renaud.
Suffit d'imaginer que ton enfant soit le coupable et non la victime, et tu vas voir si l'implication émotionnelle t'amène pas à te prononcer illico contre la peine de mort.
Par ailleurs l'implication émotionnelle précisément empêcherait quasiment tout le monde par ici de manger du chien ou du chat. Et ce que certains appellent antispécisme, c'est encore de l'implication émotionnelle, puisqu'ils mangent du blé sans avoir l'impression de faire quoi que ce soit de mal.
La rationnalité c'est toujours du flan, y a que les affects qui comptent.