Ah non, on peut pas...
Encore moins....
Modérateur : modérateurs
Ah non, on peut pas...
Encore moins....
Je sens que tu te fous de ma gueule là, non ? Bon d'accord c'est flou et bateau ma formulation mais je veux dire qu'il y a pleins de petits trucs qu'on dit, qu'on fait sans réfléchir et c'est difficile de trouver un terme générique précis pour les qualifier. Je vais essayer de donner des exemples: combien de fois une femme arrête l'allaitement parce qu'on lui dit qu'elle n'a pas assez de lait ou que son lait n'est pas assez nourrissant ? C'est dingue le nombre de fois où j'ai entendu ça! Or, le manque de lait est un truc rarissime et dans une société comme la nôtre où l'on mange à notre faim, il n'y a que dans certaines pathologies rares aussi que le lait maternel peut ne pas être assez nourrissant. Et cela s'entend même dans la bouche des soignants. Un autre exemple: quand un femme allaite en public, les regards sont parfois gênés , voire réprobateurs. Des regards, c'est difficile de dire scientifiquement en quoi ils peuvent être un frein à l'allaitement et pourtant je suis convaincue que certaines femmes les ont bien sentis comme "négatifs".Tha_moumou a écrit : ↑22 oct. 2017, 09:50La rationalité hin hin hin. Tout le monde en parle, personne l'a vue.Sophie du moulin a écrit : ↑21 oct. 2017, 20:55 Ce n'est pas une question de force car la force par rapport aux obstacles qu'on identifie ne pose pas de problème mais qu'en est il des obstacles que l'on n'identifie pas ? Il y a des choses qui échappent à notre conscient et à la rationalité.
Je n'ai pas dit ça. Tu déformes mes propos. Le fait est que quand on gère les enfants, on passe quand même beaucoup de temps à faire des tâches domestiques. C'est une réalité et même quand on a des activités autres que le travail, tout n'est pas possible. J'ai travaillé un mois complet avec un bébé allaité, mais il faut bien dire que s'interrompre pour changer une couche, travailler tout en calmant les pleurs d'un bébé en le berçant dans une écharpe, ça ne passe pas toujours bien aux yeux de tous... et cela est parfois épuisant parce que dans notre société, il y a des horaires à respecter et que tout devient très compliqué quand on prend plus de temps.Tha_moumou a écrit : On n'est pas obligé de "rester à la maison" pour allaiter, ni pour quoi que ce soit d'autre qu'on fait avec ses enfants. Tu reprends à ton compte le dogme néolibéral selon lequel le travail libère de la maison.
On travaille trop, hommes et femmes mais comment faire autrement ?Tha_moumou a écrit : Les femmes libres, travaillent trop, chopent des cancers du sein à cause de la pilule, tombent enceintes trop tard et du coup doivent prendre des injections d'hormones pour que ce soit possible, et d'ici pas longtemps elles feront carrément porter leurs mômes à d'autres (des pauvres), mômes dont elles auront pu choisir le sexe, la couleur des yeux etc. En plus de ça les sexualités SM fleurissent carrément à découvert, Zara vend quasiment des laisses. C'est juste l'arnaque du siècle, en fait.
On peut avoir un congé maternité de 6 mois, et même de 6 ans, et être complètement libre, ça n'a vraiment rien à voir. Mais vivement le congé paternité de 6 mois aussi, hein, question d'égalité.
Il y a plein de situations où ce n'est pas le corps de la femme qui dysfonctionne mais soit la manière dont est conduit l'allaitement, soit la succion du bébé qui pose problème. Même avec un mamelon ombiliqué, une femme peut allaiter; il faut parfois se montrer patient avant que le bébé arrive à bien prendre le sein et parfois utiliser des "bouts de sein" en attendant. Le seul cas que j'ai connu où il y avait un réel problème du côté de la maman (et effectivement, j'en ai vu des mamans allaitantes en 20 ans ) c'est une mère qui avait eu une chirurgie mammaire et dont les canaux lactifères avaient été endommagés. Il y a plein de cas où on a brusqué le bébé (en le plaquant par exemple sur le sein) et du coup on l'a "conditionné" à refuser le sein, des cas où on a dit à la mère de donner le sein seulement quand le bébé pleure (or un nouveau-né quand il a faim au pont de pleurer, c'est qu'il est déjà trop énervé), des cas où comme le bébé prend moins de poids que les courbes réalisées à partir de bébés élevés au lait artificiel , on a décrété que ce n'était pas suffisant et plein de cas où l'on n'a pas diagnostiqué une difficulté de succion du bébé. Bref, des femmes qui se sentent "mal fichues"alors qu'il n'en est rienadieu minette a écrit : ↑22 oct. 2017, 14:56 @Sophie,
toi qui semble assez calée sur le sujet, je connaissais une personne qui ne pouvait pas allaiter. Ça ne fonctionnait pas... J'ai jamais trop su si c'est le bébé qui arrivait pas à prendre au sein ou s'il y avait un petit défaut sur le mamelon. (Ça rendait la maman très triste...)
Je ne sais pas si ça arrive régulièrement ? Est-ce donné à toutes les mères d'allaiter ?
Ah non pas du tout. Je suis globalement assez d'accord avec ce que tu dis de toute façon (sur ce topic et sur d'autres). Ceci dit je tique toujours un peu à l'évocation de la rationalité, parce que je ne crois pas trop à ce truc là, qui s'affiche comme neutre et ne l'est jamais.
Eh oui. Je le sais, mais parce que ma fille est née dans une maternité militante où le message est clairement passé, et même martelé. Ce sont les sage femmes, ma gonzresse et le site de la leche league (entre autres) qui m'ont éduqué sur ce point. Il y a trois ans, je n'avais aucun avis à ce sujet et, quand la future mère de ma fille m'a demandé mon avis, je n'ai pu que lui répondre que je n'avais pas d'avis à donner puisqu'on ne parlait pas de mon corps. Mais j'ai changé d'avis suis pro-allaitement à fond. C'est un peu ce que je voulais dire par "l'allaitement devrait être encouragé". Et je sais aussi que certaines arrivent à poursuivre l'allaitement en travaillant, mais c'est quand même bien plus dur, d'où la nécessité selon moi d'allonger le congé maternité. D'ailleurs pour le deuxième, qui arrive, nous n'imaginons pas qu'elle ne prenne pas de congé parental.Sophie du moulin a écrit : ↑22 oct. 2017, 14:47 Combien de fois une femme arrête l'allaitement parce qu'on lui dit qu'elle n'a pas assez de lait ou que son lait n'est pas assez nourrissant ? C'est dingue le nombre de fois où j'ai entendu ça! Or, le manque de lait est un truc rarissime et dans une société comme la nôtre où l'on mange à notre faim, il n'y a que dans certaines pathologies rares aussi que le lait maternel peut ne pas être assez nourrissant.
Gênés et réprobateurs, c'est pas tout à fait la même chose. La gêne me semble normale dans la mesure où c'est vraiment quelque chose d'intime et qu'en ce qui me concerne j'ai l'impression de voir quelque chose que je ne devrais pas voir. J'ai aucun problème avec l'idée que c'est à moi de maîtriser mon regard, ceci dit, mais je peux difficilement ne pas me sentir gêné.Sophie du moulin a écrit : ↑22 oct. 2017, 14:47Et cela s'entend même dans la bouche des soignants. Un autre exemple: quand un femme allaite en public, les regards sont parfois gênés , voire réprobateurs.
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis.Sophie du moulin a écrit : ↑22 oct. 2017, 14:47 Le fait est que quand on gère les enfants, on passe quand même beaucoup de temps à faire des tâches domestiques. C'est une réalité et même quand on a des activités autres que le travail, tout n'est pas possible. J'ai travaillé un mois complet avec un bébé allaité, mais il faut bien dire que s'interrompre pour changer une couche, travailler tout en calmant les pleurs d'un bébé en le berçant dans une écharpe, ça ne passe pas toujours bien aux yeux de tous... et cela est parfois épuisant parce que dans notre société, il y a des horaires à respecter et que tout devient très compliqué quand on prend plus de temps.
Pour l'histoire que le travail est représenté comme "libérateur" . J'ai la chance d'avoir un travail humainement riche et effectivement , penser aux problèmes des autres, leur apporter ce que je peux, m'aide à oublier mes tracas du quotidien et les relativiser. Donc j'avoue que certains jours, cela me fait énormément de bien d'aller travailler et que c'est libérateur, mais je sais que j'ai de la chance et je sais que si je travaillais vraiment selon mes besoins psychiques et humains et non financiers, je travaillerais deux fois moins quand même.
Ben justement, allonger le congé maternité, ce serait un bon début, déjà.Sophie du moulin a écrit : ↑22 oct. 2017, 14:47 On travaille trop, hommes et femmes mais comment faire autrement ?
Je crois que je ne suis pas d'accord sur le fait que la séduction est toujours une prise de pouvoir, mais il faudrait d'abord que je sache que tu veux dire par là avant d'écrire un chapitre entier… Et puis c'est peut-être accessoire, parlons plutôt de ta dernière phrase (sur la taille de la bite )Tha_moumou a écrit : ↑22 oct. 2017, 09:50 Séduire c'est toujours une prise de pouvoir. Le viol, le harcèlement, etc. c'est la version pathologique de cette prise de pouvoir, un peu comme quand des parents prennent le pouvoir sur leur enfant en les frappant ou en les humiliant. Et je maintiens que le meilleur argument contre est l'argument macho que c'est vraiment un truc de petite bite.
Oui c'est bien pour cela que je dis que définir les termes ce n'est pas superflu. Le harcèlement visiblement cela doit être répétitif pour que ce soit qualifié de harcèlement sauf dans le cas où il y a un moyen de pression (exemple: risque de perdre son emploi) mais là encore je trouve que certains manipulateurs trouvent facilement des moyens de pression qu'on ne soupçonne même pas et que banaliser certains comportements en disant que c'est de la drague un peu "lourde" c'est prendre le risque de nier la parole d'une potentielle victime.adieu minette a écrit : ↑23 oct. 2017, 14:25 Pour moi aussi, la "séduction", la "drague", c'est tout sauf une prise de pouvoir de mon point vue. Après, tout dépend de ce qu'on met derrière ces mots. Et le harcèlement sexuel, n'est à aucun moment de la séduction de mon point de vue aussi.
Drague lourde, imposée à la victime, non voulue par la victime.Sophie du moulin a écrit : ↑23 oct. 2017, 15:14Oui c'est bien pour cela que je dis que définir les termes ce n'est pas superflu. Le harcèlement visiblement cela doit être répétitif pour que ce soit qualifié de harcèlement sauf dans le cas où il y a un moyen de pression (exemple: risque de perdre son emploi) mais là encore je trouve que certains manipulateurs trouvent facilement des moyens de pression qu'on ne soupçonne même pas et que banaliser certains comportements en disant que c'est de la drague un peu "lourde" c'est prendre le risque de nier la parole d'une potentielle victime.adieu minette a écrit : ↑23 oct. 2017, 14:25 Pour moi aussi, la "séduction", la "drague", c'est tout sauf une prise de pouvoir de mon point vue. Après, tout dépend de ce qu'on met derrière ces mots. Et le harcèlement sexuel, n'est à aucun moment de la séduction de mon point de vue aussi.