Oui, c'est exactement ça !
Du coup, je pense que j'avais dû lire ce texte ici à l'époque, mais je n'en avais sûrement qu'un vague souvenir, d'où le "il me semble"…
SVPat a écrit : ↑10 déc. 2017, 13:00
bon tu nous feras un compte-rendu de ton aprèm' cinéma car j'ai pas lu ton avis sur Schnock, j'attends toujours la livraison du facteur ( s'il sonne ce dimanche, il prends une pelle dans la gueule ) et je veux me faire une surprise à la lecture ! flamme
Et tu as bien raison !
Cela dit, je ne "spoile" rien du contenu. J'essaie juste d'en dire assez pour donner rapidement mon avis général et donner envie de lire ce dossier aux gens qui hésiteraient encore.
Quant aux films que j'ai vus cet après-midi (finalement j'ai moins eu à braver le froid que la pluie, qui a du coup radouci l'atmosphère), je ne le regrette absolument pas. J'ai tout bonnement vu deux chefs-d'œuvre !
Les Désaxés fut au-delà de mes espérances. Un des tout meilleurs films de Marilyn ! Non seulement elle y est d'une beauté à couper le souffle (elle a rarement été aussi belle que dans ce film), mais elle joue assez différemment de ce qu'elle avait fait jusque là. Elle est plus naturelle, que ce soit dans son jeu ou dans sa diction, et son personnage est tellement proche de son histoire que ça la rend encore plus touchante. Le scénario a été écrit par son troisième mari, l'écrivain Arthur Miller, alors que leur histoire conjugale touchait à sa fin, et il a mis beaucoup de la femme qu'il connaissait dans le rôle qu'il lui fait jouer. C'est d'ailleurs étrange comme le film donne l'impression qu'il a compris Marilyn, alors que dans la vraie vie, il ne l'a quasiment jamais comprise. Il lui fait dire des choses très douloureuses pour elle, à elle qui n'a jamais connue son père, que sa mère a rapidement abandonnée, qui a valsé d'un amant à l'autre et qui n'a jamais pu avoir d'enfant, un des nombreux drames de sa vie. Et ça se voit à l'écran, dans son jeu. Si le terme "film-testament" à jamais eu un sens, on peut l'appliquer à ce film.
Emballé par cette séance, j'ai failli ne pas aller voir
La Nuit de l'iguane, pour rester sur cette excellente impression. Et j'aurais eu tort ! Ce film tutoie aussi les sommets (peut-être même est-il encore meilleur !), sur un ton beaucoup plus humoristique que le drame précédent. J'ai beaucoup ri lors de la projection, et le fond est assez profond pour tenir en éveil entre deux répliques amusantes. Faut dire que c'est l'adaptation d'un texte (d'une pièce même) de Tennessee Williams. Et donc, c'est de la bonne (surtout qu'on a tous en nous quelque chose de Tennessee
). Richard Burton y est excellent, de même que Deborah Kerr, Ava Gardner et Sue Lyon. Un vrai régal.
Pfiou ! Et normalement, demain soir, je remets ça !
J'ai une amie (ma "compagne de cinéma", je l'appelle. Non seulement parce qu'elle est très belle et qu'elle aurait pu faire forte impression sur grand écran, mais aussi parce qu'on a un peu les mêmes goûts cinématographiques dès lors qu'il s'agit d'aller voir des vieux films au cinéma – on a une prédilection pour les films des années 30 aux années 60), j'ai ma compagne de cinéma, donc, qui voudrait aller voir
Le Vent de la plaine (
The Unforgiven, 1960), avec Audrey Hepburn. Du coup, faut pas me le dire deux fois.
D'autant plus qu'il fait partie des films de cette chère Audrey que je n'ai pas encore vus. Bon, il va avoir du mal à rivaliser avec les deux que je viens de voir aujourd'hui, mais sait-on jamais ?...
(Et j'aimerais bien comprendre pourquoi le site n'arrête pas de me déconnecter en pleine rédaction, bordel de merde ! Du coup, si je veux pas perdre la totalité de mon texte, faut que je fasse des copier-coller en permanence et/ou que j'écrive d'abord sur Word… Holy shit !)