Sophie du moulin a écrit : ↑27 oct. 2018, 19:03Je sais ce qu'est l'agriculture raisonnée, mais l'agriculture raisonnée n'est pas du tout un gage de meilleur traitement des animaux, parce que le "bien être animal" ne passera jamais avant les intérêts économiques quand même.
Je suis d'accord, ce n'est pas un gage de meilleur traitement des animaux, mais ça montre que des recherches avancent dans le sens d'un meilleur respect de l'environnement et des animaux.
Et plus ça va plus les études montrent que l'on ne va pas tant que ça à l'encontre des intérêts économiques. Pour reprendre l'exemple que tu cites ci-dessous, il semble bien que d'augmenter le temps entre les inséminations apporte plusieurs avantages, en particulier sur la fertilité des vaches, et que ça pourrait devenir intéressant aussi d'un point de vue économique.
Sophie du moulin a écrit :Ainsi par exemple, dans les productions laitières bio (c'est même logiquement encore plus un gage que l'agriculture raisonnée), les veaux sont retirés à leur mère dès les premiers jours; on ne les laisse téter que le temps du colostrum, dans le but de les préserver naturellement des maladies; toujours dans des élevages laitiers bio, on espace les inséminations des vaches mais quand même au lieu de les inséminer tous les ans, on ne le fait que tous les 18 à 24 mois (de mémoire, je ne suis pas allée vérifier mais il me semble que c'était les chiffres que j'avais trouvé l'année dernière).
Tout d'abord, le bio n'est pas forcément un meilleur gage de respect de l'environnement et des animaux que l'agriculture raisonnée, mais c'est un autre débat.
Sinon je ne comprends pas vraiment ce que tu veux démontrer avec ton exemple ? Que même le bio n'est pas suffisamment respectueux de la condition animale ? Pourquoi (par rapport à ton exemple) ?
Si c'est cela, je ne vois effectivement qu'une seule solution, arrêter toute production animale, mais crois-tu réellement que ce soit réalisable ?
Sophie du moulin a écrit :Le seul point où je te rejoins c'est qu'il faut diminuer la consommation de produits issus des animaux et effectivement de manière très significative et je ne pense pas que ce soit en disant aux omni; "vous pouvez manger de la viande, des produits laitiers autant que bon vous semble , du moment qu'une partie de la population est végé ou flexitarien" qu'on avancera de manière significative.
Je te demande de bien vouloir éviter de caricaturer mes propos, sinon ce n'est pas la peine de discuter.
Sophie du moulin a écrit :Pourquoi avoir peur ? De quoi ? C'est cette peur irrationnelle dont nous devrions plutôt craindre le pire et l'immobilisme!
Il manque un morceau de phrase, j'aurai dû me relire, désolé, je comprends que tu n'es pas compris.
Voici ce que je voulais dire : « Et si l'on ne montre pas de solutions alternatives envisageables (en gros les études montrent qu'on devrait diviser par 3 notre consommation de viande), j'ai vraiment peur
le véganisme efface, étouffe même, toute autre proposition et qu'on ne parle plus que de ça. Au final, ça n'aura quasiment aucun impact sur la consommation de viande et de produits animaux. »
Immobilisme ? NON ! Je parle justement de solutions alternatives, qui existe, ont été étudiées, mesurées …
Et toi, tu penses vraiment que le véganisme va permettre d'améliorer la condition animale ? Mais comment ? En obligeant tout le monde à devenir végan ?