J'ai beau chercher sur le forum et le site je ne trouve rien, on a quand même déjà dû en parler, non ?
Poster des photos et des articles et tout ça ?
Si vous trouvez, dites-le SVP !
La sculpture la plus connue est sans doute la plaque commémorative apposée sur la maison de Brassens, le bas-relief a été sculpté par Renaud :
Wikipedia :
Le 22 septembre 1994 (En clin d’œil au titre de sa chanson créée en 1964: Le Vingt-Deux-Septembre), à l’initiative de l’association « Les Amis de Georges », un bas-relief en bronze – réalisé par le chanteur Renaud – est fixé contre la maisonnette située au no 9 :
GEORGES BRASSENS
Poète, musicien et chanteur
vécut dans cette maison
de 1944 à 1966
"ET QUE J’EMPORTE ENTRE LES DENTS
UN FLOCON DES NEIGES D’ANTAN…" (Vers extraits de la chanson crée en 1966 : Le Moyenâgeux.)
Tu parles toujours d'un roman, tu sculptes, ça sent déjà un peu la pré-retraite, non?
Non mais je commence à me dire que je ne vais pas faire ça jusqu'à l'âge de Léo Ferré, faudra bien que ça s'arrête un jour. De toute façon, j'envisage d'espacer mes disques. Déjà maintenant, je me produis infiniment moins sur scène que je ne voudrais ou ne pourrais.
Gainsbourg a regretté jusqu'à la fin de sa vie d'avoir arrêté la peinture. Moi je me dis: plutôt que de regretter, autant en faire. La sculpture, ça fait deux ans que j'en fais, c'est en fait du modelage de terre cuite dont je fais un bronze, j'envisage une expo dès que j'aurai assez de matériel. J'ai d'ailleurs déjà une pièce exposée impasse Florimont, une plaque commémorative avec un bas-relief de Brassens sur la façade de la maison où, il a longtemps vécu. La peinture, j'ai essayé aussi, mais je crois que j'ai plus de disposition pour le modelage. Je suis encore des cours toutes les semaines...
Vous arrive-t-il de penser que dans une vie on dort, un jour ou l'autre, "payer" sa chance ?
- J'en ai toujours été convaincu. Je me revois en 1983 dans ma loge au Zénith, disant : "Tout ce bonheur qui me tombe dessus, tôt ou tard, je devrai le payer." J'ai toujours été heureux : à 15 ans, à 20 ans, ensuite le succès, l'argent... puis l'amour pour une femme il y a vingt-sept ans, notre fille... Je prenais ça comme un cadeau du ciel.
Vous semblez surpris d'avoir reçu ces "cadeaux"...
- Oui, j'ai le sentiment d'une injustice : je n'ai pas fait grand-chose pour cela, j'ai arrêté mes études à 16 ans, je n'ai pas bûché la musique, ni travaillé ma culture littéraire. J'ai l'impression d'avoir été choisi par un doigt divin... Et mon éducation protestante ne m'a pas aidé à assumer la réussite et l'argent. Chez moi, on n'en avait pas. Donc quand j'en ai eu, des journalistes me l'ont reproché. Pourtant, ce fric, on le vole pas, on n'exploite personne, on bosse dur. Etre chanteur, c'est épuisant, on donne beau coup de soi. Créer dans la solitude et chanter deux heures et demie sur scène, c'est une épreuve physique, nerveuse... passe à autre chose. J'ai collectionné pendant des années des albums de B.d., je passais ma vie à Bruxelles dans des boutiques spécialisées, dans les ventes aux enchères. Le jour où j'ai possédé tous ces albums qui m'avaient fait rêver, j'ai arrêté. Je ne les regarde plus. Je me suis aussi lancé dans la sculpture et dans le modelage pendant trois ans : des bustes, des oiseaux, il y a même ce bas-relief que j'ai fait du visage de Brassens exposé sur son ancienne maison, impasse Florimont, à Paris dans le XIVe... Quand j'ai réussi un jour une très belle pièce en glaise - un corps de femme nue -, que j'ai fait un moule pour en réaliser un bronze, j'étais tellement heureux que j'ai compris que je ne ferais jamais mieux. J'ai arrêté. Quand Claude Berri m'a fait découvrir la peinture contemporaine, je m'y suis mis : j'ai peint trois toiles par jour pendant six mois ! Et un jour j'en ai fait une qui m'a tellement plu que je me suis dit que je ne pourrais pas dépasser cela, j'ai arrêté.
N'oubliez jamais que la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie...
Avec le temps, elle a un peu morflé la plaque quand même...
C'est du bronze, non ?
Le bronze ça vieillit, ça se patine, ça se ternit, ça se vert de grise
Comme en plus ça prend mal sur les photos faudrait aller vérifier sur place.
On va envoyer Saint Maïeul.
Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
Voilà, c'est de ça que je me souvenais et que je cherchais désespérément sur le HLM !
Mais c'était chez SVPat !
P'tit souci SVPat : Vidéo de l'inauguration> http://www.megaupload.com/?d=H71A0A4K
megaupload y a plus !
Si tu as encore le fichier, tu peux le mettre en ligne quelque part ?
Cédric a écrit :Quelques une de ses oeuvres étaient exposées chez Drucker, à Vivement Dimanche, en 2002...
Merci à vous 2 SVPat et Cédric, c'est vraiment super comme documents.
La video de l'inauguration est très mauvaise, mais quel beau moment !
Et j'ai enfin vu les sculptures de Renaud !
J'aime bien, il est doué, il devrait s'y remettre.
Elle quitte le vilain phenix mais aimera toujours Renaud.
Merci Cédric pour ton upload de l'émission de 2002, je l'ai jamais vu, ce fut long à télécharger, faudra que je la regarde ! pourtant il parait que j'étais trés présent lors de l'enregistrement (même si j'y étais pas :p ).
Merci SVPat pour cette vidéo hébergée sur ton site ! Une petite merveille ! Je n'avais jamais entendu Renaud chanter Dans l'eau de la claire fontaine :
Vous arrive-t-il de penser que dans une vie on doit, un jour ou l'autre, "payer" sa chance ?
- J'en ai toujours été convaincu. Je me revois en 1983 dans ma loge au Zénith, disant : "Tout ce bonheur qui me tombe dessus, tôt ou tard, je devrai le payer." J'ai toujours été heureux : à 15 ans, à 20 ans, ensuite le succès, l'argent... puis l'amour pour une femme il y a vingt-sept ans, notre fille... Je prenais ça comme un cadeau du ciel.
Vous semblez surpris d'avoir reçu ces "cadeaux"...
- Oui, j'ai le sentiment d'une injustice : je n'ai pas fait grand-chose pour cela, j'ai arrêté mes études à 16 ans, je n'ai pas bûché la musique, ni travaillé ma culture littéraire. J'ai l'impression d'avoir été choisi par un doigt divin... Et mon éducation protestante ne m'a pas aidé à assumer la réussite et l'argent. Chez moi, on n'en avait pas. Donc quand j'en ai eu, des journalistes me l'ont reproché. Pourtant, ce fric, on le vole pas, on n'exploite personne, on bosse dur. Etre chanteur, c'est épuisant, on donne beau coup de soi. Créer dans la solitude et chanter deux heures et demie sur scène, c'est une épreuve physique, nerveuse... passe à autre chose. J'ai collectionné pendant des années des albums de B.d., je passais ma vie à Bruxelles dans des boutiques spécialisées, dans les ventes aux enchères. Le jour où j'ai possédé tous ces albums qui m'avaient fait rêver, j'ai arrêté. Je ne les regarde plus. Je me suis aussi lancé dans la sculpture et dans le modelage pendant trois ans : des bustes, des oiseaux, il y a même ce bas-relief que j'ai fait du visage de Brassens exposé sur son ancienne maison, impasse Florimont, à Paris dans le XIVe... Quand j'ai réussi un jour une très belle pièce en glaise - un corps de femme nue -, que j'ai fait un moule pour en réaliser un bronze, j'étais tellement heureux que j'ai compris que je ne ferais jamais mieux. J'ai arrêté. Quand Claude Berri m'a fait découvrir la peinture contemporaine, je m'y suis mis : j'ai peint trois toiles par jour pendant six mois ! Et un jour j'en ai fait une qui m'a tellement plu que je me suis dit que je ne pourrais pas dépasser cela, j'ai arrêté.
Sur le site web Les Amis de Georges, pour rendre à César ce qui revient à César, on trouve :
Le projet était déjà dans l’air ( Gibraltar en salivait de bonheur ), quand j’en ai touché un mot ( pas plus ) à Renaud lors de la sortie bruxelloise de « Germinal » ( le beau film de Claude Berri). Nous n’eûmes pas le temps de nous retourner que ledit Renaud nous arrivait avec la plaque où il avait gravé l’Effigie de Georges. « Si cela vous plait… » nous a-t-il dit. Et comment que ça nous plaisait : A Pierre, à Maxime Le Forestier, à moi, aux autres…ça ressemblait à Brassens et , par bonheur, pas à un plat de nouilles sur un galvanomètre au mitan d’un garage.
Enlevez c’est pesé ;
On a choisi deux petits vers de la veine florimontoise.
Et voilà, on va l’inaugurer, l’ex-voto.
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.
Et puis on trinquera avec le fantôme des lieux.
Les deux vers
sont issus de la chanson Moyenageux , de Brassens, avec le couplet :
Je mourrai pas à Montfaucon,
Mais dans un lit, comme un vrai con,
Je mourrai, pas même pendard,
Avec cinq siècles de retard.
Ma dernière parole soit
Quelques vers de Maître François,
Et que j'emporte entre les dents
Un flocon des neiges d'antan...