Sophie du moulin a écrit : ↑29 avr. 2017, 11:35
Et ce qui me chagrine c'est qu'on m'a dit (pas ici) que je suis irresponsable alors que moi j'entends que des professions médicales, des enseignants s'apprêtent à voter Fhaine. Mais bordel, si les français avaient un peu plus cherché à vraiment lutter contre le fhaine avant, si nos politiques avaient vraiment voulu faire battre en retraite ces idées, on n'en serait pas là aujourd'hui. Ce n'est pas à ceux qui ne veulent pas voter Macron de porter la responsabilité de tout ceci quand même, c'est trop facile!
J'ai pas lu ce qui est sur ce topic entre ce message et maintenant (vais le faire après, je le dis au cas où mon message tombe décalé, mais je veux répondre à la lutte contre le fn, qui a été faite, ou pas, dans le passé.
Je suis d'accord qu'elle n'a pas été beaucoup faite. Il y a eu l'époque de la diabolisation, qui n'a pas fonctionné, ou juste un temps, mais aussi parce que le père Le Pen était tellement dégeulasse comme bonhomme que beaucoup ne pouvaient pas s'identifie à ce type. Sa fille a rendu le truc possible pour beaucoup, et notamment les jeunes (qui n'ont pas connu le père, rappelle-vous en, ça change toute la perspective).
Ensuite, semblerait que la diabolisation se soit arrêté sans qu'on nous dise pourquoi. Perso je me suis dit qu'ils avaient que la diabolisation était contre-productive, mais en fait je ne sais quelles sont les vraies raisons.
Donc pas de critique du fn d'un coté et in fn plus compatible avec la république d'autre part. Et des jeunes qui vivent une époque tourmentée qu nous n'avons pas connu, voilà le résultat. Oui, ouvrons les yeux, les jeunes générations vivent des choses que nous n'avons pas connu à leur âge. Et surtout que les vieux vraiment vieux sont incapables de comprendre, que ce sont eux qui ont un max de facilités aujourd'hui. Bon à part quelques uns pour qui c'est la galère, mais comme ils sont très minoritaires, on les oublie pas, mais je parle "en gros".
à coté de ça le fn dit énormité sur énormité, transformant les statistiques à sa guise, inventant des points de programme incompatible avec les droits de l'homme (qu' un président français, fut il élu ne peut pas détruire tout seul.
En fait les politiques ont déserté le problème front national, le laissant vivre àa sa guise et se battant uniquement avec les adversaires qui les arrangent.
Résultat ya des gens encore qui croient que Macron est plus dangereux que Le Pen. C'est légitime et compréhensible après s'être battu contre, mais je crois (c'est mon point de vue) que c'est voir les choses à travers des œillères. Et pourtant je le porte pas spécialement dans mon cœur le Macron, lui et son projet sans programme avoué.
Pour revenir au fn, j'ai entendu hier à la radio, une émission vraiment super sur le fn et l'immigration.
Franchement si vous pouvez, ça vaut vraiment le coup d'écouter, parce que c'est n chercheur qui a réellement lu les programme fn à fond, ce qui n'est pas si courant. ça nous donne des arguments pour les discussions.
Après faut reconnaitre, que les convertis au fn sont très difficile à désenctronier. Ce sont souvent des gens qui n'arrivent pas à tenir une discussion. Et qui sont tellement dans l'illusion promise que toute remise en question semble impossible.
Toutefois, savoir ce qu'ose le fn (mensonges sur les points forts du programme, contradictions, fraudes etc.) est ) mon avis indispensable, d'une part pour leur répondre, mais aussi pour savoir quoi voter. Là pout le coup il y a que deux sorties : soit Le Pen est élue, soit Macron est élu. On ne peut pas toujours attendre que les autres se salissent les mains pour voter contre Le Pen.
L'émission e radio est là :
L'immigration est un fait social
Depuis plus de trente ans, le Front national est parvenu à installer l'idée absurde qu'il s'agirait d'être contre ou pour l'immigration, alors qu'il s'agit tout simplement d'être "Avec l'immigration" répond le sociologue et démographe François Héron.
Pour comprendre comment la candidate du Front National peut se retrouver au 2e tour de l'élection présidentielle sans doute faut-il mobiliser de très nombreux facteurs explicatifs. Mais parmi toutes les causes qui expliquent la présence, quinze ans après son père, de Le Pen au 2e tour d'une présidentielle, l'une me semble jouer un rôle considérable, qui mérite d'être souligné. Cette cause est aussi LA cause du FN, le thème sur lequel a prospéré ce parti dont les responsables ont été régulièrement condamnés pour avoir tenu des propos racistes et négationnistes. Ce thème, vous l'avez deviné, c'est celui de l'immigration comme dit la fille Le Pen, ou des immigrés comme dit le père Le Pen. Le tour de force qu'aura réalisé le FN et ses deux leaders successifs, avec la complicité plus ou moins consciente d'un nombre considérable d'acteurs sociaux – responsables politiques, journalistes, intellectuels... – c'est d'être parvenu à installer durablement dans l'espace public l'idée absurde et dangereuse selon laquelle il conviendrait d'être pour ou contre l'immigration, c'est à dire contre, bien entendu, s'agissant du FN mais aussi progressivement de plus en plus d'hommes et de femmes politiques d'autres partis et jusqu'à la gauche et même l'extrême-gauche, de plus en plus de journalistes et autres commentateurs de la chose publique. C'est à cette idée aussi simple qu'abjecte que j'aimerais consacrer cette Suite dans les idées d'entre deux tours, une émission "Avec l'immigration" pour reprendre le beau titre du livre du démographe et sociologue François Héran, qui est cette semaine mon invité. Sylvain Bourmeau
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... ait-social