La solution, la personne elle, la donne à la fin c'est : "si beaucoup de gens si mettent".
Donc concrètement la personne, on lui dit : "tu t'y mets avec beaucoup de gens ". Et voilà, il faut faire des efforts un peu.
A part ça pour être un peu sérieux, sous une forme une autre, cette chronique je l'ai entendues au moins 10 fois en deux ans.. Et une fois plus avec beaucoup de facilité ça retombe sur le gars, son ami qui apparemment n'est pas un salaud, mais c'est de sa faute, il faut qu'il reconnaisse le patriarcat et qu'il s'y mette. Et ça ira mieux, c'est vrai que le cœur du problème est là.
Par contre, imposer par une lois sur l'égalité des salaires en entreprise par exemple, on en pale pas tant que ça, le problème de l'accol dans les violences domestiques, l'action (l'inaction) des politiques publiques... Ouai, mais ça fait un papier moins vendeur... Alors bon autant que ça tombe sur les mêmes, le pauvre type qui s'y met pas. Un peu de culpabilisation gratuite à peu de frais.
Messieurs les députés, le gouvernement, monsieur Macron and do, dormez tranquilles vous êtes quand même au final très peu visés, quand on parle de ce sujet.
Moi je pense que tant qu'une majorité d'hommes et de femmes ne veulent pas que leurs repères changent, les politiques ne bougeront pas ! Est ce qu'une bonne partie de la partie de la population sera favorable à des changements importants sur la famille,? Comment veux tu que cela évolue quand tu vois les manif contre les familles différentes ? . Parce que ce n'est pas seulement une question de salaire et de harcèlement de rue. Cela va bien plus loin. Cela remet en question nos modèles familiaux: le mariage, la sexualité des couples, même la notion de couple d'ailleurs (il ne s'agit pas uniquement d'accepter qu'il puisse y avoir des couples homosexuels) et la notion de familles élargies (je ne parle pas uniquement de familles recomposées qui ne sont qu'une succession de familles "types"). Et ça même le mec qui ne harcèle pas et fait la vaisselle n'est peut-être pas prêt à accepter. C'est ça en fait la problématique du patriarcat, la remise en question de ce types de valeurs, de repères pour moi. Ce n'est pas simplement dire maid s oui on partage les tâches et les femmes ont les mêmes salaires et on les respecte. Lilibellule était plus proche quand elle évoquait le fait que les filles devrait pouvoir dire oui ! La liberté ce n'est pas simplement le respect du consentement, c'est la possibilité de dire oui aussi à d'autres modèles de relations et de vie !
Dans la violence conjugale, je crois aussi qu'on peut trouver des causes liées justement à nos représentations trop étriquées du couple et de la sexualité. Je pense à la chanson de Pierre Perret sur le sujet qui fait parler le brigadier et qui dit : 
S'il y avait un jeu de mot, je ne l'ai même pas vu! 
. Je me moquais ainsi de la conclusion de la chroniqueuse, qui n'apportait pas de vraiment de réponse avec un "si beaucoup de gens si mettent", que je trouvais un peu faible... Parce que moi aussi je voyais pas où ça menait. Voilà, voilà, c'est foiré.... 
Il fallait oser. Si tu es comme moi Lilibellulle , c'est peut-être la colère qui te fait trouver les choses les plus drôles! 
