Je sais que ton père était fan
D’un certain Robert Zimmermann
D’où ce prénom de gentleman
Dylan
Ne sera plus écrit demain
Que sur le marbre du chagrin
Dans un cimetière parisien
Pas loin
Sera évoqué dans les larmes
Dans la douleur qui accompagne
Les souvenirs en filigrane
Des tiens
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Bien sûr tu te croyais adulte
Et bien sûr tu vouais un culte
À la révolte et au tumulte
Des rues
Mais je sais, comme tes parents
Que même si tu te croyais grand
Tu n’étais qu’un petit enfant
Perdu
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
(*2)
Sur une route de campagne
Au sortir d’une boîte infâme
La mort t’attendait au platane
De face
Toi, tes copains et ta compagne
N’aviez pas bu que des tisanes
Et pas fumé que des Gitanes
Hélas
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Seize ans, dix-sept ans, peu importe
Lorsque la faucheuse t’emporte
Pour t’ouvrir la Sublime Porte
En grand
Pour ta famille et pour tes potes
Nulle chanson ne réconforte
Les âmes devenues feuilles mortes
Au vent
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Je sais que ton père était fan
D’un certain Robert Zimmermann
D’où ce prénom de gentleman
Dylan
Dylan
Paroles de Renaud Séchan sur une musique d'Alain Lanty.
Cette chanson est sortie sur l'album Après la pluie de Romane Serda en 2007 chez Virgin. Album produit par Renaud (Ceci-cela).
Elle sort aussi sur un single pour la promotion de cet album. Les paroles sont de Renaud Séchan et la musique d'Alain Lanty.
Romane Serda - Dylan (version studio)
Dans ces paroles, Renaud, tout en évoquant le cas d'un jeune victime d'un accident de la route, rend un hommage à Bob Dylan,
dont il se dit l'un des héritiers.
Cette chanson est interprétée par Romane Serda sur la tournée qui suit son premier album, avant même qu'elle soit
sur son deuxième album (par exemple le 5 décembre 2005). Renaud la reprend ensuite sur la
tournée Rouge Sang en l'incluant dans sa playlist avant le premier medley.
Renaud écrit le 13/11/2005 sur le forum du site web Le HLM des fans de Renaud (voir lien en bas de page) :
[...] parce que des amis à moi morts en bécane j'en ai eu tellement... trop... Pis des mômes,
des fans, viandés en mob, moto ou bagnole, dont les parents m'écrivent
depuis trente ans pour me "raconter" leur enfant, me dire le bandana autour du cou du
môme dans la boîte en sapin, Mistral gagnant joué ou chanté à l'église,
des témoignages bouleversants, qui n'ont pour but que de partager la souffrance
fut-ce avec un chanteur virtuel, inconnu. Partager pour qu'elle soit
peut-être moins dure à vivre.... Je sais pas...
J'ai écrit une chanson pour Romane sur ce sujet ("Dylan", c'est
le titre) elle m'a été inspirée par tous ces mômes. Parfois des
"mômes" de trente cinq balais, déjà papa plusieurs fois [...]
Dans l'
interview accordé par Renaud à Pierre Derensy le 21/10/2006 pour le site web Hermaphrodite
, Renaud dit en parlant
du prochain album de Romane Serda :
Il est presque terminé. Je lui ai écrit des chansons d'amour et 2 ou 3 à thème sociétal.
2 sont à mes yeux, et je ne sais pas si je peux avoir un jugement objectif sur mon écriture,
mais ces deux là sont certainement les deux plus belles de ma carrière.
Il y en a une c'est « Pleure pas » sur l'avortement et l'autre c'est «
Dylan » sur un gamin qui se viande en sortant de boite de nuit.
Dans l'interview de Renaud accordé à Sud-Ouest et publié le 3/4/2016, on peut lire :
On retrouve "Dylan" que vous aviez écrite pour le deuxième album de Romane Serda...
Je trouvais dommage qu’elle soit passée totalement inaperçue. Le texte vient de trop nombreux témoignages reçus de mamans ou grands frères éplorés me racontant comme le petit, fan de moi, est mort en mobylette, en moto, en voiture, d’une leucémie, avec un bandana rouge autour du cou, ou un disque de moi sur la poitrine. Je reçois une lettre comme ça tous les trois mois. A travers ce personnage, je voulais rendre hommage à toutes ces victimes.
Paroles de Renaud Séchan sur une musique d'Alain Lanty. Il y a un refrain en moins par rapport à la version studio de 2016 de l'album de Renaud.
Je sais que ton père était fan
D’un certain Robert Zimmermann
D’où ce prénom de gentleman
Dylan
Ne sera plus écrit demain
Que sur le marbre du chagrin
Dans un cimetière parisien
Pas loin
Sera évoqué dans les larmes
Dans la douleur qui accompagne
Les souvenirs en filigrane
Des tiens
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Bien sûr tu te croyais adulte
Et bien sûr tu vouais un culte
À la révolte et au tumulte
Des rues
Mais je sais, comme tes parents
Que même si tu te croyais grand
Tu n’étais qu’un petit enfant
Perdu
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Sur une route de campagne
Au sortir d’une boîte infâme
La mort t’attendait au platane
De face
Toi, tes copains et ta compagne
N’aviez pas bu que des tisanes
Et pas fumé que des Gitanes
Hélas
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Seize ans, dix-sept ans, peu importe
Lorsque la faucheuse t’emporte
Pour t’ouvrir la Sublime Porte
En grand
Pour ta famille et pour tes potes
Nulle chanson ne réconforte
Les âmes devenues feuilles mortes
Au vent
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Je sais que ton père était fan
D’un certain Robert Zimmermann
D’où ce prénom de gentleman
Dylan
Dylan
Michaël Ohayon : guitare acoustique et électrique, choeurs, réalisation.
Evert Verhees : basse.
Philippe Decock : harmonica.
Laurent Faucheux : batterie, percussions.
Jean-François Berger : piano, orgue Hammond.
Alain Lanty : compositeur.
Renaud Séchan : paroles.
Erwin Autrique : enregistrement, mixage et mastering.